La police espagnole a abattu un homme qui pourrait être Younes Abouyaaqoub, l'auteur présumé de l’attentat des Ramblas à Barcelone. Le suspect qui était activement recherché depuis les attentats n’a pas encore été formellement identifié. Il portait une ceinture d’explosifs et aurait crié « Allah Akbar » selon des médias espagnols. Pour le moment, la police n’a pas officiellement communiqué sur cette opération.

L’histoire se répète. A chaque agression sexuelle, la victime est accusée par certains (qui se défoulent sur internet) d’être la fautive. Certains commentaires sur la toile ne dérogent pas à cette règle et estiment que la jeune fille victime d’une agression sexuelle dans un bus à Casablanca "l’a bien cherché". "La fille devrait être présentée en justice vu ce qu’elle porte comme vêtement", écrit ainsi un internaute. D’autres abondent quasiment dans le même sens, en soulignant notamment les vêtements portés par la victime ou encore le fait de traîner avec un groupe de garçons ! Toutefois, la très grande majorité des réactions déplorent ces actes répétés au Maroc et l’absence d’une vraie sanction contre les auteurs. D’ailleurs, un sit de soutien à la victime est prévu mercredi 23 août à Casablanca. Les organisateurs réclament une punition contre les "criminels".

 

L'auteur de l’attaque à la voiture bélier à Marseille a été identifié. Il s'appelle Idriss H. et était soigné en clinique psychiatrique (Voir "Attaque à la voiture à Marseille"). C’est ce qu’a indiqué le procureur de la République de Marseille Xavier Tarabeux. Il ne s'agirait pas d'un acte terroriste et l'enquête "s'oriente plutôt vers une piste psychiatrique", a-t-il précisé. Des courriers provenant d'un établissement psychiatrique ont été retrouvés sur l'individu. Pour rappel, le conducteur de 35 ans a percuté ce matin deux abribus, tuant une femme et blessant une autre personne. L’homme a été interpellé plus tard sur le vieux port de la ville.

Une enveloppe de 35,1 millions de DH a été consacrée à la réalisation de nouveaux projets socio-économiques à Taounate. L’investissement permettra de réaliser une salle couverte multidisciplinaire de 340 places (8,6 millions de DH) financée par le ministère de la Jeunesse et des Sports, un centre d’accueil et de loisirs (10,3 millions de DH), ainsi qu'un nouveau siège de la commune de Ghafssay (7,5 millions de DH). Elle a également permis de construire une piscine et un espace de loisirs, dont le coût s’élève à 8,7 millions. Ce dernier projet vient d’être inauguré dans le cadre du 64e anniversaire de la révolution du Roi et du peuple et du 54e anniversaire de la fête de la jeunesse.

Nouveau développement dans l’affaire de l’agression sexuelle d’une jeune fille dans un bus à Casablanca (Voir "Agression sexuelle : Une vidéo insoutenable révolte la toile"). Selon la société M’dina Bus, les agresseurs ont été arrêtés dans la matinée du lundi 21 août. Pour rappel, ces derniers s’étaient jetés sur une jeune fille de manière barbare. L’agression a été filmée et largement relayée sur la toile. Plusieurs internautes ont dénoncé l’acte des jeunes agresseurs, condamnant également l’absence de réaction du conducteur. Mais pour M’dina Bus, "contrairement aux commentaires sur les réseaux sociaux, nous ne pouvons pas affirmer que le chauffeur n’a pas réagi". "La durée de la vidéo (moins d’une minute) ne permet pas de déterminer s’il y a eu ou non réaction du chauffeur", précise ainsi la société.

"A l’heure actuelle, l’enquête est en cours en interne et en coordination avec la sûreté nationale pour croiser les images de ladite vidéo avec celles des caméras embarquées dans les bus afin de mieux cerner la situation, de définir les responsabilités et de poursuivre les agresseurs", ajoute la société.

Une vidéo mise en ligne mettant en scène l’agression sexuelle d’une fille dans un bus suscite la colère des internautes. La date ni le lieu ne sont précisés, mais la vidéo aurait été tournée à Casablanca. Elle montre de jeunes garçons qui s’en prennent de manière violente et barbare à une jeune fille sans défense. Pour l’association "Touche pas à mon enfant", il existe très peu d'éléments sur le lieu, l'identité des agresseurs et de la victime. "Nous faisons un appel à témoins afin de traduire en justice cette horde barbare qui s'est attaquée lâchement à une jeune fille", écrit l’association. Nous avons choisi de ne pas diffuser la vidéo.

Une voiture a foncé, lundi matin, au centre de Marseille sur deux arrêts d'autobus tuant une femme d’une quarantaine d’années et blessant une autre personne gravement. Le conducteur du véhicule, un homme de 35 ans, a été interpellé. Il ne serait pas connu des services de police. Selon ces derniers, la voiture aurait été volée. Pour le moment, aucune piste n’a été privilégiée.

Un hommage a été rendu samedi dernier aux victimes des attentats de Barcelone par un groupe de facebookeurs. Ces derniers se sont donné rendez-vous via le réseau social devant le Consulat d’Espagne qui maintenait ses drapeaux en berne en signe de deuil pour les 15 victimes mortelles de l’attentat.

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Le roi Mohammed VI a gracié 477 personnes dans le cadre de la Fête de la jeunesse. Dans ce lot figurent 312 personnes en détention, alors que le reste était poursuivi en état de liberté. Ainsi, 11 détenus ont bénéficié d’une commutation de la peine perpétuelle en peine à temps et trois autres d’une commutation de la peine de mort en peine à temps. Quelque 298 détenus ont par ailleurs bénéficié d’une remise de la peine d'emprisonnement ou de réclusion. Rappelons que 415 personnes ont également été graciées dans le cadre du 64e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.

Le taux d'avancement des travaux du projet de désaturation du carrefour ferroviaire de la métropole a atteint plus de 70 %, a indiqué, dimanche à Casablanca, Mohamed Rabie Khlie, DG de l’Office national des chemins de fer (ONCF). Ce carrefour est le lieu de passage de 90% du trafic ferroviaire, soit plus de 200 trains par jour. Les travaux permettront notamment de renforcer le nombre de voies entre les gares de Casa-voyageurs, Casa-port, Ain Sebaâ et la gare marchandises de Roches Noires. Ainsi, 4 voies verront le jour au départ de Casa-Port et Ain Sebaâ au lieu de 2 actuellement et 5 voies au départ de Casa Voyageurs contre 4 actuellement. Pour rappel, ce chantier sera achevé en 2018.

Le roi Mohammed VI a mis l’accent sur le Sahara marocain dans son discours marquant le 64e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple. Le Souverain a ainsi souligné les succès obtenus dans cette cause nationale, affirmant que la proposition d’autonomie du Maroc "bénéficie d’un appui international soutenu, illustré par le nombre croissant de pays ayant retiré leur reconnaissance de cette entité fantomatique". Evoquant la crise de Guerguerate, le Roi a d'ailleurs relevé que "la gestion proactive de ce dossier a permis de faire échec aux tentatives destinées à altérer la situation qui prévaut dans notre Sahara, et de démystifier la chimère entretenue par les ennemis du Maroc autour de supposés ‘’territoires libérés’’".

Une attention particulière a été également accordée à l’Afrique dans ce discours. A ce sujet, Mohammed VI a réaffirmé la volonté du Royaume de "construire des partenariats fructueux, axés sur des investissements et des programmes rigoureusement définis associant les secteurs public et privé dans les pays concernés". Il a ainsi rejeté les "mystifications" sur l’implication de Rabat dans le continent. Pour lui, l’idée selon laquelle le Maroc débourserait des sommes considérables en Afrique, au lieu de les allouer aux Marocains, n’est qu’un mythe avancé par ceux qui sont guidés par d’autres intérêts.

Le Roi Mohammed VI a adressé dimanche un discours à la Nation à l’occasion du 64e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.

Intégralité du discours royal

«Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons,

Cher peuple,

La Révolution du Roi et du Peuple, dont nous commémorons aujourd’hui le soixante-quatrième anniversaire, est plus qu’une épopée nationale symbolisant pour l’éternité la communion entre un Roi combattant et un peuple engagé dans la lutte pour l’indépendance du Maroc et pour le retour au pays de son Souverain légitime.

Il s’agit d’un moment phare dans l’histoire du Maroc, qui vit son aura et ses effets salutaires s’étendre bien au-delà des frontières nationales pour rayonner jusqu’aux confins de l’Afrique.

Expression d’un élan populaire spontané, cet épisode mémorable, marqué du sceau du sacrifice et de la fidélité, fut une source d’inspiration pour les mouvements de libération au grand Maghreb et en Afrique australe et boréale.

Cette glorieuse épopée fut également le catalyseur d’une prise de conscience aigüe et d’une foi accrue dans la communauté de destin qui unit le Maroc à son continent. Le lien fusionnel prit, d’abord, forme à travers le combat commun qui fut mené pour retrouver la liberté et recouvrer l’indépendance. Il se cristallisa ensuite autour de la construction des Etats africains indépendants, dont la clé de voûte fut le respect de la souveraineté, l’unité nationale et l’intégrité territoriale des pays du continent.

Aujourd’hui, cette œuvre solidaire se poursuit dans le but de réaliser le développement commun et le progrès partagé auxquels aspirent tous les peuples africains.

C’est, donc, sans surprise que le Maroc, imprégné de la symbolique et des valeurs inhérentes à cette glorieuse Révolution, adopta, dès son indépendance, des positions fermes à l’avantage de l’Afrique, et prit des initiatives concrètes en sa faveur. Cette fibre africaine se manifesta notamment à travers :

- La participation, en 1960, à la première opération de maintien de la paix au Congo ;

- La tenue, la même année, à Tanger, de la première réunion de la Commission de développement de l’Afrique ; et

- La création inédite, au sein du Gouvernement de 1961, d’un ministère pour les affaires africaines ayant pour mission de soutenir les mouvements de libération.

Ces efforts sincères en faveur des peuples africains furent couronnés en 1961 par la tenue de la Conférence de Casablanca, qui posa les premiers jalons pour l’avènement, en 1963, de l’Organisation de l’Unité Africaine.

Ainsi, l’engagement du Maroc à défendre les Causes et les intérêts de l’Afrique ne date pas d’aujourd’hui. C’est plutôt une orientation immuable que Nous avons héritée de Nos Ancêtres, et que Nous continuons à conforter avec assurance et fierté.

Cher peuple,

Le choix du Maroc de se tourner vers l’Afrique n’a pas été le fruit d’une décision fortuite. Il n’a pas été non plus dicté par des calculs conjoncturels ou des supputations éphémères. Il est plutôt le gage de notre fidélité à cette histoire commune, et l’expression d’une foi sincère dans la communauté de destin qui nous rassemble.

Ce choix est également l’aboutissement d’une méditation profonde et réaliste, organisée autour d’une vision stratégique inclusive à long terme, et adossée à une approche graduelle fondée sur la notion de consensus.

Axée sur une connaissance pointue de la réalité africaine, Notre politique continentale est magistralement illustrée à travers plus de cinquante déplacements effectués au cours de Notre règne dans plus de vingt-neuf pays, dont quatorze ont été visités depuis octobre dernier. Elle s’articule également autour de la promotion des intérêts communs par la mise en place de partenariats solidaires gagnant-gagnant.

Cette approche concrète trouve sa meilleure illustration dans les mégaprojets de développement que Nous avons lancés, comme le gazoduc atlantique Nigéria-Maroc, la construction de complexes de production d’engrais en Ethiopie et au Nigéria, la réalisation de projets de développement humain destinés à améliorer les conditions de vie des populations africaines, comme les services et les installations sanitaires, les établissements de formation professionnelle, les villages de pêcheurs.

De plus, cette politique a été couronnée par le renforcement de nos partenariats économiques, le retour du Maroc à l’Union Africaine et l’Accord de principe donné pour l’adhésion de notre pays au sein de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

La réintégration par le Maroc de l’Institution continentale constitue un tournant diplomatique majeur dans la politique extérieure de notre pays.

C’est un franc succès pour notre orientation africaine, surtout au regard des obstacles que certains ont tenté de dresser sur notre chemin. C’est aussi une reconnaissance solennelle de la crédibilité dont le Maroc jouit auprès de nos frères africains, et une preuve éloquente de la place privilégiée qu’ils lui réservent dans leurs cœurs.

En relation avec cet événement historique, Je tiens à exprimer de nouveau Mes remerciements et Ma considération pour l’ensemble des pays du continent qui se sont tenus à nos côtés, et même pour ceux qui n’ont pas appuyé notre demande. Car Je suis persuadé qu’ils changeront de position une fois qu’ils auront mesuré la sincérité de nos orientations.

Ce retour, pour important et décisif qu’il est, n’est pas une fin en soi. Car l’Afrique a toujours été et demeurera en tête de nos priorités. Ce qui importe, en définitive, pour nous, c’est de contribuer à son essor et de servir le citoyen africain.

Quiconque délaisse l’Afrique ou la sous-estime par un désintérêt manifeste pour ses Causes, ou encore mène une politique de subornation pour s’assurer des positions favorables, ne doit en vouloir à personne d’autre qu’à lui-même.

En ce qui Nous concerne, l’Afrique représente l’avenir qui commence aujourd’hui.

Quiconque considère que le retour à l’Union Africaine a été la seule et unique motivation derrière tout ce que nous avons entrepris jusqu’à présent, montre par là qu’il ne Me connaît pas vraiment.

L’heure est à l’action. Et le Maroc est soucieux de poursuivre les efforts qu’il mène à l’intérieur de son continent, depuis plus de quinze ans.

Il faut souligner ici que le retour du Maroc à son Institution continentale n’affectera pas les solides relations bilatérales qu’il entretient avec les pays africains. Et, en aucune manière, il n’aura d’incidence négative sur les projets de développement d’ores et déjà mis en place conjointement avec ces pays.

De fait, ce retour est essentiellement le début d’une nouvelle étape qui sera marquée par un travail conjoint avec tous les pays africains pour donner corps à un véritable partenariat solidaire et œuvrer ensemble à l’essor de notre continent et à la satisfaction des besoins des citoyens africains.

Nous sommes engagés actuellement à construire une Afrique sûre d’elle-même, solidaire, unie autour de projets concrets, ouverte sur son environnement.

C’est en souscrivant à cette conception intégrée de l’Afrique que le Royaume a officialisé sa volonté d’adhérer à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

A cet égard, Nous tenons à remercier les dirigeants des Etats-membres de cette communauté d’avoir donné leur accord de principe pour l’adhésion du Maroc à cette entité régionale, en tant que membre à part entière.

Etant donné que cette Organisation constitue un prolongement naturel de l’Union Africaine, il ne fait aucun doute que l’adhésion du Maroc à ces deux ensembles contribuera à l’essor économique du continent et à son développement humain.

C’est une décision politique historique, qui marque une étape clé dans le processus d’intégration africaine, conçue exclusivement comme la synthèse de toutes les intégrations régionales. Ceci est d’autant plus vrai que, dans un contexte particulier de politique internationale, les regroupements régionaux sont désormais des acteurs influents.

Se prévalant de son statut au sein de cette Communauté, le Royaume du Maroc s’attachera à asseoir les fondements d’une intégration réelle pensée pour servir l’Afrique et réaliser les attentes de ses peuples qui aspirent au développement et à une vie digne menée dans un climat empreint d’unité, de sécurité et de stabilité.

Cher peuple,

Nous avons choisi de mener une politique de solidarité à l’égard du reste des pays africains en mettant en place, avec eux, des partenariats équilibrés, sur la base du respect mutuel et dans l’intérêt bien compris des peuples africains.

En effet, le Maroc n’a jamais cherché à faire valoir l’argent comme monnaie de change dans ses rapports avec ses frères africains. Il a plutôt fait le choix de mettre son savoir-faire et son expérience à leur disposition, car Nous sommes persuadé que la vraie source de profit pour les peuples n’est pas l’argent précaire, mais l’essence impérissable de la connaissance.

Et ces pays le savent bien. Voilà pourquoi ils sollicitent la coopération du Maroc et son soutien pour appuyer leurs efforts dans de nombreux domaines, et non l’inverse.

Ils ont, en effet, conscience de la volonté qui Nous anime de construire avec eux des partenariats fructueux, axés sur des investissements et des programmes rigoureusement définis associant les secteurs public et privé dans les pays concernés.

Quant à ceux qui, bien qu’au fait de la vérité, s’ingénient néanmoins à colporter nombre de mystifications, notamment que le Maroc débourserait des sommes considérables en Afrique, au lieu de les allouer aux Marocains, il est clair que ce n’est pas l’intérêt du pays qui les guide.

En réalité, l’orientation du Maroc vers l’Afrique ne changera rien à nos positions et ne se fera pas au détriment des priorités nationales. A l’inverse, elle apportera une plus-value à l’économie nationale et contribuera à renforcer les relations de notre pays avec sa profondeur africaine.

D’ailleurs, ce choix judicieux s’est répercuté directement et de façon positive sur la question de notre intégrité territoriale, comme en témoignent les positions des pays à ce sujet et les décisions de l’Union Africaine y afférentes.

Cette nouvelle donne a eu pour effet de renforcer la dynamique que ce dossier connaît au niveau des Nations Unies.

Placée sous le signe de la fermeté et de la rigueur, 2016 a été aussi l’année de l’acte joint à la parole au vu de la manière dont ont été contrées les manœuvres engagées pour porter atteinte à nos droits. Pour 2017, c’est l’année de la clarté par excellence et du retour aux principes et aux termes référentiels retenus pour le règlement de ce conflit artificiel suscité autour de la marocanité du Sahara.

Cette approche ferme et claire a permis de remettre le processus de règlement onusien sur la bonne voie et de barrer la route aux menées qui cherchent à le dévier vers un horizon inconnu.

Cette orientation a été réaffirmée en avril dernier dans le rapport du Secrétaire général des Nations Unies et à travers les résolutions du Conseil de sécurité. Outre le respect des références encadrant le processus de règlement engagé et l’appréciation positive de l’Initiative d’autonomie marocaine perçue comme un cadre de négociation valable, l’accent a été mis sur l’établissement des responsabilités juridiques et politiques qui incombent à la partie véritablement impliquée dans ce conflit régional.

Menée à la fois avec sérénité et fermeté, la gestion proactive de la crise d’El-Guergarate a permis, par ailleurs, de faire échec aux tentatives destinées à altérer la situation qui prévaut dans notre Sahara, et de démystifier la chimère entretenue par les ennemis du Maroc autour de supposés « territoires libérés ».

Parallèlement, la proposition marocaine d’autonomie bénéficie d’un appui international soutenu, illustré par le nombre croissant de pays ayant retiré leur reconnaissance à cette entité fantomatique, ainsi que par la régularisation du cadre juridique régissant le partenariat économique entre le Maroc et bon nombre de grandes puissances.

Cher peuple,

La Révolution du 20 août n’a pas été uniquement un événement saillant dans l’histoire du Maroc. Elle a eu aussi des conséquences majeures et des prolongements significatifs dans les sphères maghrébine et africaine.

Aujourd’hui, nous avons grand besoin de faire nôtres les valeurs de sacrifice, de fidélité et de don de soi permanent pour porter dignement le flambeau de cette Révolution renouvelée sur la scène nationale et continentale.

C’est armés de ces principes et dotés d’un sens poussé du travail collectif que nous serons en mesure de relever les défis complexes qui nous assaillent, de mener à bonne fin le processus de développement global, et de consolider la sécurité et la stabilité que les peuples de la région appellent de leurs vœux.

A ce propos, Nous tenons à saluer le travail sérieux et la mobilisation efficace de la diplomatie marocaine qui œuvre à défendre les intérêts supérieurs du Maroc, à conforter la crédibilité dont il jouit à l’international et à étendre son rayonnement à l’échelle régionale, continentale et internationale.

Cher peuple,

C’est avec une vive émotion et un profond recueillement que Je me remémore, en cette occasion, le souvenir de Ma Famille pendant son exil à Madagascar, où Je me suis rendu en visite l’année dernière.

Au cours de ce séjour, J’ai pu mesurer toute l’affection et la considération sincères que le peuple malgache porte à la Famille Alaouite. J’ai renoué avec des souvenirs émouvants et pris la juste mesure des rapports humains cordiaux tissés à l’époque entre la population malgache et les membres de la Famille Royale, en dépit des conditions pénibles de l’exil et de la contrainte pesante d’être à mille lieues de la Mère Patrie.

Nous avons également une pensée émue et déférente pour les vaillants martyrs de la Patrie, avec en première ligne, Notre Vénéré Grand-Père, Sa Majesté le Roi Mohammed V, et Notre Auguste Père, Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu ait leur âme.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh».

Plus de 28.000 personnes ont été arrêtées du 1er au 18 août par les éléments de la de la Direction nationale de la sûreté nationale (DGSN) dans le cadre des opérations sécuritaires. Ces arrestations ont concerné 7.578 individus faisant l’objet de mandats d’arrêt nationaux pour leur implication dans divers délits et crimes. Ces mis en cause ont été placés en garde à vue.

Au total, 20.944 personnes ont été interpellées en flagrant délit d’actes criminels, dont 7.075 pour possession et trafic de drogues et psychotropes, 1.655 pour agression physique, port de d’arme blanche et vol qualifié. D’autres arrestations ont par ailleurs concerné les  auteurs de crimes sexuels, la conduite en état d’ébriété et les crimes économiques.

Après les précédents appels à manifestation d’intérêt (AMI) dont le sort reste inconnu, l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA) a relancé les deux AMI pour la réalisation d’investissement dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma. Ces projets, rappelons-le, portent sur le développement de 22 unités de production sur une superficie de 470 ha. Le dépôt des dossiers doit être effectué avant le 18 octobre prochain.

Pour rappel, le premier AMI concerne 18 unités de production en mer, situées dans les provinces de Chefchaouen et d'Al Hoceima, alors que le second porte sur 4 unités de production de 15 ha chacune. A noter que l’investissement prévisionnel est estimé à 600 millions avec l’objectif de produire 32.000 tonnes et de créer 500 emplois.

Four Seasons Casablanca est en lice pour le prix du meilleur hôtel et resort de luxe dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). L’établissement est en concurrence avec Al Baleed Resort Salalah by Anantara (Oman), Palazzo Versace Dubai (Emirats arabes unis) et Jumeirah Messilah Beach Hotel & Spa (Koweit). Le prix sera remis lors du Dubai Hotel Show prévu du 18 au 20 septembre prochain. L’événement est organisé par Dmg events et Dubaï World Trade Center (DWTC).

C’est un rapport qui ne va pas arranger les affaires des étudiants de l’Hexagone. Le coût de la vie étudiante a augmenté de 2,09%, soit le triple de l’inflation (0,7%), indique l’enquête annuelle de l’Union nationale des étudiants de France (Unef). La principale raison de cette hausse est l’augmentation des prix du loyer. En effet, dans 37 villes estudiantines, les prix du loyer pour les petites surfaces ont progressé (+7,6% à Limoges, +4,34% à Grenoble, +2,34% à Paris…). En outre, 11 villes ont connu des hausses de loyer et des prix des transports à la fois. Parmi elles figurent Paris, Lyon et Strasbourg qui concentrent 28% des étudiants de France.

Abdelbaki Es Satty, un imam vivant à Ripoll, petite localité où sont originaires plusieurs membres de la cellule terroriste auteure des attentats en Espagne, est vivement recherché. L’homme est soupçonné d’être à l’origine de la radicalisation des auteurs des attaques dans les Ramblas (Barcelone) et à Cambrils, qui ont fait 14 morts et plus de 120 blessés. "La cellule a été démantelée", a affirmé samedi le ministre espagnol de l'Intérieur Juan Ignacio Zoido. Mais la police catalane reste plus prudente, affirmant se concentrer sur l’enquête pour retrouver l’imam. Les investigations permettront de déterminer le rôle joué par ce dernier dans la radicalisation d’enfants d’immigrés marocains. Son domicile a déjà été perquisitionné.

D'après la presse espagnole, l'imam pourrait être l'un des morts de l'explosion de bonbonnes de gaz dans un maison à Alcanar, possible site des opérations logistiques de la cellule terroriste.

En outre, la police espagnole tente toujours de retrouver un des terroristes, Younès Abouyaaqoub, un Marocain de 22 ans dont la photo a été diffusée. Ce dernier est considéré comme le conducteur du camion. Jusqu’à présent, quatre personnes ont été arrêtées pour les besoins de l’enquête.

Le roi Mohammed VI a ordonné l’envoi d’une aide humanitaire au profit de la Sierra Leone, pays ouest-africain fortement touché par les inondations. Quelque 66 tonnes d’aides seront acheminées dès aujourd’hui par les Forces armées royales (FAR), indique le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (MAECI). Dans ce lot, figurent notamment des tentes, des couvertures ainsi que des kits anti-choléra, précise la diplomatie marocaine. Rappelons que ls coulées de boues ont fait plus de 400 morts et détruit plusieurs habitations à Freetown, la capitale sierra-léonaise.

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Un homme armé d’un couteau a attaqué, hier, des passants en pleine rue à Sourgout, en Sibérie occidentale avant d’être abattu par la police. L’assaillant a poignardé sept personnes dans cette ville de 330.000 habitants située à 2.100 km à l’est de la capitale russe, Moscou. Une victime est entre la vie et la mort et trois autres sont gravement blessées, selon les autorités locales. L’attaque a encore été revendiquée par l’organisation terroriste Daech. Toutefois, Moscou a lancé une enquête pour "tentative d’homicide" et non pour "terrorisme". La Russie, soutient du régime de Bachar Al-Assad, est une cible de l’organisation terroriste. Le pays a d'ailleurs renforcé ses mesures de sécurité depuis l’attentat du métro de Saint-Pétersbourg qui avait fait 16 morts en avril dernier.

Le roi Mohammed VI a accordé, samedi 19 août, dans le cadre de la célébration du 64e anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, la grâce à 415 personnes condamnées par différents tribunaux du Royaume, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté. Selon le ministère de la Justice, 343 personnes détenues et 72 autres poursuivies en état de liberté ont bénéficié de cette mesure. Dans le détail, 13 détenus condamnés dans des affaires de terrorisme ont obtenu une grâce sur le reliquat de la peine d’emprisonnement ou de réclusion. Ces derniers avaient participé au programme "Mossalaha" (Réconciliation). Un autre a bénéficié d’une commutation de sa peine de mort en peine limitée à 30 ans "après avoir fait part officiellement de son attachement aux constantes de la Nation, ses valeurs sacrées et ses institutions nationales" et exprimé son rejet de l’extrémisme et du terrorisme.

 La police finlandaise a confirmé aujourd'hui que l'auteur présumé des attaques au couteau perpétrées la veille à Turku (Voir "Attentat en Finlande: un mort et plusieurs personnes poignardées") était un ressortissant marocain. La police a fait savoir qu'elle était en train d'enquêter sur deux assassinats et huit tentatives de meurtre dans le cadre de cette affaire et que la piste terroriste est envisagée. L'homme, âgé de 18 ans, est en soins intensifs au Centre hospitalier universitaire de Turku, a précisé la police.
L'homme a poignardé au hasard des passants sur deux places de Turku vendredi après-midi, tuant deux personnes et en blessant huit autres. La police a révélé que les deux personnes tuées étaient Finlandaises et qu'un Italien et deux Suédois figuraient parmi les blessés.

Le ressortissant marocain de 18 ans accusé était un demandeur d'asile qui voulait s'en prendre à des femmes, a annoncé samedi la police. Deux femmes finlandaises ont été tuées dans l'attaque survenue à Turku (sud-ouest), considérée comme terroriste par les autorités finlandaises. Huit autre personnes ont été blessées, parmi lesquelles les autorités ont comptabilisé six femmes et deux hommes. Les autorités ont également précisé que parmi les huit blessés, il y avait un Italien, un Britannique et un Suédois (et non pas deux comme elles l'avaient annoncé plus tôt dans la journée). La police a arrêté le suspect quelques minutes après l'attaque, le blessant par balles à la jambe. Il a été identifié comme un ressortissant marocain de 18 ans, demandeur d'asile, arrivé en Finlande en 2016.

Un tremblement de terre d'une magnitude 6,4 a été ressenti aujourd'hui au large des Iles Fidji, a annoncé l'Institut américain de géophysique (USGS). Aucune information n'était pour l'heure disponible concernant d'éventuels victimes ou dégâts.
Le séisme, qui a été ressenti à 14h (2h GMT). Les Iles Fidji se trouvent sur la "Ceinture de feu" du Pacifique, une zone où les plaques continentales se chevauchent, provoquant des activités sismiques et volcaniques.

Le consulat du Royaume du Maroc à Tarragone ainsi qu’une mosquée de la localité de Montblanc ont été visés par des actes de vandalisme. La façade du consulat du Maroc à Tarragone a été entachée avec de la peinture rouge, que les fonctionnaires du consulat ont découvert à leur arrivée sur les lieux. La police a été immédiatement avisée et a ouvert une enquête. Les auteurs n’ont pas encore été identifiés. Sur la façade de la mosquée de Montblanc, des écritures à caractère raciste, menaçant de mort les membres de la communauté marocaine ont été découvertes. Ces actes n’ont pas été revendiqués, selon les médias locaux. Le consul du Maroc à Tarragone, Abdelaziz Jatim, a souligné que les services du consulat ont repris leur fonctionnement normal et que les traces de peinture sur la façade du consulat ont été effacées.

Abdelkader Amara effectue ce samedi 19 août une visite de travail pour s'enquérir de l'état d'avancement d’importants projets routiers dans les provinces de Moulay Yacoub et Taounate (les provinces les plus pauvres de la région Fès-Meknès). Renforcement, aménagement et réfection des routes sont à l'ordre du déplacement du ministre du Transport. "Les investissements engagés dans ces deux provinces pour les projets visités avoisinent les 248 millions de DH", déclare Amara. Selon lui, " les visites de chantiers qu'il mène actuellement étaient programmés bien avant le Hirak du Rif". Toutefois, celui-ci a renforcé la cadence. A ce titre, le ministre du Transport est attendu mardi prochain à Fès et Sefrou. Enfin, Amara affirme que "globalement, les accidents sur les routes marocaines sont en baisse".

Y.S.A

Deux personnes sont mortes et huit autres ont été blessées après avoir été poignardées vendredi après-midi dans le centre-ville de Turku, au sud-ouest de la Finlande ( Voir "Attentat en Finlande: un mort et plusieurs personnes poignardées" ), selon un nouveau bilan fourni par la police, qui dit avoir procédé à "plusieurs arrestations". Cependant, il n’a pas précisé le nombre de personnes arrêtées ou le degré de leur implication dans l’incident.
L'agresseur présumé, un jeune homme, est toujours hospitalisé après avoir été blessé par balle par des policiers lors de son interpellation. Les services de sécurité avaient annoncé être en état d'alerte et avoir augmenté le nombre de ses patrouilles, tout en recommandant aux habitants de Turku, sixième plus grande ville de la Finlande, d'éviter de se rendre dans le centre-ville.
Lors d’une conférence de presse, la police nationale a déclaré qu’elle "ne peut pas dire à ce stade de l'enquête", s’il s’agit ou pas d’un acte terroriste, notant que les enquêteurs ignorent jusqu'à présent les motifs du suspect.
"Nous n'avons pas encore confirmé son identité. Nous sommes en contact avec le service de l'immigration car il semblerait qu'il soit étranger", a souligné la ministre de l'Intérieur, Paula Risikko.
 

Le volume du trafic aérien dans l’aéroport Marrakech-Menara a enregistré à fin juillet 2017 une hausse de 9,39% comparativement à la même période de l’année précédente. Selon des statistiques de l’Office national des aéroports (ONDA), quelque 2.410.250 passagers ont transité par cet aéroport international depuis le premier janvier jusqu'au 30 juillet 2017 contre 2.203.354 voyageurs durant la même période en 2016.
Pour le seul mois de juillet dernier, l’aéroport Marrakech-Menara a enregistré un volume du trafic aérien de l’ordre de 322.758 voyageurs contre 291.643 passagers durant la même période de l’année précédente, soit une hausse de 10,67%.
Par ailleurs, l’aéroport international Marrakech-Menara a enregistré 14,46% du total du mouvement d’avions des aéroports du Royaume, se classant ainsi en deuxième position au niveau national juste après l’aéroport Mohammed V de Casablanca (49,60%).
Concernant le top 5 des routes aériennes internationales en juillet 2017 au niveau national, la ligne aérienne Marrakech-Paris Orly s’est classée troisième avec 47.047 passagers, soit 2,65% de l’ensemble du trafic aérien au Maroc.
 

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Comme à l’accoutumée, les Casablancais seront nombreux à se déplacer à l’occasion de l’Aid Al-Adha, qui sera célébré dans moins de deux semaines. Pour ce faire, des mesures d’exception sont prévues pour un trafic fluide en cette période de pression sur les moyens de transport. En effet, les sociétés de transport à Casablanca optent pour la réservation d’avance. Néanmoins, il demeure nécessaire d’obtenir au préalable des agréments exceptionnels pour les transporteurs pour faire face à la forte demande en transport à cette occasion. À l’approche de cette fête religieuse, les gares routières de la métropole connaissent une affluence inhabituelle des voyageurs qui optent pour l’acquisition d’avance de leurs billets afin d’éviter les débordements, les longues queues devant les guichets et autres mauvaises surprises. Ces réservations concernent surtout les destinations du sud du Maroc, dont en tête Ouarzazate, Er-Rachidia, Zagora, Taroudant et Tiznit.
Quelque 1.300 agréments exceptionnels pourraient être accordés aux différentes sociétés de transport par autocar à Casablanca en vue d’assurer le déplacement des voyageurs à cette occasion.
Évoquant la question des prix des billets, le directeur de la gare routière Ouled Ziane, Abdellatif Saf a expliqué que ce prix est fixé par le département des transports et que toute augmentation du tarif par des tiers est « illégale ».

Le ministre de la Santé, El Houcine Louardi, a présidé vendredi, la cérémonie de mise en service d’un nouvel hôpital à Médiouna pour un coût de réalisation estimé à 57 millions de dh.
Construit sur une superficie de 23.479 m2, cette structure hospitalière d’une capacité de 45 lits est dotée d’équipements biomédicaux, dont un scanner, une unité de médecine, une unité mère et enfant, une unité de chirurgie, un service des urgences ainsi que deux unités de radiologie.
L’hôpital est doté notamment d’un bloc opératoire, 4 salles de consultations externes, une unité de stérilisation, un espace d’accueil, un laboratoire équipé et une morgue avec salle d’autopsie.
Louardi a souligné que cette structure profitera à une population de 200.000 personnes, précisant que les habitants des communes de Tit-Melil, Lahraouyine, Médiouna et des communes rurales de Mejatia Ouled Taleb et Sidi Hejjaj Ouled Hassar étaient forcées de se déplacer à Casablanca pour leurs besoins en matière de santé.
 

Trois ressortissants marocains figurent parmi les personnes blessées dans l’attentat perpétré jeudi à Barcelone, a-t-on appris de source consulaire marocaine dans la capitale catalane.
Il s’agit, selon la même source, d’une femme dénommée Rquia Ouhou âgée de 43 ans et résidante en Espagne, ainsi que d’un homme dénommé Omar El Hamzaoui et de son fils de six ans, Aboubakr, vivant à Montpellier et qui étaient en vacances à Barcelone. Les trois victimes marocaines sont admises dans des hôpitaux de Barcelone où elles reçoivent les soins nécessaires.
Le jeune garçon marocain a été fauché par la fourgonnette utilisée dans l’attentat de Barcelone et se trouve dans un état "très critique".
Les victimes des attentats perpétrés jeudi et vendredi en Catalogne sont d'au moins 35 nationalités (Voir "Attentats de Barcelone: des marocains parmi les victimes"): treize personnes ont été tuées dans l'attaque à Barcelone et une quatorzième a succombé à ses blessures dans l'attentat de Cambrils, près de Tarrgone, et les deux attaques ont fait plus de 100 blessés.

Plusieurs personnes ont été poignardées à Turku en Finlande et un suspect a été arrêté, a annoncé vendredi la police finlandaise. Une personne a été tuée et plusieurs autres blessées après qu’un homme a poignardé au centre-ville de Turku, dans le sud-ouest de la Finlande, ont rapporté les médias locaux
« La police a tiré dans les jambes de l’auteur suspecté du crime. La personne a été arrêtée. Il est recommandé d’éviter le centre de Turku », écrit la police sur Twitter, sans évoquer le nombre de victimes. Turku est une ville moyenne dans l’ouest de la Finlande.

Le bilan des attentats perpétrés jeudi et vendredi à Barcelone et Cambrils, dans la région de Catalogne (nord-est de l'Espagne) est passé à 14 morts, selon un nouveau bilan de la direction générale de la protection civile de la Catalogne.
Ces attentats ont fait également une centaine de blessés de 34 nationalités dont des marocains d'après le tweet de la protection civile espagnole.
 

Six Vietnamiens, dont trois enfants, ont péri et deux autres ont été blessés aujourd’hui dans l’explosion d’une bombe américaine datant de la guerre du Vietnam. L’explosion est survenue alors que les victimes tentaient de démonter la bombe qu’ils ont trouvée sur leur terre, et qui est restée active plus de quarante ans après la guerre du Vietnam. La police a refusé de commenter cet accident qui a également provoqué l’effondrement d’une maison. Plus de 42.000 Vietnamiens ont été tués, et plus de 62.000 blessés dans des explosions de bombes américaines restées actives depuis la fin de la guerre du Vietnam en 1975, selon des statistiques du gouvernement vietnamien. La moitié des 15 millions de tonnes de bombes lancées sur le pays pendant la guerre est toujours enfouie dans le sol, surtout dans le centre du pays.

A l'approche de l'Aid Al Adha, l’évaluation de l’offre et de la demande en ovins et caprins au niveau de la région Casablanca-Settat fait ressortir que les disponibilités couvrent largement la demande, en raison d’une excellente campagne agricole ayant impacté les disponibilités fourragères pour le cheptel, en particulier les parcours et les jachères. Selon la Direction régionale de l’Agriculture de la région Casablanca-Settat, l’effectif préparé dans la région pour l’Aid Al Adha est de 516.000 têtes ovines et 8.600 têtes caprines, en légère hausse par rapport à l’année écoulée. La Direction, qui attribue cette hausse aux conditions climatiques de la campagne agricole favorable pour le développement des parcours et jachères, a indiqué que les prix en vigueur actuellement (Dh/Kg) varient entre 39 et 45 dhs selon la race, le sexe et l’âge. La région de Casablanca-Settat est l’une des plus importantes régions de l’élevage ovin du Maroc et notamment le Sardi, principale race ovine élevée sur les plateaux de l’Ouest marocain, à savoir la région Béni Meskine, berceau initial, du Tadla, des Sraghna ou encore Rhamna. La race Sardi est rustique et bien adaptée aux parcours pauvres, notamment ceux des plateaux du Centre-Ouest du pays.

Lancée en 2015, la réalisation du barrage M’dez, dans la commune de Tazouta (province de Sefrou), atteint un taux de réalisation financier de 30%. C’est ce qu’a affirmé le chef du chantier, jeudi 17 août, devant Charafat Afilal. La secrétaire d’Etat chargée de l’eau fait du terrain. Elle s’est rendue d’abord dans la région de l’Oriental, puis Al Hoceima, Azilal et 4 autres provinces. Hier, la responsable gouvernemental s’est déplacée à Sefrou, Tazouta et Ribat Al Khayr. Sur le site du futur barrage, elle a déclaré à la presse que celui-ci sera fin prêt en 2019. Selon elle, «celle nouvelle infrastructure permettra l’alimentation en eau potable de la population de la province, l’irrigation des périmètres agricoles et la protection contre les inondations des zones situées à l’aval».

Y.S.A

Les amendes continuent de pleuvoir sur les cabinets d’audit et de certification des comptes, que le langage courant regroupe sous le nom de «big four» (les quatre grands, qui dominent le marché mondial de l’audit et de la certification: PricewaterhouseCoopers, Deloitte, KPMG, et Ernst & Young). 
C’est au tour cette semaine de KPMG sanctionné par la SEC, l’autorité des marchés financiers aux Etats-Unis. KPMG a étudié en 2011 les comptes d’une société pétrolière, Miller Energy Resources. Comptes que KPMG a certifiés alors qu’ils comportaient plusieurs surévaluations d’actifs. L’entreprise les avait en effet inscrits pour des sommes 100 fois supérieures à leurs valeurs réelles ! La SEC a estimé que «les faits présentés aux auditeurs auraient dû au moins susciter des questions de leur part». Si l’amende a du sens, malgré le long délai de sanction, le montant  n’est pas extraordinaire pour autant: 6,2 millions de dollars.

Le même jour, le Financial Reporting Council (le régulateur  britannique indépendant, spécialisé pour les sociétés d’audit, commissariat aux comptes…), a infligé une amende de l’équivalent de 6,6 millions de dollars à PricewaterhouseCoopers (PwC) pour diverses fautes commises lors de la vérification des comptes de RSM. RSM est un nouveau cabinet d’audit qui vient de se constituer avec Grant Thornton. Le nouveau groupement veut rejoindre le peloton de tête mondial et rétablir les  «big five», existant avant la faillite d’Arthur Andersen, suite au scandale des comptes frauduleux d’Enron en 2001.

Au Maroc, ni le CDVM, ni l’AMM (qui l’a remplacé) n’ont infligé de sanction à un cabinet d’audit. Et ce bien que le ministre des Finances lui-même ait qualifié la faillite de la Samir d’escroquerie. En revanche, en 2008, un cabinet, AMCS de A. Kharbouch, a dénoncé une escroquerie qui se préparait lors d’une introduction en bourse, celle de GSI (à ne pas confondre avec Gfi, le fabricant de solutions informatiques marocain, largement implanté dans le monde).

Deux attentats à la voiture bélier ont été commis à quelques heures d’intervalle en Catalogne, dans le nord-est de l’Espagne, faisant 13 morts et une centaine de blessés dans le cœur touristique de Barcelone, alors que cinq « terroristes présumés » ont été abattus dans la station balnéaire à Cambrils (Voir "Attentat de Barcelone : Au moins 13 morts"). L’attentat a été rapidement revendiqué par le groupe jihadiste Etat islamique. Deux suspects, un Espagnol et un Marocain, ont été arrêtés par la police dans deux localités éloignées de 100 et 200 km de Barcelone.
Dans la nuit, la police annonçait avoir abattu cinq « terroristes présumés » à Cambrils, située à 120 km au sud de Barcelone. « Les terroristes présumés circulaient dans une Audi A3 et ont apparemment renversé plusieurs personnes avant de se heurter à une patrouille des Mossos d’Esquadra et la fusillade a commencé », a annoncé un porte-parole du gouvernement régional. Certains d’entre eux portaient des ceintures d’explosifs.

Six civils et un policier ont été blessés lorsque la voiture a fauché vers 00H00 (22H00 jeudi) des piétons sur la promenade de bord de mer de cette station touristique. Un des civils blessés est dans un état critique.

Les victimes --morts et blessés-- sont au moins de 18 nationalités différentes, a-t-on appris auprès des services espagnols de protection civile.
Le porte-parole de la police a annoncé qu’un Marocain, Driss Oukabir, avait été arrêté à Ripoll, à une centaine de kilomètres au nord de Barcelone. Un autre suspect, né à Melilla, une enclave espagnole au Maroc, a été arrêté à 200 km au sud de Barcelone, après l’explosion d’une maison dont les occupants préparaient apparemment un engin explosif selon la police.

Au moins 13 personnes ont été tuées et plus d’une cinquantaine blessées dans l’attentant qui a touché Barcelone cet après-midi, selon le gouvernement local. Une fourgonnette a percuté la foule sur la place de Catalogne (Ramblas). Le conducteur a ensuite pris la fuite. Plusieurs médias espagnols annoncent l’arrestation d’un suspect, qui aurait loué le véhicule. Pour le moment, la police catalane n'a pas fourni de détails sur ce suspect. Elle a toutefois précisé qu'aucun suspect n'était retranché dans un bar comme cela a été dit au début de l'opération policière. Quelques heures après l'attentat, l'organisation terroriste Daech a revendiqué l'attaque via son agence officielle Amaq.

Deux hommes armés seraient actuellement retranchés dans un bar à Barcelone où s’est produite une attaque à la camionnette (Voir "VIDEO - Une camionnette fonce dans la foule à Barcelone") . D’après les médias espagnols, des tirs ont été entendus dans le secteur de La Boquera. Aucun lien n’a encore été établi entre l’attaque à la fourgonnette et les tirs.

Une fourgonnette a percuté aujourd'hui des dizaines de personnes qui se trouvaient dans le centre ville de Barcelone, faisant plusieurs blessés, a annoncé la police. Les services d'urgence ont recommandé d'éviter les alentours de la Place de Catalogne et ont demandé la fermeture des stations de métro et de trains dans le secteur. Selon la police, il s'agit d'une "attaque terroriste". Deux morts ont été répertoriés pour le moment. Le bilan risque de s'alourdir.

Un "manque terrible" de sang touche actuellement les hôpitaux du Royaume, avertit le ministère de la Santé. Cela coïncide avec la période estivale marquée par le nombre élevé de blessés dans les hôpitaux à cause des accidents routiers. Le département d’El Houcine El Louardi rappelle notamment qu’une campagne de sensibilisation au don de sang a été initiée avec le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) et les centres régionaux. Toutefois, il déplore l’utilisation d’anciennes photos de poches de sang dispersées à l’entrée du centre de transfusion sanguine de Meknès sur les réseaux sociaux, accompagnées de "commentaires erronés". Ces actes pourraient "avoir conséquences néfastes" sur la vie et la sécurité des citoyens, regrette ainsi la tutelle.

La police espagnole a annoncé aujourd’hui le démantèlement d’un réseau spécialisé dans le trafic de migrants entre le Maroc et l’Espagne. Les trois passeurs interpellés ont utilisé des jet ski pour transporter deux migrants via le détroit de Gibraltar (18 km). Ces derniers payaient 5.000 euros chacun pour ce voyage et étaient "privés de liberté" dès leur en Espagne en attendant que leurs proches paient le réseau. Deux autres mis en cause sont parvenus à fuir au moment de l’arrestation et sont visés par un mandat d’arrêt international, précise la police. La nationalité des passeurs n’a pas été dévoilée.

Fermé depuis le 10 août dernier en raison des incursions successives de migrants à Sebta, le poste-frontière de Tarajal a été rouvert aujourd’hui. Les commerçants ont repris leur approvisionnement normal ce matin, indiquent les autorités locales. Pour cette journée, seuls les hommes sont autorisés à venir acheter des marchandises. Ces derniers ont le droit de se rendre à Sebta les mardis et jeudis, alors que les lundis et mercredis sont exclusivement réservés aux femmes. Tarajal reste le principal point de passage des commerçants qui achètent des marchandises dans le présidé.

La nouvelle stratégie en matière de sécurité routière (2017-2026) a été présentée à Marrakech. Celle-ci, rappelons-le, vise à réduire d’un quart le nombre de morts sur les routes à l’horizon 2021 et de moitié en 2026. La nouvelle stratégie s’articule autour de cinq axes relatifs aux piétons, aux motocyclistes, aux accidents dont est impliqué un seul véhicule, au transport professionnel ainsi qu’aux accidents dont sont victimes les enfants de moins de 14 ans. Chaque année, près de 4.000 morts sont enregistrés sur les routes marocaines. Afin de faire baisser ce nombre, un premier plan quinquennal (2017-2021) de sécurité routière a également vu le jour.

"Les personnes en situation de handicap (PESH) rencontrent de nombreuses difficultés et obstacles pour l’accès à l’éducation, notamment les procédures d’inscription dans les écoles, les mesures d’accompagnement et les aménagements raisonnables". C’est ainsi que le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a présenté la situation des PESH au Maroc, lors de la 18e session du Comité des droits des personnes handicapées qui se tient à Genève. D’après l’instance, malgré les avancées dans les textes, l’application des dispositions prend du retard, notamment dans le domaine de l’employabilité des PESH. Ainsi, le CNDH recommande l’adoption dans la prochaine loi de finances, des mesures et des indicateurs relatifs à l’inclusion des PESH dans l’emploi public et privé. Elle a par ailleurs attiré l’attention sur la situation de la femme handicapée qu’elle estime "doublement discriminée".

Depuis le lancement de l’opération Marhaba le 5 juin dernier, 2,2 millions de MRE ont regagné le Maroc via les différents points de passage au 14 août. Il s’agit d’une hausse de 5% des arrivées par rapport à la même période de 2016, indique la Fondation Mohammed V pour la solidarité. Au port de Tanger Med, 993.661 passagers, dont 884.442 MRE et 260.298 véhicules, ont été enregistrés dans les deux sens. À noter que le pic journalier a été atteint à fin juillet lors de la phase départ, avec 30.000 passagers et 7.500 véhicules.

Les créances non payées au titre de la subvention du gaz butane et du sucre s'élèvent à 2 milliards de DH dont 1,35 milliard au titre de la compensation du gaz butane. Elles représentent un peu plus de 2 mois de subvention. Sur 14,65 milliards de DH de subvention prévus par la loi de finances, la Caisse de compensation a reçu 8,95 milliards à fin juillet. Ce qui représente 61% de l'enveloppe globale de la compensation. Selon la Caisse de compensation, 6 milliards couvrent la subvention du gaz et 2,95 milliards le sucre.

K. M

L’agence MCA Morocco a lancé un appel d’offres pour la mise en œuvre d’un système d’entretien et de maintenance des infrastructures et équipements scolaires. Le marché concerne les établissements de l’enseignement secondaire bénéficiaires du programme Compact II, dont le budget global s’élève à 532 millions de dollars. "Le système préconisé pourrait être généralisé à l’ensemble des établissements scolaires après son expérimentation", explique MCA Morocco. Un contrat initial de 10 mois sera attribué et pourrait être prolongé pour une période maximale de 56 mois. La date limite de dépôt des propositions est fixée au 12 octobre prochain.