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Changement par le haut
Changement par le haut Par Mohamed Ali Mrabi
Le 04/07/2025

Former, structurer, collaborer, financer et encadrer. Ce sont les mots-clés si le Maroc veut tirer pleinement profit des opportunités qu’... + Lire la suite...

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Sanlam Maroc : Repli du C.A au 1er trimestre

Par L'Economiste| Le 28/05/2025 - 16:40 | Partager
Sanlam Maroc : Repli du C.A au 1er trimestre

Sanlam Maroc a réalisé un chiffre d'affaires global en repli au premier trimestre. Les revenus ont atteint 2,08 milliards de DH, en baisse de 3,1% par rapport au 1er trimestre 2024. Cette situation s'explique, essentiellement, par la diminution du chiffre d'affaires de la branche Vie liée à l'activité bancassurance, indique l'assureur. En revanche, les placements affectés aux opérations d'assurance s'élèvent à 17,045 MDH en croissance de +1,1% par rapport à fin décembre 2024. A noter que les provisions techniques nettes de la part des cessionnaires progressent de +3,9% par rapport à fin décembre 2024.

Attijariwafa bank : Bon cru du RPNG au 1er trimestre

Par L'Economiste| Le 28/05/2025 - 16:38 | Partager
Attijariwafa bank : Bon cru du RPNG au 1er trimestre

Attijariwafa bank affiche des résultats en progression au premier trimestre. Le produit net bancaire (PNB) du Groupe atteint 9,0 milliards de DH, en hausse de 5,9% (+9,3% à cours de change constants) en glissement annuel.

"Cette hausse est principalement liée au bon comportement de la collecte de l'épargne et du financement de l'économie dans l'ensemble des pays de présence, mais également à la progression soutenue des activités de marché dans un contexte de baisse des taux au Maroc", explique le Groupe bancaire. Dans le détail, les dépôts et crédits consolidés ont augmenté respectivement de 8,6% et de 8,2%.

Concernant les activités de marché, leur résultat bondit de 19,4 %, pour atteindre 1,6 milliard de DH. Le coefficient d'exploitation s'améliore d'un point, pour s'établir à 34,2%, contre 35,3% à la même période de l'année précédente, grâce à une bonne maîtrise des coûts. Le coût du risque s'établit à 0,82 % à fin mars 2025, contre 0,98 % un an auparavant.

La banque affiche un résultat consolidé de 3,3 milliards de DH et un résultat net part du groupe (RNPG) de à 2,8 milliards de DH, en croissance de 14,7 % et de 14,1 %.

Par ailleurs, AWB affiche une solidité financière qui se renforce avec des fonds propres consolidés de 76,2 milliards de DH à fin mars 2025, contre 69,0 milliards de DH un an auparavant, soit une augmentation de 10,5 %. La rentabilité des actifs (RoaA2) s'établit à 1,82 % à fin mars 2025, contre 1,75 % un an plus tôt, et la rentabilité sur les fonds propres tangibles (RoTE3) atteint 22,7 %, contre 22,0 % au premier trimestre 2024.

Sahara : Le Sénégal réitère sa position

Par L'Economiste| Le 28/05/2025 - 16:34 | Partager
Sahara : Le Sénégal réaffirme sa position

Le Sénégal a réaffirmé son soutien à l’Initiative marocaine d’autonomie comme solution de compromis au différend autour du Sahara marocain. Lors du séminaire régional du Comité des 24 de l’ONU à Dili,  le diplomate sénégalais Diamane Diome a souligné que cette initiative, qualifiée de sérieuse et crédible par le Conseil de sécurité depuis 2007, respecte le droit international et la Charte des Nations Unies.

Il a par ailleurs rappelé que plus de 117 pays soutiennent cette initiative, dont deux membres permanents du Conseil de sécurité,  en ajoutant : “cette dynamique de soutien assumé à une cause juste, mon pays se réjouit d’avoir ouvert, le 5 avril 2021, à côté de plus de trente autres Etats membres des Nations Unies, un Consulat général dans le Sahara marocain”. 

De plus, Dimanane Diome aussi salué les progrès réalisés par le Maroc en matière de droits de l’Homme, les projets de développement dans les provinces du Sud, ainsi que la participation des représentants élus du Sahara aux travaux onusiens.

 

L'Académie du Royaume du Maroc : Investiture de cinq nouveaux membres

Par L'Economiste| Le 28/05/2025 - 16:05 | Partager
L Photo d'illustration

L’Académie du Royaume du Maroc a accueilli officiellement cinq nouveaux membres lors d’une séance solennelle tenue à Rabat : Daniel Rivet, Mohamed Kenbib, Mohamed Sghir Janjar, Mohamed Loulichki et Ali Benmakhlouf. Cet événement marque une nouvelle étape dans la réorganisation de l’Académie, avec l’ambition d’enrichir le débat intellectuel national par des profils d’exception.

Chaque membre a présenté une réflexion liée à son domaine d’expertise. Daniel Rivet a interrogé l’idée d’Europe entre héritages coloniaux et aspirations universalistes. De leur côté, Mohamed Kenbib a insisté sur le rôle central de l’Histoire dans la construction identitaire et Mohamed Sghir Janjar a exploré l’impact du numérique sur l’éducation.

S'agissant de Mohamed Loulichki, il a analysé les défis actuels du multilatéralisme et de la gouvernance mondiale.Enfin, Ali Benmakhlouf a abordé les rapports entre logique, éthique et organisation sociale.

 

Virgin Megastore lance son 10e magasin

Par L'Economiste| Le 28/05/2025 - 14:55 | Partager
Virgin Megastore lance son 10e magasin

Virgin Megastore Maroc, l’enseigne de distribution de produits hitech, culturels et de loisirs, poursuit son développement au Maroc. Elle vient d'inaugurer son 10ᵉ magasin dans le Royaume, son 3ᵉ à Casablanca.

Implanté au cœur du Triangle d'Or, ce nouvel espace de 450 m² est le fruit d’un investissement de 9 millions de DH. Il traduit la volonté de Virgin Megastore Maroc d'enrichir l’offre Hitech et culturelle et de renforcer son ancrage dans le secteur dynamique du retail, indique l'enseigne. « L’ouverture de ce nouveau magasin s’inscrit dans notre ambition d’offrir à nos clients bien plus qu’un lieu d’achat. Nous voulons leur proposer un véritable lieu de vie, d’échange et de découverte. À travers ce concept innovant, nous souhaitons créer une nouvelle communauté autour de la passion pour les technologies, le lifestyle et la culture », déclare Asmâa Azmi, Chef du Département Marketing & Communication au sein de Virgin Megastore Maroc.

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Ciments du Maroc : Les principales résolutions de l'AGO

Par L'Economiste| Le 28/05/2025 - 14:45 | Partager
Ciments du Maroc : Les principales résolutions de l

Ciments du Maroc a validé les comptes de l’exercice 2024 lors de son Assemblée Générale Ordinaire du 26 mai 2025, marqués par un résultat net de près de 899,5 millions de DH. Les actionnaires ont également approuvé la distribution d’un dividende de 60 dirhams par action, dont le versement est prévu à partir du 29 juillet 2025.

Toutes les résolutions ont été adoptées, à l’exception de la sixième, modifiée en séance pour entériner la démission de Mohamed Chaïbi du Conseil d’administration, dont le remplacement sera assuré par cooptation. L’Assemblée a aussi pris acte de la démission de Fipar Holding, sans désignation de successeur, et a procédé au renouvellement des mandats de plusieurs administrateurs.

À la suite de l’Assemblée, le Conseil d’Administration a désigné Hakan Gürdal comme Président, en remplacement de Chaïbi, et a coopté Francesco Brambilla en tant qu’administrateur. Il a par ailleurs décidé de ne pas reconduire Mohamed Boujanoui dans ses fonctions de DG Délégué.

Ciments du Maroc : Le C.A. progresse de 14% au T1-2025

Par L'Economiste| Le 28/05/2025 - 14:37 | Partager
Ciments du Maroc : Le C.A. progresse de 14% au T1-2025

Ciments du Maroc réalise des indicateurs en hausse au premier trimestre (T1-2025). Bénéficiant d’un secteur de la construction très dynamique dans le Royaume, le chiffre d’affaires non consolidé et non audité du groupe a atteint 991,7 millions de DH, en croissance de 14% en glissement annuel.

Concernant les investissements, ils s’établissent à 7,4 millions de DH au T1-2025, en retrait de 37,3 % par rapport à la même période de l’année précédente et correspondent principalement à des investissements d’efficience énergétique. L’endettement financier s’élève à 37,4 millions de DH et correspond aux découverts bancaires.

Parcours client e-commerce : Damane cash et Express Relais unissent leurs forces

Par L'Economiste| Le 28/05/2025 - 14:04 | Partager
Parcours client e-commerce : Damane cash et Express Relais unissent leurs forces

Damane Cash et Express Relais ont scellé un partenariat stratégique destiné à révolutionner l’expérience e-commerce au Maroc. En alliant leurs compétences respectives dans les domaines financier et logistique, les deux entreprises visent à proposer un parcours client optimisé, alliant livraison rapide et remboursements en espèces instantanés.

Dans un contexte marqué par l’essor du commerce en ligne et l’accélération de la digitalisation, cette alliance ambitionne d’améliorer la gestion du paiement à la livraison (Cash on Delivery) tout en élargissant la couverture logistique d’Express Relais grâce à un réseau de plus de 148 consignes automatiques, implantées dans des lieux clés tels que les gares, centres commerciaux et établissements d’enseignement.

L’intégration de la plateforme de Damane Cash permet de rendre quasi immédiats les retours de fonds perçus à la livraison, offrant ainsi aux e-commerçants une meilleure gestion de leur trésorerie et davantage de flexibilité pour financer leurs activités. 
Par ailleurs, le dispositif comprend aussi un suivi en temps réel des transactions, la traçabilité des livraisons, ainsi qu’un service client accessible 24h/24.

 

Commerce extérieur : Le gouvernement lance la feuille de route 2025-2027

Par L'Economiste| Le 28/05/2025 - 13:45 | Partager
Commerce extérieur : Le gouvernement lance la feuille de route 2025-2027

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé, mercredi à Casablanca, le lancement de la feuille de route 2025-2°27 du commerce extérieur.

En présence du gotha gouvernement, Akhannouch a souligné que ce programme s’inscrit dans le cadre de la vision de SM le Roi Mohammed VI, « qui accorde une importance particulière à l’ouverture économique du Royaume ». La feuille de route vise à atteindre trois objectifs stratégiques. Il s’agit de la création de quelque 76.000 postes d’emploi nouveaux, l’élargissement de la base exportatrice avec à la création, chaque année, de 400 nouvelles sociétés d’export et la réalisation de plus de 80 milliards de DH supplémentaires. Le Maroc a déjà identifié un potentiel inexploité de plus de 120 milliards de DH dans 22 pays. L’Afrique représente d’ailleurs un potentiel inexploité de 12 milliards de DH.

Ce programme vise aussi à accélérer la digitalisation du commerce extérieur, et à créer des bureaux régionaux pour accompagner cette mesure. En outre, il porte sur la promotion des exportations des secteurs de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire.

 

Agritech, formation, fertilité des sols : OCP Africa transforme l’agriculture ivoirienne

Par L'Economiste| Le 28/05/2025 - 11:34 | Partager
Agritech, formation, fertilité des sols : OCP Africa transforme l’agriculture ivoirienne

À l’occasion de la 7ᵉ édition du Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (SARA), OCP Africa met en avant ses réalisations majeures en Côte d’Ivoire. Depuis plus de dix ans, le groupe marocain accompagne la transformation du secteur agricole ivoirien à travers des projets innovants axés sur la durabilité, la formation, la recherche et l’accompagnement des agriculteurs. Son stand attire de nombreux visiteurs désireux de découvrir les résultats concrets de cet engagement.

Parmi les projets phares : la future « Digital Farming School » à Yamoussoukro, gérée avec l’UM6P et l’INPHB, vise à former gratuitement les jeunes Ivoiriens en Agritech, tandis que le Farming Innovation Program soutient la création de startups agricoles. En parallèle, une stratégie scientifique rigoureuse permet à OCP Africa d’adapter ses solutions : cartographie de 2,5 millions d’hectares, développement de 23 formules d’engrais sur-mesure, et démonstration sur 600 parcelles, avec un gain de productivité agricole estimé à 36 %.

OCP Africa multiplie également les investissements industriels, notamment avec la construction d’une usine de mélange et ensachage d’engrais à Abidjan, prévue pour fin 2025. Cette infrastructure de 150 000 tonnes/an répondra aux besoins de la Côte d’Ivoire et de la sous-région, en soutenant une utilisation raisonnée des engrais et en renforçant l’autonomie agricole locale.

Enfin, l’installation progressive de Centres de Services Agricoles (CSAs) nouvelle génération permet de proposer aux agriculteurs un accompagnement complet : intrants, microfinancement, mécanisation, formation, assurance et accès au marché. Trois hubs et plus de 50 antennes satellites seront déployés pour consolider cette stratégie, marquant l’ancrage durable d’OCP Africa dans l’écosystème agricole ivoirien.

M.Ba.

 

Naïma Bouhmala tire sa révérence

Par L'Economiste| Le 28/05/2025 - 11:32 | Partager
Naïma Bouhmala tire sa révérence

L’actrice marocaine Naïma Bouhmala est décédée ce mercredi à l’âge de 77 ans, après une longue maladie, a annoncé sa famille. Véritable pilier de la scène artistique nationale, elle s’était illustrée au théâtre avant de conquérir la télévision et le cinéma.

Le public marocain se souviendra de ses rôles marquants, notamment dans Hdidane et A Casablanca les anges ne volent pas. Son départ laisse un grand vide dans le paysage culturel du Royaume.

 

Maroc : La BAD prévoit une croissance de 3,9% en 2025

Par L'Economiste| Le 28/05/2025 - 10:03 | Partager
Maroc : La BAD prévoit une croissance de 3,9% en 2025

L’économie marocaine devrait croître de 3,9 % en 2025,  selon les prévisions de la Banque africaine de développement (BAD). 

Cette croissance devrait être portée par une demande intérieure dynamique, des investissements soutenus, une amélioration attendue de la campagne agricole mais également la vitalité des secteurs non agricoles. 

Cependant, la croissance devrait légèrement ralentir à 3,7 % en 2026, en raison de la baisse des exportations relatives à la hausse des droits de douane américains.

Concernant l'inflation, elle est estimée à 2 % en 2025 et 2,3 % en 2026, tandis que le déficit budgétaire continuerait de diminuer pour atteindre 3,6 % du PIB en 2025 puis 3,3 % en 2026, grâce à la hausse des recettes fiscales et à la baisse des subventions sur le gaz butane.

Néanmoins, le déficit du compte courant devrait s'aggraver, passant à 2,1 % du PIB en 2025 et 2,6 % en 2026, en lien avec la hausse des importations liée aux projets d'infrastructure. 

La BAD souligne toutefois que ces perspectives restent vulnérables aux aléas climatiques et à une faible demande extérieure, appelant à renforcer la gestion des ressources en eau, à mieux anticiper les chocs climatiques et à diversifier davantage les échanges commerciaux.

Fowfa : Une deuxième édition portée par des voix fortes

Par L'Economiste| Le 28/05/2025 - 09:47 | Partager
Fowfa : Une deuxième édition portée par des voix fortes

La deuxième édition du Future of Work Forum Africa (Fowfa) s’est tenue les 15 et 16 mai derniers à Casablanca, réunissant 1400 participants, 85 intervenants et 30 exposants autour du thème central : l’Harmonie. 

L'objectif de cet événement est d'en faire un espace de transmission, de débat et de co-construction, où la parole est libérée et où les dynamiques collectives prennent tout leur sens.

L’événement a rassemblé startups, entreprises, institutions, chercheurs et étudiants dans le but d'explorer les mutations du travail en Afrique à travers conférences, ateliers et expériences immersives. 

De plus, le Fowfa a permis de poser les bases d’un nouveau récit du travail et du management africains, fondé sur l’innovation, l’inclusion ou encore la transformation.

Le programme de ces deux jours s’est articulé autour de quatre axes majeurs : l’évolution de l’entreprise africaine du futur, entre agilité et ancrage ; l’inclusion comme levier de transformation structurelle portée par des politiques publiques adaptées ; la reconfiguration des métiers face à l’intelligence artificielle, avec un recentrage sur les compétences humaines ; et enfin, le dialogue intergénérationnel, reconnu comme une richesse stratégique sous-exploitée. 

A cette occasion, plusieurs voix fortes se sont exprimées, dont celles du ministre de l'inclusion Economique , de l'Emploi, des Compétences et de la TPE, Younes Sekkouri, du ministre  de l'Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, de Raissa Malu... D'autres personnalités ont pris la parole appelant à un avenir du travail pensé depuis l’Afrique, pour l’Afrique.

"Je suis optimiste pour le Maroc", déclare Moncef Belkhyat, ancien ministre et président de Dislog Group. 

Par ailleurs, cinq grandes lignes se dégagent de cette édition : un management plus collaboratif et porteur de sens, une inclusion génératrice de performance, une IA catalyseur de changement, une valorisation du capital humain à travers l’écoute et la formation continue, et enfin, un lien intergénérationnel à activer pleinement.

Porté par l’association Workup Africa et ses fondatrices Wassila Kara, Amal L. Alami et Wissal Assemmar, le Future of Work Forum Africa s’affirme comme un véritable think tank panafricain sur l’avenir du travail. 

 

Private equity: record battu au Maroc

Par L'Economiste| Le 28/05/2025 - 09:32 | Partager
Private equity: record battu au Maroc

Le capital investissement au Maroc enregistre une dynamique sans précédent. En 2024, les levées de fonds ont atteint un niveau record de 3.887 millions de dirhams, portant le total cumulé à 13.765 MDH sur la période 2018-2024, soit une hausse de 50 % par rapport à la période précédente.

Cette performance est largement soutenue par les organismes de développement internationaux et les sociétés de gestion d’actifs, qui représentent à eux seuls 65 % des capitaux levés. Les investisseurs marocains renforcent également leur présence, passant de 25 % à 53 % des levées. Les investissements suivent la même tendance haussière. En 2024, 1.699 MDH ont été injectés dans 40 entreprises (23 nouvelles et 17 en suivi), pour un total de 15,7 MMDH investis depuis 2018. Le secteur des services capte 41 % des montants, suivi par la santé et l’éducation. Casablanca-Settat reste la région phare avec 72 % des montants investis.

Le capital développement domine avec 84 % des montants, mais l’amorçage et le capital risque montent en puissance, représentant 42 % des opérations en volume, bien que leur poids financier reste limité. Les sorties progressent et témoignent d’une maturation du marché.

En 2024, les désinvestissements ont atteint 1.067 MDH, pour un total de 9,3 MMDH depuis 2018. Les cessions sur le marché secondaire, en forte hausse, représentent désormais 44 % des sorties, contre 3 % à peine entre 2006 et 2011. Les introductions en Bourse prennent également de l’ampleur, atteignant 22 % des sorties réalisées sur la période récente. Les performances du capital investissement restent solides. Le taux de rendement interne (TRI) brut moyen s’élève à 12 % sur 2000-2024, avec des pics sectoriels : 23 % dans la santé, 15 % dans les services, et 14 % dans la construction.

Le multiple moyen ressort à 1,9, pour une durée moyenne de détention de 6,2 ans. Pour l’AMIC, ces chiffres confirment l’entrée du marché marocain dans une phase de maturité, marquée par une hausse généralisée des levées, des investissements, des sorties, et un retour sur investissement attractif pour les entrepreneurs et les investisseurs.

M.Ba.

 

La Chambre des conseillers adopte le projet de loi sur la procédure civile

Par L'Economiste| Le 28/05/2025 - 09:29 | Partager
La Chambre des conseillers adopte le projet de loi sur la procédure civile

La Chambre des conseillers a adopté à la majorité, mardi à Rabat, le projet de loi n°02.23 relatif à la procédure civile, en présence du ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi. Le texte a recueilli 34 voix pour, contre trois abstentions et aucune opposition. Il s'inscrit dans la dynamique de réforme du système judiciaire en cohérence avec la Constitution et les conventions internationales.

Le ministre a précisé que ce projet vise à renforcer les droits des justiciables, améliorer la performance des tribunaux, et accompagner la transition vers une justice numérique. Il reflète également les recommandations du Nouveau modèle de développement en favorisant un accès plus fluide à la justice et en raccourcissant les délais de traitement des dossiers.

Parmi les amendements de fond introduits figurent la suppression de dispositions relatives aux amendes pour garantir le droit d’accès à la justice, la révision des règles d’incompétence avec instauration d’un jugement séparé appelable, ainsi que la clarification des mécanismes de gestion des recours et des procédures par les magistrats. Le rôle du juge est renforcé sans nuire à sa neutralité, et l’avocat voit sa place consolidée, y compris dans les procédures orales.

Les conseillers parlementaires ont salué une réforme majeure, qualifiant le texte de pierre angulaire du système judiciaire. Ils ont mis en avant sa cohérence avec les droits constitutionnels, sa capacité à résoudre les problèmes récurrents des litiges civils et son rôle central dans la transition vers un tribunal numérique, élément clé pour bâtir une justice plus accessible, rapide et efficace.

M.Ba.

 

L'Aïd Al Adha sera célébré le samedi 7 juin

Par L'Economiste| Le 28/05/2025 - 09:27 | Partager
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Le ministère des Habous et des Affaires islamiques a indiqué que le 1er Dou Al Hijja 1446 de l’Hégire tombera le jeudi 29 mai 2025, et que l’Aïd Al Adha sera célébré le samedi 7 juin 2025. Cette annonce fait suite à la non-observation du croissant lunaire le mardi 27 mai, entraînant ainsi la complétion du mois de Dou Al Qiida à 30 jours. 

Par ailleurs, dans son communiqué, le ministère a également formulé des prières pour SM le Roi Mohammed VI, la Famille royale, le peuple marocain et l’ensemble de la communauté musulmane.

 

Dialogue social : Sekkouri enclenche la réforme du statut de l’inspection du travail

Par L'Economiste| Le 28/05/2025 - 09:27 | Partager
Dialogue social : Sekkouri enclenche la réforme du statut de l’inspection du travail

Un nouveau round de dialogue social s’est tenu mardi à Rabat au sein du ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, sous la présidence du ministre Younes Sekkouri. Cette session s’inscrit dans le cadre du dialogue social sectoriel, en application de la circulaire du Chef du gouvernement relative à la tenue périodique de ces concertations.

Le ministre a réaffirmé sa volonté de réviser le statut du corps de l’inspection du travail avant la prochaine session du dialogue central. Une commission mixte, regroupant représentants de l’administration et des syndicats les plus représentatifs, a été créée pour finaliser un projet de décret dans un délai de quatre semaines, sur la base des grandes lignes débattues.

Les syndicats ont salué l’approche participative adoptée ainsi que l’engagement du ministère à améliorer les conditions professionnelles des fonctionnaires. Ce processus traduit une volonté commune d’institutionnaliser le dialogue sectoriel et d’accompagner les réformes en cours dans le domaine de l’emploi.

M.Ba.

 

Informel : moins de poids, plus de valeur

Par L'Economiste| Le 28/05/2025 - 08:57 | Partager
 Informel : moins de poids, plus de valeur

Le secteur informel a vu sa contribution à la production nationale hors agriculture et administration publique reculer à 10,9 % en 2023, contre 15 % en 2014, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).

Malgré une progression en valeur absolue (+22,3 % à 226,3 MMDH), sa part relative diminue. Le chiffre d’affaires annuel atteint 526,9 MMDH (+28,7 % sur neuf ans), pour une croissance annuelle modérée (2,6 %). En valeur ajoutée, le secteur pèse désormais 13,6 % de l’économie nationale hors agriculture et administration publique. Le commerce reste dominant mais perd du terrain (30 % en 2023 contre 34,7 % en 2014), au profit des services (24 %) et du BTP (18,4 %)

Dans l’industrie, l’alimentaire prend le pas sur le textile. Le secteur informel reste largement autocentré, mais ses échanges avec le secteur formel progressent significativement.

M.Ba.

 

UPI : quand la débrouille devient un moteur économique

Par L'Economiste| Le 28/05/2025 - 08:22 | Partager
UPI : quand la débrouille devient un moteur économique

La contrainte économique reste la principale motivation à la création d’unités de production informelles (UPI), selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). L’enquête nationale 2023/2024 révèle que 68,3 % des UPI sont créées par nécessité, un taux encore plus élevé chez les femmes (71,9 %). Ces dernières cumulent souvent leur activité avec des responsabilités familiales, ce qui complique davantage leur parcours entrepreneurial. Par ailleurs, la majorité des chefs d’UPI étaient déjà actifs avant de lancer leur propre activité, avec une présence masculine plus marquée dans les secteurs comme le BTP.

Le financement de ces unités repose très largement sur les fonds propres (91 % pour le fonctionnement quotidien), l’accès au crédit bancaire étant quasi inexistant (seulement 1,1 % y ont recours). La plupart des chefs d’UPI préfèrent éviter l’endettement ou y renoncent en raison de garanties trop élevées ou de statuts juridiques inadaptés. De plus, seulement 2,1 % disposent d’un compte bancaire dédié à leur activité. L’autofinancement reste donc la norme, avec très peu de soutien externe formel.

En termes d’emploi, le secteur informel représentait 33,1 % de l’emploi non agricole en 2023, en recul par rapport à 2014. Cette baisse est notable dans l’industrie et les services, tandis que le commerce et le BTP enregistrent une légère hausse. En volume, le nombre d’emplois informels a toutefois augmenté pour atteindre 2,53 millions. Le commerce reste le principal pourvoyeur d’emplois (44,1 %), suivi des services (28,7 %). Le salariat y est peu développé (10,4 %), souvent informel et sans contrat, majoritairement obtenu via des relations personnelles.

M.Ba.

 

Explosion du secteur informel : plus de 2 millions d’unités de production

Par L'Economiste| Le 28/05/2025 - 08:13 | Partager
Explosion du secteur informel : plus de 2 millions d’unités de production

Le secteur informel marocain comptait environ 2,03 millions d’unités de production informelles (UPI) en 2023, en hausse de plus de 353.000 unités par rapport à 2014, selon l'enquête du HCP. Cette progression s'est concentrée en milieu urbain (77,3 %), notamment dans la région de Casablanca-Settat. Le commerce reste l'activité dominante (47 % des UPI), bien que les services (28,3 %) et le BTP (11,6 %) gagnent en importance. Les UPI sont principalement de très petite taille, 85,5 % n’employant qu’une seule personne.

Les conditions d’exercice sont souvent précaires : plus de la moitié des UPI n'ont pas de local fixe, et certaines opèrent à domicile. Le manque de moyens financiers (42,9 %) ou la nature de l’activité (42,5 %) expliquent majoritairement l'absence de locaux. L'accès aux infrastructures de base reste inégal : si 94 % des UPI disposant d’un local ont l’électricité, seuls 46 % ont l’eau potable et 41 % un accès à Internet. Les plus grandes unités sont mieux équipées, tandis que les micro-unités restent vulnérables.

L’enquête révèle également la faiblesse de l’enregistrement administratif : seuls 14,2 % des UPI sont inscrites à la taxe professionnelle et moins de 2 % bénéficient du statut d’auto-entrepreneur. Le secteur du commerce et de l’industrie sont les mieux structurés, à l’inverse du BTP.

Le HCP note enfin des évolutions sociologiques : recul de la présence féminine à la tête des UPI (7,6 % en 2023 contre 8,8 % en 2014), vieillissement des dirigeants (âge moyen de 45 ans) et amélioration générale de leur niveau d’instruction.

M.Ba.

 

Tanger Med améliore ses indicateurs

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 18:36 | Partager
Tanger Med améliore ses indicateurs

Tanger Med Port Authority (TMPA) a enregistré des indicateurs en croissance au titre du 1er trimestre. Le chiffre d'affaires a atteint 1,12 milliard de DH contre 1,02 milliard de DH un an auparavant, soit une hausse de 9,2% en glissement annuel. Au total, les marchandises traitées par la plateforme portuaire se sont établies à 37,6 millions de tonnes à fin mars 2025 (+13,4% par rapport à la même période de l’année dernière).

Les investissements réalisés à fin mars 2025 s’élèvent à 136 millions de DH et portent sur les infrastructures, les voiries, les réseaux divers et l'IT. TMPA affiche, par ailleurs, des dettes de financement de 9,1 milliards de dirhams, en légère baisse de 1,7% par rapport à fin 2024.

Au 1er trimestre, de nouveaux services maritimes ont été lancés (PTX, opéré par Hapag-Lloyd, BMS, opéré par Arkas Line, XMX, opéré par Hapag-Lloyd et Arkas). S'ajoutent à cela le démarrage de la coopération Gemini au port Tanger Med, le lancement d'une nouvelle ligne dédiée au transport de marchandises entre le port Tanger Med et le port de Huelva ainsi que l'acquisition de deux nouveaux remorqueurs opérés par Boluda. Le port a également accueilli de nouvelles installations dans la plateforme logistique Medhub : Vectorys, spécialisé dans transport et la logistique en Afrique du Nord et Faster Logistics, qui opère dans les solutions logistiques pour les secteurs de l’automobile, du textile et de l’aéronautique.

E.M.G.

Prix de la presse parlementaire : le 31 mai, dernier délai pour le dépôt des candidatures

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 16:58 | Partager
Prix de la presse parlementaire : le 31 mai, dernier délai pour le dépôt des candidatures

La date limite de dépôt des candidatures pour la 5ᵉ édition du Prix de la presse parlementaire 2025 est fixée au 31 mai. Ce prix, initié par les deux Chambres du Parlement, a pour objectif de mettre en lumière les journalistes marocains ayant contribué au rayonnement de l’action parlementaire et à la promotion de la participation politique.

Il comprend plusieurs catégories : carrière journalistique, presse écrite, presse électronique, presse audiovisuelle (audio et visuelle) ainsi que photographie. 

Par ailleurs, le concours est ouvert aux journalistes marocains titulaires de la carte de presse 2025, n’ayant pas été lauréats lors de l’édition précédente, qu’ils participent individuellement ou en équipe.

A noter que les travaux soumis doivent avoir été publiés ou diffusés entre le 1er janvier 2024 et le 31 mai 2025, et doivent être envoyés en six exemplaires au siège du Parlement ou transmis par courrier électronique à l’adresse : prixpresse2025@parlement.ma.

 

Chariot lève 5,5 millions de dollars

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 16:17 | Partager
Chariot lève 5,5 millions de dollars

La société britannique spécialisée dans les projets d'énergie éolienne, d'hydrogène vert et de gaz en Afrique, principalement au Maroc et en Mauritanie, a annoncé, mardi, avoir levé 5,5 millions de dollars nets grâce au placement et à la souscription de 322,8 millions de nouvelles actions émises au prix unitaire de 1,4 penny. 

Ce montant inclut 1 million de dollars souscrit par des administrateurs et des cadres dirigeants de la société, précise Chariot. L'opérateur britannique s'attend aussi à obtenir jusqu'à 1 million de dollars supplémentaire via une offre ouverte à ses actionnaires existants, à raison d'une nouvelle action pour 23 détenues. Cette opération permettra de « révéler la valeur actuellement sous-estimée au sein du groupe », a indiqué le DG de Chariot, Adonis Pouroulis.

Concrètement, Chariot devrait utiliser ces fonds pour « consolider sa participation dans ses activités Upstream et d'énergies renouvelables ». A noter que Chariot prévoit de scinder ces activités citées en deux entités indépendantes. Pour rappel, le britannique a repris récemment des intérêts gaziers offshore au Maroc, précédemment détenus par Energean PLC.

E.M.G.

 

Transition écologique: OCP et SACE signent un financement vert de 365 M€

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 15:27 | Partager
Transition écologique: OCP et SACE signent un financement vert de 365 M€

Le Groupe OCP et SACE, groupe public italien de finance et d’assurance, ont signé un accord de financement vert de 365 millions d’euros. Ce financement est le premier du genre dans le cadre du Green Finance Framework d’OCP et marque également la première opération garantie au Maroc via la SACE Push Strategy. L’objectif est de soutenir la transition écologique du groupe marocain, tout en favorisant les exportations italiennes.

Le financement soutiendra le programme d’investissement vert de 13 milliards de dollars d’OCP sur la période 2023–2027. Ce plan vise l’autonomie hydrique grâce à l’utilisation exclusive d’eau non conventionnelle dès 2025, et une capacité de dessalement de 560 millions de m³ d’ici 2027. OCP ambitionne également une utilisation à 100% d’énergies renouvelables d’ici 2027, et la neutralité carbone complète d’ici 2040. L’accord va au-delà du simple financement. Il ouvre de nouvelles perspectives commerciales entre OCP et les fournisseurs italiens, grâce à des initiatives de mise en relation facilitées par SACE. La stratégie "Push" permet aux entreprises italiennes de s’implanter sur les marchés étrangers, en particulier en Afrique, dans le cadre du Plan Mattei. Les représentants des deux pays ont salué une coopération fructueuse.

L’ambassadeur d’Italie au Maroc, Armando Barucco, a souligné le renforcement des liens économiques, tandis que les responsables de SACE, OCP, BNP Paribas et Crédit Agricole CIB ont mis en avant l’innovation financière, la durabilité, et les retombées positives pour les deux économies.

M.Ba.

 

Sidérurgie mondiale sous tension : surcapacités, emploi, climat

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 15:24 | Partager
Sidérurgie mondiale sous tension : surcapacités, emploi, climat

La hausse rapide des surcapacités de production d'acier constitue une menace directe pour la stabilité du marché mondial de l’acier, ainsi que pour l’emploi et les ambitions de décarbonation, selon un rapport de l’OCDE publié mardi.

Le document, intitulé Perspectives de l’acier de l’OCDE 2025, appelle à une réaction urgente face aux politiques ayant permis cette expansion déséquilibrée, soulignant que, sans action, les marchés risquent de connaître une nouvelle dégradation de la concurrence.

D’après l’OCDE, les surcapacités devraient atteindre 721 millions de tonnes d’ici 2027, soit bien au-delà de la production actuelle des pays membres de l’Organisation. Ce déséquilibre est alimenté notamment par les subventions et interventions publiques dans des pays non membres, accentuant la pression sur les acteurs de l’OCDE.

Les conséquences sont multiples : rentabilité historiquement basse, pertes d’emplois évaluées à 113 000 entre 2013 et 2021, et ralentissement des efforts de décarbonation, avec une majorité des nouveaux investissements concentrés dans des installations fortement émettrices.

L’OCDE recommande trois axes de réponse : la suppression des aides publiques distorsives, une meilleure transparence sur les subventions, et une coopération internationale renforcée pour accélérer la transition vers des technologies plus propres et une industrie sidérurgique plus résiliente.

M.Ba.

 

FONZID II : 989 MDH pour booster les zones industrielles durables

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 15:23 | Partager
FONZID II : 989 MDH pour booster les zones industrielles durables

Ce mardi à Rabat huit projets ont été retenus dans le cadre de la deuxième édition du Fonds des Zones Industrielles Durables FONZID II pour un montant global de 989 millions de dirhams dont 138 millions financés directement par le Fonds. L'objectif est de créer réhabiliter et étendre des zones industrielles selon des standards durables inclusifs et compétitifs répondant aux besoins des investisseurs et des territoires.

Les projets sélectionnés couvrent plusieurs régions avec la création de parcs à Oued Zem Ameur Taroudant et Khouribga la requalification des zones industrielles d’Ait Melloul et d’Ain Chkef ainsi que le développement d’une nouvelle zone à Mohammedia et la transformation d’un site en zone verte dans la région de Tanger Tétouan Al Hoceima.

Le FONZID II s’inscrit dans une démarche de renforcement de l’attractivité territoriale à travers des infrastructures industrielles modernes favorisant la création d’emplois durables et la transition vers une économie plus verte et compétitive.

M.Ba.

 

L'Economiste vous conseille

Émission BdT : le Trésor ouvre une nouvelle ligne à 20 ans à 3,4 %

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 15:20 | Partager
Émission BdT : le Trésor ouvre une nouvelle ligne à 20 ans à 3,4 %

La Direction du Trésor et des Finances Extérieures (DTFE) lance ce mardi une émission de bons du Trésor (BdT) à 26 semaines, 2 ans, 10 ans et 20 ans. Les taux nominaux annoncés sont de 2,65 % pour les BdT à 2 ans, 2,9 % pour ceux à 10 ans, et 3,4 % pour la nouvelle ligne à 20 ans.

Le règlement des titres souscrits est prévu pour le lundi suivant.

 

Fès : Trois millions de DH pour rénover le centre multiservices de la ZI d'Aïn Chkaf

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 14:58 | Partager
Fès : Trois millions de DH pour rénover le centre multiservices de la ZI d

C'est officiel. Le ministère de l’Industrie et du Commerce et la Chambre de commerce, d'industrie et de services (CCIS) de Fès-Meknès viennent de lancer la réhabilitation du centre multiservices de la zone industrielle Aïn Chkaf à Fès (ZIAC).

La convention relative à cette opération a été signée, ce mardi 27 mai 2025, au siège du ministère de l’Industrie et du Commerce à Rabat. Ce projet a obtenu le financement du Fonds des Zones Industrielles Durables (Fonzid), après approbation par l’assemblée générale de la CCIS de Fès-Meknès. La convention a été paraphée par Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, et Hamza Benabdallah, président de la CCIS de Fès-Meknès. Pour ses initiateurs, ce projet vise à rénover et équiper le bâtiment du centre multiservices afin de renforcer la valorisation de la ZIAC et de développer des services de qualité au profit des industriels et des travailleurs de la région.

Le futur centre proposera plusieurs installations dont des espaces d’exposition pour les produits des industriels de la zone, une crèche pour les enfants des travailleurs, un café-restaurant, une administration avec salle de formation et de réunion, et un siège pour l’association des industriels.

Le coût global du projet est estimé à 3,14 millions de DH, financé à parts égales par la Chambre de commerce, d’industrie et de services de Fès-Meknès et le Fonds Fonzid.

Y.S.A

 

Trésor : les levées reculent à 53,9 MMDH à fin avril 2025

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 14:14 | Partager
Trésor : les levées reculent à 53,9 MMDH à fin avril 2025

Les levées brutes du Trésor marocain ont atteint 53,9 milliards de DH au cours des quatre premiers mois de 2025, en repli de 13,8% par rapport à la même période en 2024. 

Cette baisse est principalement due à la forte baisse des levées à long terme (-51,2%). Cependant, les levées à moyen terme ont progressé de 21,7% (25,7 milliards de DH), et celles à court terme ont quadruplé pour atteindre 9,1 milliards de DH.

Les remboursements du Trésor ont également reculé de 19% à 32,3 milliards de DH, portant les levées nettes à 21,6 milliards de DH, soit 4,6% de moins sur un an.

L’encours des bons du Trésor s’est chiffré à 775,2 milliards de DH à fin avril, en légère baisse mensuelle (-0,6%) mais en hausse annuelle (+2,9%). Il reste dominé par les maturités longues (67,3%), suivies des maturités moyennes (30,7%) et courtes (1,9%).

Le volume des soumissions sur le marché des adjudications a diminué de 9,8% à 103,9 milliards de DH. Les soumissions à long terme ont fortement baissé (-38,1%), celles à moyen terme ont enregistré un repli modéré (-9,2%), tandis que celles à court terme ont fortement progressé (+83,6%).

 

Activité portuaire : le trafic commercial en hausse de 10,2% au T1-2025

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 14:08 | Partager
Activité portuaire : le trafic commercial en hausse de 10,2% au T1-2025

La demande de liquidité des banques marocaines s’est atténuée en avril 2025, se situant en moyenne à 118,7 milliards de DH. En réponse, Bank Al-Maghrib a réduit le volume de ses interventions à 131,5 milliards de DH, contre 146,8 milliards en mars. 

Ces opérations ont principalement porté sur des avances à 7 jours (50,6 milliards de DH), des pensions livrées (47,6 milliards de DH) et des prêts garantis destinés aux TPME (33,3 milliards de DH).

Parallèlement, les échanges interbancaires ont augmenté de 30,3% pour se chiffrer à 4,1 milliards de DH. Le taux interbancaire moyen pondéré au jour le jour s’est maintenu à 2,25%, en adéquation avec le nouveau taux directeur.

Pour ce qui est des taux débiteurs, le taux moyen global a reculé à 4,98%, soit une baisse de 10 points de base. Ce repli concerne uniquement les crédits de trésorerie (-26 pbs à 4,74%), tandis que les taux des crédits à l’immobilier, à l’équipement et à la consommation ont augmenté.

 

Banques : le besoin en liquidité s'allège en avril

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 14:03 | Partager
Banques : le besoin en liquidité s

Les ports marocains ont traité 60,8 millions de tonnes de marchandises au 1er trimestre 2025, en hausse de 10,2% par rapport à la même période en 2024. 

Le trafic domestique a atteint 30,5 millions de tonnes (+7,7%) et le transbordement 30,3 millions de tonnes (+12,7%).

Le transbordement représente 49,9% du trafic global, suivi des importations (29,5%), exportations (16,4%), cabotage (3,6%) et soutage (0,6%). Les importations ont augmenté à 17,9 millions de tonnes (+2,8%), les exportations à 10 millions (+13,7%), le cabotage à 2,2 millions (+31,6%), tandis que le soutage a baissé (-7,1%).

Parmi les trafics stratégiques, on note une hausse des conteneurs (+10,5%), hydrocarbures importés (+7,2%), phosphates (+2,3%) et transport international routier (+7,1%). En revanche, baisse du charbon (-1,8%), des céréales (-22%) et des voitures neuves (-21%).

Le trafic passagers a augmenté de 3,9% (720.645 passagers), tandis que les croisières ont bondi de 46,9% (55.668 croisiéristes). Enfin, les débarquements de produits de la pêche ont chuté de 24,5% à 136.856 tonnes.

 

Jet Contractors lève 600 millions de DH

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 13:11 | Partager
Jet Contractors lève 600 millions de DH

Jet Contractors a réalisé une émission obligataire ordinaire par placement privé de 600 millions de DH. Pour cette opération, ce sont Valoris Corporate Finance, Valoris Securities, Capital Trust Finance et Capital Trust Securities qui ont accompagné le spécialiste de la construction métallique.

Cette opération stratégique permettra à Jet Contractors de renforcer ses ressources financières de long terme et d’optimiser sa structure de financement. L'entreprise souligne, par ailleurs, qu'elle témoigne également de la confiance des investisseurs institutionnels dans les fondamentaux solides et les perspectives de croissance du Groupe.

E.M.G.

BP et Mastercard lancent la carte Mastercard Platinum

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 12:48 | Partager
BP et Mastercard lancent la carte Mastercard Platinum

La Banque Populaire (BP), en collaboration avec Mastercard, a lancé la carte Mastercard Platinum, une solution de paiement premium qui permettra de répondre aux besoins spécifiques de sa clientèle premium au Maroc.

Pour la banque, cette initiative stratégique représente une avancée significative dans son offre bancaire. Cette nouvelle carte permet de bénéficier des avantages de Mastercard, avec l'accès à la plateforme Priceless. Pour les détenteurs, la carte permet notamment de bénéficier des remises internationales, de l'accès aux salons VIP des aéroports, de l'accès aux services de conciergerie dédiés, aux soins médicaux et services touristiques, ainsi qu'à des offres de grandes marques.

« Avec le lancement de la carte Mastercard Platinum, nous renforçons notre promesse d'offrir des solutions financières exceptionnelles, adaptées aux aspirations de nos clients. Cette initiative témoigne de notre volonté d'évoluer avec leurs besoins et de renforcer notre offre sur le marché marocain », a déclaré Idriss Bensmail, DG, en charge de la Banque Commerciale à la BCP.

 

Météo : Des averses attendues ce mardi dans certaines provinces

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 12:06 | Partager
Météo : Des averses attendues ce mardi dans certaines provinces

De fortes averses orageuses avec grêle locale et rafales de vent sont prévues, mardi, dans plusieurs provinces du Royaume, a indiqué la Direction générale de la météorologie (DGM).

Ces fortes averses orageuses (15 et 35 mm) toucheront, de 14H à 22H, les provinces d'El Hajeb, Ifrane, Boulemane, Khemisset, Azilal, Al Haouz, Ouarzazate et de Taroudant, précise la DGM dans un bulletin d’alerte de niveau de vigilance orange.

Partis politiques : la transparence comptable toujours en chantier

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 12:04 | Partager
Partis politiques : la transparence comptable toujours en chantier

Dans son dernier rapport, la Cour des comptes indique que 27 partis politiques sur 33 ont déposé leurs comptes annuels pour 2023, un léger recul par rapport aux 29 partis l’ayant fait en 2021 et 2022. Parmi eux, 22 ont respecté le délai légal. Six formations politiques n’ont transmis aucun compte, tandis que cinq l’ont fait hors délai. La Cour souligne des irrégularités persistantes dans la production des documents justificatifs et la gestion comptable et administrative des partis.

La certification des comptes reste en baisse : seuls 23 partis ont fourni des comptes validés par des experts-comptables, contre 28 en 2021. Parmi eux, 19 ont présenté des comptes sans réserve, mais deux n’ont pas respecté la formule de certification standard. Quatre partis ont vu leurs comptes certifiés avec réserves, en raison d’un manque de procédures internes, d’un contrôle insuffisant, ou d’irrégularités dans la gestion du personnel ou des immobilisations.

Des lacunes sérieuses ont été observées dans les états financiers : 23 partis sur les 27 concernés présentent des défauts, notamment la non-comptabilisation de montants à restituer au Trésor, le non-respect des normes comptables, ou l’absence de certains états financiers obligatoires. Ces défaillances concernent également la présentation des tableaux de l’État des informations complémentaires (ETIC), les relevés bancaires, ou encore l’état des dépenses.

La Cour pointe enfin des limites structurelles persistantes, déjà relevées en 2022 : faible capacité de gestion, ressources humaines limitées, absence de budget prévisionnel dans 27 % des partis, et un suivi lacunaire des cotisations dans plus de la moitié d’entre eux. La disparité des effectifs est marquée, allant de 0 à 154 employés selon les partis, et seuls 35 % des effectifs disposent d’un diplôme supérieur. La formation continue reste rare.

M.Ba.

 

Cour des Comptes : Restitution de 35,92 MDH de soutien indu (2022-2024)

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 11:44 | Partager
Cour des Comptes : Restitution de 35,92 MDH de soutien indu (2022-2024)

24 partis politiques ont reversé au Trésor un total de 35,92 millions de DH de soutien public non utilisé, indûment perçu ou non justifié à fin mars 2025, selon la Cour des comptes. 

Ces restitutions, effectuées en 2022 (19 millions de DH), 2023 (8,07 millions de DH) et 2024 (8,85 millions de DH), concernent principalement le financement des campagnes électorales (28,71 millions de DH), les frais de gestion (2,42 millions de DH) et les études et missions (4,79 millions de DH).

Cependant, 15 partis doivent encore rembourser 21,96 millions de DH, comprenant des montants indus (0,65 million de DH), non ou mal utilisés (6,24 millions de DH), ou non appuyés par des justificatifs valides (15,07  millions de DH). Ces montants sont liés aux financements des élections de 2015, 2016 et 2021, ainsi qu’aux frais de gestion entre 2017 et 2023.

Par ailleurs, la Cour note une dynamique positive de régularisation, traduisant une amélioration progressive de la gestion financière des partis politiques vis-à-vis des fonds publics.

 

Les dépenses des partis en 2023 ont atteint 91,37 MDH

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 11:36 | Partager
Les dépenses des partis en 2023 ont atteint 91,37 MDH

Les 27 partis politiques marocains ont déclaré des dépenses totalisant 91,37 millions de DH en 2023, selon la Cour des comptes. 

Les irrégularités dans les justificatifs de ces dépenses ont reculé à 6,27 %, contre 26 % en 2022, marquant une nette amélioration.

La majorité des dépenses (92,35 %) concernent les frais de gestion, suivis de l’acquisition d’immobilisations (5,56 %), les études et missions (0,60 %), les congrès nationaux (1,33 %) et l’encouragement à la représentativité des femmes(0,16 %). Trois partis ont concentré 68 % des dépenses totales.

Les frais de gestion ont atteint 84,39 millions de DH,  soit 5,55 % de moins comparativement à 2022. Ces frais incluent notamment les salaires (25 %), locations (18 %), manifestations (17 %), et déplacements (16 %).

Les dépenses pour les congrès ont chuté à 1,21 million de DH, contre près de 20 millions de DH en 2022. Enfin, les observations de la Cour ont principalement porté sur des dépenses sans pièces justificatives (93,3 %) ou insuffisamment documentées. 

 

FEC : Hausse des principaux indicateurs au T1 2025

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 11:14 | Partager
FEC : Hausse des principaux indicateurs au T1 2025

Le Fonds d'Equipement Communal (FEC) a enregistré une évolution positive de ses principaux indicateurs financiers au premier trimestre de l'année en cours. Le Produit net bancaire (PNB) a atteint 167 millions de DH, en hausse de 4% en glissement annuel. Sur cette période, le Fonds a poursuivi sa stratégie financière ouverte sur l’international, à travers la concrétisation de tirages en dollars US et en euros, pour l’équivalent de près de 2 milliards de DH, au titre des lignes de financement contractées auprès d’institutions financières de développement (DFIs).

Outre la mobilisation de ressources sur le marché financier national, le Fonds compte aussi sur le marché international. Ainsi, l’encours des emprunts financiers extérieurs a augmenté de 36% par rapport à fin 2024, pour s’établir à 5,47 milliards de DH à fin mars 2025.

Concernant les engagements de prêts, ils se sont établis à 706 millions de DH au 1er trimestre, alors que les décaissements de prêts ont atteint 271 millions de DH à fin mars 2025. A travers ces financements, le FEC a contribué à la réalisation de plusieurs projets portés par les Collectivités Territoriales dans différents secteurs d’intervention.

Ben Guerir accueille le Future Leaders Challenge

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 11:05 | Partager
Ben Guerir accueille le Future Leaders Challenge

L’Université Mohammed VI Polytechnique de Ben Guerir accueillera les 2 et 3 juin 2025, l’édition nationale du Future Leaders Challenge (FLC). 

Cet événement rassemblera plus de 150 étudiants, décideurs, représentants institutionnels et experts académiques pour relever des défis concrets du secteur du tourisme et de l’hospitalité, en vue de se qualifier pour les finales régionales MEA à Dubaï.

Conçu pour renforcer les compétences locales et professionnaliser les parcours dans un secteur stratégique, le FLC s’inscrit pleinement dans la dynamique nationale portée par l’accueil prochain de la CAN et de la Coupe du Monde 2030. 

 

Le CAPI clôture sa 8ème édition

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 10:52 | Partager
Le CAPI clôture sa 8ème édition

L’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale (OMPIC) a clôturé jeudi dernier, la 8ᵉ édition du Certificat d’Animateur en Propriété Industrielle (CAPI), une formation dispensée par l’AMAPIC visant à renforcer les compétences en valorisation des actifs immatériels. 

L’édition 2024-2025 a réuni 30 participants, dont 18 Marocains et 12 issus de 12 pays africains, illustrant la portée régionale du programme. Fruit d’une collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), l’ Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) et l'Institut National de la Propriété Industrielle (INPI-France), le CAPI s’adresse aux professionnels souhaitant maîtriser la gestion de la propriété industrielle. 

La remise des certificats a été suivie d’une table ronde sur l’impact de la formation, mettant en exergue son influence positive sur les carrières et son rôle stratégique pour le développement de la propriété intellectuelle en Afrique.

 

Sonasid : Bon cru du C.A consolidé au 1er trimestre

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 10:29 | Partager
Sonasid : Bon cru du C.A consolidé au 1er trimestre

La Société Nationale de Sidérurgie (Sonasid) a réalisé un chiffre d'affaires consolidé de 1,55 milliard de DH au titre du 1er trimestre de 2025, en croissance de 24%en glissement annuel. En social, le C.A atteint 1,52 milliard de DH,  en hausse de 28% par rapport à la même période de l’exercice précédent. "Cette progression est portée par la dynamique de croissance du marché et par l’effort de développement commercial déployé", indique la Sonasid. 

Sur la même période, la société a investi 40 millions de DH dans un le cadre d'un programme budgétaire s’élevant à 290 millions de DH en 2025. "Cette enveloppe d’investissement sera dédiée principalement au programme d’excellence opérationnelle, qui comprend la mise en œuvre de projets visant à augmenter la productivité de l’aciérie et des laminoirs tout en réduisant les coûts de transformation", explique le sidérurgiste national. Par ailleurs, la société affirme maintenir une structure bilancielle "solide et résiliente" avec un excédent de trésorerie s’élevant à 572 millions de DH à fin mars 2025. Cette tendance baissière
s'explique par une hausse du besoin en fonds de roulement liée à la croissance de l’activité ainsi que par une politique d’investissement soutenue.

E.M.G.

 

Maroc Leasing améliore ses indicateurs

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 10:20 | Partager
Maroc Leasing améliore ses indicateurs

Maroc Leasing a réalisé chiffre d'affaires de 1,11 milliard de DH au premier trimestre (T1), en progression de 9,2% par rapport à fin mars 2024. Au total, le Produit net bancaire (PNB) s'est établi à 95,09 millions de DH en hausse de 46,4% en glissement annuel. Le spécialiste du leasing et filiale du Groupe BCP enregistre un résultat net de 25,91 millions de DH, en hausse de 19,7% par rapport à fin mars 2024.

De son côté, l'Endettement global se situe à 11,21 milliards de DH à fin mars 2025, en hausse de 1% sous l'effet de l'évolution de l'encours financier. Ce dernier s'est établi à 12,96 milliards de DH, en progression de 0,6% par rapport à fin décembre 2024.

E.M.G.

SMI améliore son C.A au 1er trimestre

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 10:13 | Partager
SMI améliore son C.A au 1er trimestre

La Société Métallurgique d'Imiter (SMI), filiale de Managem, a réalisé un chiffre d'affaires de 302 millions de DH, en progression de 20% par rapport à la même période en 2024.

"Cette évolution positive s'explique principalement par l'appréciation du cours de l'Argent de +35% sur la période", indique la société dans un communiqué sur ses résultats trimestriels. Quant aux investissements réalisés durant le premier trimestre de 2025, ils ont atteint 49 millions de DH, dont 79% alloués aux travaux de recherche et au développement d'infrastructures minières. L'endettement ressort, de son côté, à -216 millions de DH en repli de 96 millions de DH par rapport à fin 2024.

E.M.G.

Diplomatie économique: le Maroc renforce son rôle sur la scène internationale

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 09:29 | Partager
Diplomatie économique: le Maroc renforce son rôle sur la scène internationale

La diplomatie économique est désormais un pilier fondamental de la politique étrangère du Royaume du Maroc, a affirmé lundi à la Chambre des représentants le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita. Selon lui, la Vision Royale et la stabilité du Maroc offrent de nombreuses opportunités pour renforcer la coopération internationale et soutenir les acteurs économiques nationaux.

Pour accompagner cette dynamique, le gouvernement a mis en place plusieurs mesures concrètes, notamment la création cette année d’une direction générale dédiée à la diplomatie économique au sein du ministère, ainsi que la nomination d’attachés économiques dans la majorité des ambassades marocaines. Ces actions s’inscrivent dans le cadre du plan national pour le commerce extérieur.

Bourita a également souligné que le ministère des Affaires étrangères constitue un canal stratégique au service des acteurs économiques, en tirant parti du vaste réseau diplomatique marocain, composé d’environ 110 ambassades et 60 consulats. Par ailleurs, la formation des diplomates intègre désormais un volet économique renforcé, via l’Académie marocaine des études diplomatiques.

M.Ba.

 

Autonomisation économique : 36% des bénéficiaires sont des femmes rurales

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 09:21 | Partager
Autonomisation économique : 36% des bénéficiaires sont des femmes rurales

La ministre de la Solidarité, de l'Insertion sociale et de la Famille, Naïma Ben Yahia, a affirmé que près de 36% des bénéficiaires du programme national d'autonomisation économique et d'entrepreneuriat sont des femmes issues du monde rural. Ce programme vise à renforcer les capacités des femmes dans toutes les régions du Royaume, en ciblant notamment les populations en situation de vulnérabilité.

À ce jour, quelque 36.000 femmes ont bénéficié de ce programme, dont 13.000 accompagnées directement et plus de 320 projets financés. Doté d’un budget global de 386 millions de dirhams, le programme bénéficie d’un cofinancement du ministère à hauteur de 159 millions de dirhams. Chaque région compte environ 3.000 bénéficiaires, ce qui permet une répartition équilibrée sur le territoire.

Outre l’appui financier, le programme propose des formations en gestion de coopératives et d'entreprises pour favoriser l’autonomie des participantes. Des cycles de formation ont été lancés en présentiel dans six régions prioritaires. Cette dynamique inclut aussi les femmes en situation de handicap, grâce au réseau de plus de 1.350 centres relevant de l’Entraide nationale.

M.Ba.

 

Kénitra: Samta investit 70 millions de dollars dans un projet innovant

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 09:17 | Partager
Kénitra: Samta investit 70 millions de dollars dans un projet innovant

La société indienne Samta Metals & Alloys, filiale du groupe Samta, a lancé à Kénitra les travaux de construction d’un complexe industriel dédié au recyclage des déchets métalliques et à la production de cuivre et d’alliages d’aluminium. Implanté dans la zone franche Atlantic Free Zone, ce site de 36 600 m², opérationnel dès 2026, mobilisera un investissement de 70 millions de dollars et créera plus de 400 emplois directs et indirects.

Ce projet, fruit d’une convention signée en 2024 entre l’État marocain et l’entreprise, vise à traiter annuellement 46 000 tonnes de ferraille d’aluminium et de cuivre pour produire 20 000 tonnes de lingots d’alliages aluminium-silicium et 15 000 tonnes de bobines de fils de cuivre électrolytique. Il répondra principalement aux besoins des secteurs automobile, énergétique et aérospatial, tout en participant à l’économie circulaire et à la réduction de plus de 90 % des émissions de carbone par rapport à une production primaire.

Le complexe fonctionnera à 100 % avec des énergies renouvelables, conformément à l’objectif "Métal Vert" du groupe Samta, et favorisera le développement des compétences locales et l’inclusion des femmes. Conçu pour doubler sa capacité après deux à trois ans, il illustre l’engagement du Maroc en faveur d’une industrie plus verte et innovante, comme l’a souligné le ministre de l’Industrie Ryad Mezzour lors de la cérémonie.

Les dirigeants du groupe Samta ont insisté sur la dimension durable et sociale du projet, qui vise à réduire la dépendance aux importations tout en créant de la valeur locale. La cérémonie, en présence de hauts responsables marocains et de l’ambassadeur d’Inde, a mis en lumière la position stratégique du Maroc, idéal pour ce type d’investissement à fort impact économique et environnemental.

M.Ba.

 

Diplomatie: Le Maroc mise sur la mise en œuvre des 7.500 conventions

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 09:14 | Partager
Diplomatie: Le Maroc mise sur la mise en œuvre des 7.500 conventions

Le cadre conventionnel constitue l’un des outils fondamentaux de la politique étrangère du Maroc, a souligné Nasser Bourita ce lundi à la Chambre des représentants. Le ministre des Affaires étrangères a rappelé que, selon les Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI, l’enjeu ne réside pas uniquement dans la signature des conventions, mais surtout dans leur mise en œuvre effective.

Le Maroc a conclu près de 7.500 conventions internationales, dont deux tiers ont été signées sous le règne de SM le Roi. Le suivi de leur exécution repose sur plusieurs mécanismes, notamment les commissions mixtes bilatérales et l’action des départements ministériels concernés. Les ambassadeurs du Royaume sont également mobilisés pour accompagner la mise en œuvre des engagements à l’international.

À ce jour, le Maroc dispose d’environ 800 accords économiques actifs, porteurs d’un fort potentiel en matière de coopération bilatérale. Ces instruments offrent des facilités et incitations favorables, notamment dans les domaines économiques, consolidant ainsi la crédibilité et l’efficacité de la diplomatie marocaine.

M.Ba.

 

Télécommunications : tendance positive au T1-2025 selon la DEPF

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 09:11 | Partager
Télécommunications : tendance positive au T1-2025 selon la DEPF

Le secteur des télécommunications au Maroc a confirmé une dynamique favorable au premier trimestre 2025, portée par une augmentation significative des parcs de la téléphonie mobile et de l’internet, indique la Direction des études et des prévisions financières (DEPF). Le parc mobile a ainsi progressé de 3,9% pour atteindre 57,4 millions d’abonnés fin mars.

Cette croissance se traduit par un taux de pénétration de la téléphonie mobile de 155,8%, en hausse par rapport à 149,2% au premier trimestre 2024 et 127% à la même période en 2019. Parallèlement, le parc internet a enregistré une hausse de 4,1%, totalisant près de 39,9 millions d’abonnés au T1-2025.

Le taux de pénétration internet s’est établi à 108,2%, contre 103,4% un an auparavant et seulement 65,6% en 2019, témoignant de l’essor continu des services numériques dans le pays. Cette tendance illustre le développement soutenu du secteur et son rôle central dans l’économie nationale.

M.Ba.

 

Villes sans bidonvilles : cap franchi

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 09:09 | Partager
Villes sans bidonvilles : cap franchi

Le programme "Villes sans bidonvilles", lancé en 2004 sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, connaît une accélération notable. La moyenne annuelle des ménages bénéficiaires est passée de 6.200 entre 2018 et 2021 à près de 18.500 entre 2021 et 2025, selon le secrétaire d’État chargé de l’Habitat, Adib Benbrahim. Cette dynamique a permis de déclarer 62 villes et centres urbains sans bidonvilles, améliorant ainsi les conditions de vie de plus de 366.000 familles.

Ce progrès est attribué à une stratégie cohérente, déployée en coordination avec les départements ministériels concernés, malgré des défis persistants sur le terrain, comme la hausse continue du nombre de familles éligibles et les lenteurs dans les projets d’auto-construction. À ce jour, 74.000 ménages sont concernés par des unités de logement achevées ou en cours de réalisation.

Pour la phase à venir, environ 120.000 familles restent à reloger. Le gouvernement adopte désormais une nouvelle approche, fondée sur des aides au logement directes ou des programmes de logement social, pour accélérer la résorption de l’habitat insalubre dans les zones encore concernées.

M.Ba.

 

Sahara Marocain: Le Salvador soutient la souveraineté du Maroc et prépare un consulat à Laâyoune

Par L'Economiste| Le 27/05/2025 - 09:05 | Partager
Sahara Marocain: Le Salvador soutient la souveraineté du Maroc et prépare un consulat à Laâyoune

La République du Salvador a réaffirmé son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc lors d’une rencontre à Quito entre le vice-président salvadorien, Félix Ulloa, et le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, représentant SM le Roi Mohammed VI à la cérémonie d’investiture du président équatorien Daniel Noboa.

Les discussions ont porté sur la possibilité d’ouvrir un consulat salvadorien à Laâyoune, une démarche qualifiée de « clé » pour la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur cette région. Cette initiative symbolise un renforcement des liens diplomatiques entre les deux pays.

Les deux responsables ont également souligné l’amitié solide entre le Salvador et le Maroc, ainsi que leur volonté commune de développer la coopération bilatérale sur des sujets d’intérêt partagé, avec l’objectif d’améliorer le bien-être des populations des deux nations.

M.Ba.