. Suite au rapt des deux ItaliennesL’enlèvement de deux volontaires italiennes en plein jour dans le centre de Bagdad pousse les ONG internationales à quitter l’Irak, où la stratégie des preneurs d’otages inquiète considérablement les autorités. «Après mes consultations de la matinée, il semble que la majorité des ONG internationales se préparent à quitter l’Irak, et certains expatriés sont déjà partis ce matin», a affirmé hier à l’AFP le coordinateur des activités des ONG dans ce pays, Jean-Dominique Bunel.«Les autres devraient suivre dans les jours qui viennent. Les vols (au départ de Bagdad) sont complets jusqu’à vendredi», a-t-il ajouté. Simona Torretta et Simona Pari, travaillant pour l’ONG italienne «Un pont pour Bagdad», ont été enlevées mardi dernier dans leur bureau par deux hommes armés, en même temps qu’un Irakien collaborant à la même organisation et qu’une Irakienne, Mihnaz Mourad, qui dirigeait un projet pour «Intersos», une autre ONG italienne.De son côté, le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi s’est dit «effaré» par cet enlèvement, lors de sa rencontre hier avec les leaders de l’opposition. Il a également exprimé sa préoccupation devant l’escalade de la violence en Irak. Berlusconi avait convoqué une réunion des leaders de l’opposition, en appelant à «l’unité du pays», face au terrorisme.Par ailleurs, les autorités françaises «poursuivent tous leurs efforts» pour faire libérer les deux journalistes français enlevés, a déclaré hier le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé. Une nouvelle réunion de crise s’est tenue hier après-midi pour «faire le point de la situation des deux otages» enlevés avec leur chauffeur syrien.En outre, l’aviation américaine poursuivait hier ses raids contre le bastion sunnite de Falloujah (ouest de Bagdad) où 6 personnes ont été tuées depuis mardi, selon des sources hospitalières. Des avions de combat américains bombardaient également la zone industrielle de Falloujah.Synthèse L’Economiste
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