Le déficit de liquidité bancaire se creuse à 136,9 MMDH du 15 au 21 mai
Le déficit de liquidité bancaire s’est légèrement aggravé entre le 15 et le 21 mai 2025, pour atteindre 136,9 milliards de DH, selon BMCE Capital Global Research (BKGR).
Les avances à 7 jours de Bank Al-Maghrib ont progressé à 46,5 milliards de DH, tandis que les placements du Trésor ont diminué à 32,1 milliards de DH. Le taux moyen pondéré reste stable à 2,25 % et le MONIA augmente à 2,171 %.
Pour la période suivante, la Banque centrale prévoit de réduire ses interventions, fixant ses avances à 42,5 milliards de DH.
Régionalisation : ARM et AFD signent un accord stratégique
L’Association des Régions du Maroc (ARM) et l’Agence Française de Développement (AFD) ont signé, mardi à Paris, un Mémorandum d’Entente pour consolider leur coopération en matière de développement régional. Cet accord s’inscrit dans le cadre de la troisième commission interrégionale franco-marocaine, marquant la clôture du programme « Régions 2021 ». Il a été paraphé par Mbarka Bouaida, Présidente de l’ARM, et Rémy Rioux, Directeur Général de l’AFD, en présence de plusieurs responsables régionaux marocains et français.
Ce partenariat stratégique vise à accompagner la mise en œuvre de la Régionalisation Avancée au Maroc, en favorisant des initiatives durables et inclusives. Il permettra notamment de mobiliser expertises et financements pour des projets liés à l’adaptation climatique, la mobilité durable, le numérique, le marketing territorial ou encore l’économie circulaire.
La collaboration prévoit également un partage d’expériences à travers des voyages d’étude, des séminaires et des réseaux d’échange entre les régions des deux pays. Elle s’inscrit dans la stratégie 2025-2030 du Groupe AFD, qui met l’accent sur les dynamiques territoriales, la préservation des biens communs et le développement durable à l’échelle locale.
Le programme « Régions 2021 », pierre angulaire de cette coopération, a été mis en œuvre grâce au soutien financier de l’AFD via son dispositif FICOL, et à l’appui de la Direction Générale des Collectivités Territoriales du ministère marocain de l’Intérieur. Il a permis l’organisation de formations et d’échanges entre élus et experts autour des enjeux d’aménagement du territoire.
M.Ba.
Agriculture familiale: un pilier pour 7 millions de ruraux au Maroc
La petite et moyenne agriculture familiale concerne près de 7 millions de personnes, soit 54 % de la population rurale marocaine, selon le ministre de l’Agriculture Ahmed El Bouari. Il s'exprimait jeudi à l’issue du Conseil de gouvernement à Rabat.
Cette catégorie a bénéficié de 55 % des financements publics dans le cadre du Plan Maroc Vert, soit 52 milliards de dirhams sur un total de 94,5 MMDH. Les fonds ont été répartis entre aménagement hydro-agricole, aides à l’investissement, agriculture solidaire, campagnes de vaccination du bétail et lutte contre la sécheresse.
À elle seule, l’agriculture solidaire a mobilisé 14,5 MMDH en faveur des petits agriculteurs, dans le cadre du deuxième pilier du PMV. Ce montant ne représente qu’une partie des subventions globales accordées à cette catégorie.
Le ministre a souligné l’importance stratégique de cette agriculture dans l’économie rurale, la sécurité alimentaire et la création d’emplois, tout en alertant sur des contraintes structurelles persistantes. Un diagnostic est en cours pour bâtir une vision intégrée et renforcer le soutien à ce pilier du monde rural.
M.Ba.
Trafic de psychotropes déjoué à Casablanca : 107.000 comprimés saisis
Une vaste tentative de trafic de psychotropes a été déjouée à Casablanca par les éléments de la police judiciaire, en coordination avec la DGST, avec la saisie de plus de 107.000 comprimés hallucinogènes.
Parmi les drogues interceptées figurent 104.000 comprimés de Rivotril et 3.790 d’Ecstasy, selon un communiqué de la DGSN publié ce jeudi. Cette opération marque une saisie record au niveau national.
L’enquête a démarré par l’arrestation en flagrant délit d’un suspect en possession de 9.000 comprimés, avant d’aboutir à l’interpellation de trois autres individus liés à un réseau criminel de trafic de stupéfiants.
Les quatre suspects sont actuellement soumis à une enquête judiciaire sous la supervision du parquet compétent, afin d’identifier d’éventuelles ramifications de ce réseau à l’échelle nationale.
M.Ba.
Télécoms: IAM & Wana lancent “FiberCo” et “TowerCo”
L’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) a annoncé avoir reçu la notification d’un projet de concentration économique entre Itissalat Al-Maghrib (IAM) et Wana Corporate. Ce projet prévoit la création de deux coentreprises baptisées FiberCo et TowerCo, visant à mutualiser les investissements dans les infrastructures télécoms au Maroc.
FiberCo, détenue à parts égales par IAM et Wana, aura pour mission de déployer de nouvelles infrastructures passives permettant la mise en place de réseaux de fibre optique jusqu’aux abonnés (FTTH – Fiber to the Home). Elle proposera également un accès passif à ces infrastructures pour les opérateurs.
De son côté, TowerCo, également détenue à 50/50, se concentrera sur le développement d’infrastructures passives d’accueil pour les équipements de téléphonie mobile, ainsi que sur la reconstruction des pylônes existants si nécessaire.
L’ANRT invite les parties intéressées à faire parvenir leurs observations sur ce projet de concentration avant le 30 mai 2025 à 15h30, soit par dépôt électronique à l’adresse concentration-economique@anrt.ma, soit physiquement au siège de l’Agence à Rabat.
M.Ba.
Fusion-absorption : Attijariwafa Bank intègre sa filiale Borj Attijari
L’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) a annoncé avoir délivré son visa au prospectus concernant l’opération de fusion-absorption de Borj Attijari par Attijariwafa Bank, sa maison-mère.
Borj Attijari, filiale détenue à 100% par Attijariwafa Bank, sera intégrée dans le cadre d’une opération simplifiée, sans émission de nouvelles actions.
En effet, cette fusion-absorption n’entraînera pas d’augmentation de capital pour Attijariwafa Bank, précise l’AMMC dans un communiqué diffusé ce mercredi.
L’opération sera soumise à l’approbation de l’Assemblée Générale Extraordinaire de la Banque, convoquée pour le 23 juin 2025.
M.Ba.
Cheptel : plan de relance à 6,2 MMDH
Le ministre de l’Agriculture, Ahmed El Bouari, a annoncé un nouveau programme gouvernemental destiné à soutenir les éleveurs de bétail, structuré autour de cinq axes principaux. Ce plan vise notamment à restructurer les dettes des éleveurs, subventionner l’alimentation animale, identifier les femelles reproductrices, mener une campagne de traitement préventif, et offrir un accompagnement technique ciblé.
Concernant la restructuration des dettes, l’État prendra en charge jusqu’à 700 millions de dirhams, avec l’annulation partielle des dettes pour environ 50.000 éleveurs. Les petits exploitants seront particulièrement ciblés, avec des remises allant jusqu’à 50% des montants dus. Les dettes plus importantes seront reprogrammées avec suppression des intérêts de retard.
Le second axe, portant sur l’alimentation animale, mobilise une enveloppe de 2,5 MMDH pour subventionner l’orge et les aliments composés destinés aux ovins et caprins. En parallèle, une identification des femelles reproductrices sera lancée pour interdire leur abattage, avec une aide directe de 400 dirhams par tête préservée jusqu’en mai 2026, dans l’objectif d’atteindre un cheptel de plus de 8 millions de têtes.
Enfin, une campagne sanitaire visera 17 millions d’ovins et caprins pour lutter contre les effets de la sécheresse, tandis que des plateformes d’insémination artificielle seront créées pour améliorer les races. Le coût total de ce programme s’élèvera à près de 3 MMDH en 2025, complété par 3,2 MMDH en 2026 pour soutenir durablement les efforts de préservation du cheptel national.
M.Ba.
L’AHIIST analyse l’impact de l’hydrogène sur l’empreinte hydrique
La question de l'eau a réuni, ce jeudi à Rabat, l’Académie Hassan II des Sciences et Technique (AHIIST). Pour marquer le 19e anniversaire de son installation par SM le Roi Mohammed VI, elle a tenu une session sous le thème “Rôle et Impact de l’Hydrogène sur l’Empreinte Hydrique au Maroc”. Cette rencontre intervient dans un contexte marqué par une pression hydrique croissante, exacerbée par les effets du changement climatique, et les nombreux chantiers lancés par le Royaume dans le domaine de l'eau et de l'énergie.
Cette session a permis d’analyser l’impact et le rôle de l’hydrogène sur l’empreinte hydrique, tout en explorant des solutions scientifiques et technologiques pour concilier les besoins en eau et en énergie, souligne l'Académie. Des experts, chercheurs et décideurs ont pris part à cette rencontre qui a permis d’identifier les connaissances et enjeux scientifiques, afin de définir les technologies et axes de recherche les plus prometteurs en matière de R&D et d’innovation pour le Maroc. Par ailleurs, les participants ont identifié des pistes concrètes pour optimiser la synergie entre gestion durable de l’eau et transition énergétique.
Le Maroc fait face à un dilemme, car le pays doit répondre à des besoins énergétiques importants pour soutenir son développement, alors que certaines technologies de gestion de l’eau, comme le dessalement et le traitement des eaux usées, sont particulièrement consommatrices d’énergie.
Création d'entreprises : Une augmentation au T1-2025
Le Maroc a enregistré une hausse de 16 % des créations d’entreprises au premier trimestre 2025 par rapport à la même période en 2024.
Les personnes morales représentent la majorité des immatriculations (72 %), avec une prédominance des SARL à Associé Unique (65,5 %) et des SARL (33,7 %).
La région Casablanca-Settat concentre 40 % des créations, suivie de Rabat-Salé-Kénitra (13,5%), et Marrakech-Safi (12,4%).
Les secteurs les plus dynamiques sont le commerce (28,4%), le BTP et les services.
Concernant les entreprises individuelles, 8 116 nouvelles immatriculations ont été recensées, avec Tanger-Tétouan-Al Hoceima en tête (21,3%).
Soutien aux éleveurs et à la reconstitution du cheptel : Voici les principales mesures
Le ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Ahmed El Bouari, a présenté, jeudi, les détails du programme que le gouvernement va lancer et visant à soutenir les éleveurs, à améliorer leurs conditions et à reconstituer le cheptel national de manière durable.
Ce programme fait suite aux hautes directives royales pour « veiller à ce que le processus de régénération du cheptel soit réussi à tous les niveaux, avec un professionnalisme absolu et conformément à des critères objectifs, et que la supervision du processus de gestion de l'accompagnement soit confiée à des comités supervisés par les autorités locales ». Ce programme, qui complète les mesures du gouvernement, vise à capitaliser l'impact positif des récentes précipitations en créant des conditions favorables à la reconstitution du cheptel national. Il s'articule autour de cinq axes et nécessitera une enveloppe d'environ 3 milliards de DH.
Le premier axe concerne le rééchelonnement des dettes des éleveurs : en allégeant les dettes accumulées d'environ 50.000 éleveurs, pour un coût pouvant atteindre 700 millions de DH, qui sera pris en charge par le budget de l'Etat. Une annulation de 50% des dettes (capital et intérêts) d'une valeur inférieure à 100.000 DH est prévue, les petits salariés représentant 75% du total des bénéficiaires. Une autre annulation couvrant 25% des dettes (capital et intérêts) dont la valeur varie de 100.000 à 200.000 DH figure aussi parmi les mesures prévues. Cette catégorie représente 11% du total des bénéficiaires. A noter que les dettes des agriculteurs seront également rééchelonnées et les intérêts dus pour retard de paiement seront supprimés pour les prêts dépassant 200.000 DH.
Le 2e axe concerne le soutien pour disposer des fourrages. Il s'agit de soutenir le prix de vente de l’orge de l’ordre de 7 millions de quintaux, de sorte que le kilogramme soit cédé à 1,5 DH, en plus du soutien du prix de vente des aliments composés destinés aux ovins et caprins de l’ordre de 7 millions de quintaux (2 DH par kilo). Pour cette mesure, le gouvernement injectera une enveloppe d'environ 2,5 milliards de DH.
Quant au 3e axe, il concerne le lancement du processus de dénombrement du cheptel femelle. Il s'agira de suivre et de contrôler la mise en œuvre des mesures visant à prévenir l'abattage des femelles afin de préserver le cheptel national, avec pour objectif d'atteindre plus de 8 millions de femelles ovines et caprines d'ici mai 2026. A la même date, une aide directe de 400 DH sera versée aux éleveurs pour chaque tête femelle numérotée mais non abattue, afin de les indemniser du coût de la poursuite de l'entretien du cheptel.
En outre, l'autre axe porte sur le lancement d'une campagne de traitement préventif pour protéger cette année 17 millions de têtes d'ovins et de caprins des maladies résultant des effets de la sécheresse, pour un coût pouvant atteindre 150 millions de DH.
Enfin, un programme de formation technique est aussi prévue pour les éleveurs. Il s’agira d’améliorer les races en créant des plateformes d’insémination artificielle et un accompagnement technique pour augmenter la productivité, pour un coût pouvant atteindre 50 millions de DH.
Par ailleurs, 3,2 milliards de dirhams seront alloués d’ici 2026 en soutien direct aux éleveurs qui se sont engagés avec succès dans la conservation du cheptel femelle pour assurer la pérennité du cheptel national.
Vueling lance une ligne aérienne entre Séville et Essaouira
Vueling, la compagnie aérienne espagnole low-cost, lancera à partir du 4 octobre une nouvelle ligne entre Séville et Essaouira, avec un vol chaque samedi. Cette initiative s’inscrit dans sa stratégie d’élargissement des liaisons internationales depuis Séville et vise à promouvoir Essaouira, destination prisée pour ses plages et ses sports nautiques.
Settat : Lancement d'un nouveau centre pour enfants autistes
Le gouverneur de la province de Settat, Brahim Abouzaid, a lancé, lors de la célébration du 20e anniversaire de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), la construction du Centre pour enfants atteints d'autisme à Settat. Cette structure nécessitera un investissement de 5,5 millions de DH et accueillera 120 personnes. Elle permettra d'intégrer les enfants atteints de troubles du spectre autistique dans la vie sociale et de les préparer à l'enseignement primaire.
Ce projet sera réalisé sur une superficie de 2.500 m2, dont 1.200 m2 couverts. Outre le bâtiment administratif, le centre disposera de 12 salles de classe, une salle polyvalente, des sanitaires, une cuisine et un restaurant.
Fromageries Bel Maroc décroche le label RSE de la CGEM
Fromageries Bel Maroc vient de décrocher le label RSE de la Confédération Générale des entreprises du Maroc (CGEM). Une distinction qui a été attribuée au groupe, devenu entreprise à mission en 2024, pour sa politique RSE intégrant des axes prioritaires comme la réduction de son empreinte environnementale, le soutien aux communautés locales ou encore la qualité et la sécurité de ses produits.
Parmi ses initiatives déployées pour contribuer à une alimentation plus durable, le concept «La Vache qui rit For Good», qui consiste à reverser une partie des ventes sous forme de dons alimentaires, ou encore la chaudière biomasse, alimentant le site industriel et permettant de réduire significativement les émissions de CO2.
K.A.
L'ONMT lance une nouvelle campagne pour activer le tourisme national
L’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) lance sa nouvelle campagne de communication "Ntla9aw fbladna", pensée pour réenchanter le regard des Marocains sur leur propre pays.
Déployée à l’échelle nationale et internationale auprès des Marocains du monde, cette opération s’inscrit avec un positionnement résolument expérientiel, émotionnel et fédérateur, dans la continuité de la mission de l'ONMT de valorisation du tourisme national, indique un communiqué de l'Office.
Portées par des visuels forts et aspirationnels, "Ntla9aw fbladna" opère ainsi un tournant stratégique majeur, relève le communiqué, notant que l’ONMT choisi, en effet, de passer de l’inspiration à l’activation émotionnelle, en mettant en scène des expériences vécues, vibrantes, authentiques, à travers tout le Royaume. L'objectif consiste à engager les citoyens marocains dans une dynamique de découverte ou de redécouverte territoriale, transformant l'intention de voyage en acte concret, ajoute l'OMNT.
Cette opération met ainsi en avant deux films publicitaires phares. Le premier explore les côtes atlantiques et méditerranéennes dans une version réinventée du farniente national : baignade, parapente, pêche, balades à cheval ou virées en famille. Le second, plus ancré dans les terres, plonge le spectateur dans une aventure nature & découverte, où se mêlent hospitalité berbère, délices gastronomiques, sensations outdoor et beautés brutes.
Secteur financier : L'OMPIC organise un séminaire d'information pour les entreprises
L’OMPIC a organisé, mercredi à Casablanca, un atelier à l’intention des acteurs du secteur financier afin de les sensibiliser à l’importance de protéger leurs actifs immatériels.
À cette occasion, l’Office a présenté ses services d’accompagnement, d’information et de protection en matière de propriété industrielle et commerciale.
De plus, l'OMPIC a mis en exergue l’intérêt d’utiliser de manière stratégique les données issues de ses registres pour renforcer l’efficacité et la performance des entreprises.
inDrive : de nouvelles normes de sécurité pour les conducteurs et les passagers
inDrive a mis en place au Maroc son Pacte Sécurité pour garantir la sûreté des trajets.
Dès l’inscription, conducteurs et passagers doivent vérifier leur identité, et des contrôles réguliers sont effectués pour assurer la fiabilité des informations.
L’application propose plusieurs outils : partage de trajet en direct avec des contacts de confiance, bouton SOS, conseils de sécurité et système de notation.
Zagora : Plus de 240 millions de DH pour la mise à niveau de centres urbains et ruraux
Un budget de plus de 240 DH permettra de réaliser la mise à niveau de plusieurs centres urbains et ruraux dans la province de Zagora. Des conventions ont été conclues en ce sens, mercredi, devant la ministre de l'Aménagement du territoire national, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Politique de la ville, Fatima Ezzahra El Mansouri. La première convention concerne le projet de mise à niveau du centre rural de Tazarine pour la période 2025-2026, avec un investissement global de 90 millions de DH, dont une contribution du ministère à hauteur de 30 millions de DH. Ce projet qui cible 13.894 personnes, consiste en la réhabilitation des douars relevant du centre de Tazarine, la réhabilitation des quartiers sous-équipés, l'aménagement des entrées de la ville et la création d'espaces verts et de places publiques, l’aménagement des aires de jeux et des terrains de proximité, l’agrandissement du marché hebdomadaire et la construction d'un complexe commercial intégré à la place de l'ancien souk.
De son côté, la deuxième convention porte sur la mise à niveau urbaine des villes de Zagora et d'Agdez, pour un coût global de 150 millions de DH (2025-2027), au profit de 6.120 familles réparties entre Zagora et Agdez. Ce projet comprend la mise à niveau des quartiers sous-équipés, l'aménagement des entrées des centres, le revêtement des routes et des trottoirs, l'éclairage public et la voirie, et l'aménagement d'aires de jeux et d'espaces verts.
Sahara : La Slovaquie réaffirme sa position
La Slovaquie a réaffirmé son appui au plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 comme base sérieuse pour résoudre la question du Sahara, sous l’égide des Nations Unies. À l’occasion d’une rencontre à Rabat, elle a salué les efforts crédibles du Maroc en faveur d’une solution politique durable, juste et acceptée par toutes les parties, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, notamment celle d’octobre 2024.
Chantiers de la CDM 2030 : Chakib Alj appelle le secteur privé à anticiper

Le président du patronat marocain Chakib Alj a appelé, mercredi, le secteur privé, en particulier les Très petites et moyennes entreprises (TPME), à se tenir prêt pour bénéficier des appels d'offres et des partenariats en vue du Mondial 2030. "Le mot d’ordre pour le secteur privé et les TPME en particulier, est l’anticipation. Si la Coupe du Monde a lieu dans 5 ans, les appels d’offres, les partenariats et les chantiers se préparent maintenant", a estimé le président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) lors d'une conférence organisée avec la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF). "Il est de notre devoir d’œuvrer pour que les entreprises locales soient les mieux placées pour obtenir les marchés, développer des compétences et de nouveaux savoir-faire dans le cadre de partenariats gagnant-gagnant", a expliqué Alj.
Le Maroc réalise des chantiers importants en vue de ces événements, une aubaine pour les entreprises, notamment celles opérants dans la construction, la technologie, le tourisme, la sécurité, le digital, la mobilité...
Conférence co-organisée par la CGEM et la FRMF a permis d'offrir aux entreprises marocaines et en particulier aux TPME, de la visibilité et de la coordination pour se préparer, se structurer et former leurs talents, a détaillé Alj. Il s'agit de donner aux chefs d’entreprise une meilleure visibilité sur les procédures de passation, les critères d’éligibilité et les calendriers de déploiement.
"Nous entrons dans une période particulièrement stimulante pour notre pays, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI. Au-delà de la construction des stades ou des terrains d’entraînement, la CAN 2025 et la Coupe du Monde 2030 sont des catalyseurs pour accélérer des projets structurants majeurs initialement prévus dans un calendrier ambitieux et exigeant", a expliqué le président de la CGEM. Les importants chantiers engagés dans le Royaume portent notamment sur le déploiement de la 5G sur 70 % du territoire, le doublement de la capacité aéroportuaire, l’extension du réseau LGV et RER et le doublement du réseau autoroutier.
Cette rencontre a connu la participation d'importants donneurs d'ordre, notamment la SONARGES, l'ONDA, l'ONCF, l'ANRT, l'ANEP, la SMIT et Autoroutes du Maroc.
Marrakech : L'Africa Transition Institute tient sa première AGO
L’Institut International pour la Transition Durable en Afrique (Africa Transition Institute) a organisé, samedi dernier à Marrakech, sa première Assemblée Générale Ordinaire en format hybride, réunissant près de 90 participants venus d’Afrique, d’Europe et d’Amérique du Nord. Cette rencontre, tenue un an après la création de l’Institut, constitue une étape majeure dans sa structuration.
Les rapports moral et financier ont mis en exergue les réalisations depuis le lancement officiel en octobre 2024 : organisation d’événements scientifiques, conclusion de partenariats dans cinq pays africains, mise en place de dispositifs de gouvernance ou encore publication de notes stratégiques sur des thématiques clés (climat, énergie, égalité de genre, etc.), le tout soutenu par une gestion "rigoureuse et transparente" des ressources, selon l'Institut.
Par ailleurs, la stratégie triennale 2025–2027, adoptée à l’unanimité, repose sur cinq axes prioritaires : contribution aux Objectifs du Développement Durable (ODD) et à l’Agenda 2063, renforcement des capacités locales, diversification des partenariats et financements, mise en place d’un système de suivi-évaluation, et enfin, positionnement renforcé à l’échelle continentale et internationale.
Stroc Industrie booste ses ventes au T1
Stroc Industrie booste son activité au premier trimestre. La société a réalisé un chiffre d’affaires (CA) de 69,5 millions de DH, en progression de 173% par rapport à la même période une année auparavant.
"L’activité du T1-2025 a connu une amélioration significative, suite à l’accélération d’un projet annoncé précédemment", précise la société dans un communiqué, notant que la fin de cette période aura été marquée par le démarrage des nouveaux projets avec un nouveau client.
Concernant l’endettement financier, il n’a pas connu d’évolution significative, atteignant 221,64 millions de DH au 31/03/2025 contre 210 millions de DH au 31/03/2024. Par ailleurs, l'industriel n’a pas réalisé d’investissements importants sur cette période.
Taqa Morocco : Les travaux du parc éolien de Boujmil bientôt lancés
Taqa Morocco a annoncé, lors de la publication de ses résultats trimestriels, le lancement des des travaux du parc éolien de Boujmil situé dans le Nord du Maroc, durant la 2e trimestre de 2025. Ce parc disposera d'une capacité de 144 MW. La première phase de ce chantier aura une capacité de 100 MV et devrait entrer en service en 2027, a indiqué le groupe.
Concernant le projet en consortium avec Moeve pour la production d'ammoniac vert et de carburant industriel sélectionné par le comité de pilotage de l'offre Maroc hydrogène vert, les négociations sont en cours pour la signature des contrats préliminaires afin de mobiliser le foncier et de lancer les études de faisabilité, a précisé l'opérateur énergétique.
E.M.G.
Grippe aviaire : Le brésil suspend le commerce de toutes ses volailles
Le Brésil a confirmé un premier cas de grippe aviaire dans une ferme commerciale à Montenegro (État de Rio Grande do Sul), entraînant la mise à jour par le ministère de l'Agriculture de la liste des pays ayant imposé des restrictions sur les importations de volaille brésilienne.
Le Maroc, la Chine, l’Union européenne, l’Afrique du Sud, le Pérou, la République dominicaine, la Bolivie, le Sri Lanka et le Pakistan maintiennent leurs restrictions selon les protocoles en vigueur.
LafargeHolcim Maroc : Le paiement des dividendes fixé au 24 juin
Les actionnaires de LafargeHolcim Maroc se sont réunis en Assemblée Générale Ordinaire le 21 mai au siège social de la société.
Lors de cette réunion, après présentation du rapport de gestion du Conseil d’Administration et des rapports des Commissaires aux Comptes, l’Assemblée a approuvé les états financiers et le bilan de l’exercice clos le 31 décembre 2024 tels que soumis à son approbation.
Par ailleurs, l’Assemblée Générale a également décidé la distribution d’un dividende ordinaire de 70 dirhams par action, dont le paiement interviendra à partir du 24 juin 2025 auprès des agences Attijariwafa Bank.
Taqa Morocco dévoile ses résultats trimestriels
Taqa Morocco a réalisé, au premier trimestre de 2025, un chiffre d'affaires consolidé de 2,94 milliards de DH, quasi stable par rapport au premier trimestre 2024. Cette stabilité reflète la bonne performance opérationnelle des Unités 1-6, indique l'opérateur énergétique.
Le résultat net consolidé atteint 379 millions de DH, en hausse de 4,1% par rapport au premier trimestre de 2024 où il s'était établi à 364 millions de DH. Cette progression s'explique par l'évolution du résultat d'exploitation et l'optimisation des placements des excédents de trésorerie, traduisant la solidité financière du Groupe, ajoute Taqa Morocco dans un communiqué sur ses résultats.
Sur la période, l'opérateur a maintenu une performance opérationnelle "solide" avec un taux de disponibilité de 90,0%, tenant compte de la réalisation d'une révision "mineure" planifiée de l'Unité 6. A fin mars dernier, le Groupe a engagé des investissements à hauteur de 39 millions de DH, en progression par rapport à la même période de l'année précédente. Ces fonds ont été principalement injectés sur des projets d'exploitation et de maintenance des Unités, en ligne avec les priorités opérationnelles du Groupe. Par ailleurs, l'opérateur affiche un endettement net de 4,75 milliards de DH, une situation qui reflète "une gestion proactive des flux de trésorerie compte tenu des remboursements des dettes de financement effectués au cours du trimestre".
E.M.G.
Maroc : Le chantier de la gigafactory de Gotion High Tech lancé dans les prochains jours
Gotion Power Morocco, filiale du fabricant sino-européen de batteries pour véhicules électriques Gotion High Tech, lancera la construction de sa gigafactory au Maroc « dans les prochains jours ». C'est ce qu'a fait savoir mercredi Khalid Qalam, directeur de la société au Maroc.
Le géant chinois avait conclu, en juin 2024, un important accord d'investissement avec le Royaume pour y implanter la première gigafactory d'Afrique près de la ville de Kénitra. Ce géant devrait mobiliser un investissement de plus de 60 milliards de DH (6,5 milliards de dollars).
Lors d'une conférence industrielle à Rabat, Khalid Qalam a fait savoir que les travaux préparatoires pour l'usine étaient terminés et que la première production était prévue pour le troisième trimestre 2026. Dans un premier temps, 1,3 milliard de dollars sera investi et l'usine aurait une capacité de 20 gigawatts. Avec l'accord du gouvernement marocain, la gigafactory portera sa capacité à 40 GW dans une deuxième phase. Outre les batteries, l'usine produira également des cathodes et des anodes, en vue d'exporter la majeure partie de sa production vers l'Europe. A noter que l'usine a déjà reçu de nombreuses commandes de pays européens, selon le responsable.
E.M.G.
BCP: Le PNB s'apprécie fin à mars 2025
Le groupe Banque Centrale Populaire (BCP) a enregistré un produit net bancaire (PNB) de 6,9 milliards de DH au titre du premier trimestre de 2025, soit une hausse de 14,9%.
Cette évolution est tirée par la marge d'intérêt et la marge sur commissions que par les activités de marché, qui poursuivent leur forte évolution dans un environnement de taux favorable.
Concernant les charges générales d'exploitation, elles progressent de façon maîtrisée à 2,9 milliards de DH, soit 3,3% de plus.
S'agissant du coût du risque, il a augmenté de 19,6% à 1,5 milliards de DH. Tenant compte de l’ensemble de ces évolutions, le résultat net consolidé s'est élevé à 1,5 milliard de DH, reflétant une amélioration de 18,9%.
Pour ce qui est du résultat net part du groupe, il a enregistré une hausse de 19% et s'est chiffré à 1,3 milliards de DH.
Pour ses perspectives, "BCP aborde l’exercice 2025 avec confiance et dynamisme, s’appuyant sur des fondamentaux solides et des indicateurs performants, dans un environnement en perpétuelle évolution", souligne un communiqué du groupe bancaire.
Par ailleurs, les indicateurs d’activité du groupe font ressortir une collecte additionnelle de 6,8 milliards de DH au premier trimestre 2025, au niveau des ressources clientèle à 395,7 milliards de DH, combinée à une quasi-stabilisation de l’encours des crédits bruts à 320,6 milliards de DH.
Maroc : L'inflation ralentit en avril
L'indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 0,7% à fin avril dernier par rapport à la même période en 2024, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette situation résulte de la hausse de l'indice des produits alimentaires et de celui des produits non alimentaires de 0,7%.
Concernant les produits non alimentaires, les variations vont d'un recul de 4% pour le "Transport" à une progression de 4,4% pour les "Restaurants et hôtels".
L'IPC a enregistré un repli de 0,3% en avril 2025 comparativement à mars dernier. Cette évolution est due à la diminution de 0,6% de l'indice des produits alimentaires et de 0,2% de l'indice des produits non alimentaires.
Dans le détail, les baisses des produits alimentaires observées entre mars et avril 2025 concernent principalement les «Poissons et fruits de mer» (+4,5%), les «Viandes» et le «Lait, fromage et œufs» (+2,6%), les «Huiles et graisses» (+1%) et le «Pain et céréales» (+0,3%). Cependant, les prix ont progressé de 4,9% pour les «Fruits», de 0,6% pour les «Légumes» et de 0,2% pour le «Café, thé et cacao». S'agissant des produits non alimentaires, le repli a touché, entre autres, les prix des «Carburants» avec 3,4%.
Comparé au même mois de l’année précédente, l'IPC a augmenté de 0,7% au cours du mois d’avril 2025 conséquence de la hausse de l’indice des produits alimentaires et de celui des produits non alimentaires de 0,7%. Pour les produits non alimentaires, les variations vont d’une baisse de 4,0% pour le «Transport» à une hausse de 4,4% pour les «Restaurants et hôtels».
Dans ces conditions, l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois d’avril 2025 une baisse de 0,2% par rapport au mois de mars 2025 et une hausse de 1,2% par rapport au mois d’avril 2024.
Pêche durable : Nouvelle halle au port d’Al Hoceima
La halle de nouvelle génération du port d’Al Hoceima a été inaugurée mercredi en présence de Zakia Driouich, Secrétaire d’État chargée de la Pêche maritime, et du gouverneur Hassan Zitouni. Ce projet, d’un coût de 6,4 millions de dirhams, s’inscrit dans la stratégie nationale de modernisation des infrastructures halieutiques pour renforcer la compétitivité et améliorer la commercialisation des produits de la mer.
Implantée sur 1 200 m², la halle offre des espaces modernes pour l’identification, la vente et l’expédition des produits à température contrôlée, avec une chambre froide et une alimentation partielle par panneaux solaires. Cette infrastructure assure le respect des normes d’hygiène et valorise la pêche artisanale locale en améliorant les conditions de travail des professionnels.
Dans le cadre du programme "Halieutis", lancé par SM le Roi Mohammed VI, le ministère prévoit également la création prochaine d’un marché de seconde vente. Ce projet renforce la dynamique économique d’Al Hoceima, qui a enregistré en 2024 un volume de débarquements de 2 627 tonnes, tout en soutenant une pêche durable et une meilleure valorisation des ressources halieutiques.
M.Ba.
Transparence, participation, innovation : le trio gagnant des villes de demain
La 9ème édition du forum Casablanca Smart City s’est tenue mercredi à Casablanca, réunissant experts nationaux et internationaux autour du thème "Smart NextGen Cities : Innover pour une métropole durable et inclusive". Lors d’un panel dédié à la gouvernance participative et connectée, les intervenants ont insisté sur le rôle fondamental de la transparence, de la participation citoyenne et de l’innovation technologique pour bâtir une ville intelligente centrée sur l’humain.
Anouar Sabri, président du Groupe de Travail Parlementaire sur l’IA, a souligné que la Smart City doit être d’abord un projet social porté par une intelligence collective. Il a appelé à un cadre législatif national pour une meilleure gouvernance des données et à la création d’une autorité indépendante dédiée à l’intelligence artificielle, afin d’encadrer son usage au service du bien commun.
Latif Ladid, président de l’IPv6 Forum, a rappelé l’importance d’une infrastructure numérique moderne et robuste, notamment via l’adoption du protocole IPv6, pour assurer une connectivité sécurisée et inclusive. Badre Tnacheri Ouazzani, vice-président du Conseil de la ville de Rabat, a partagé l’expérience de la capitale en matière de gouvernance locale innovante, basée sur la concertation, la digitalisation des services publics et la promotion de la mobilité durable.
Enfin, Montaser Hiyari, directeur à l’Institut arabe de développement urbain, a présenté une étude comparative sur la digitalisation des villes arabes, insistant sur cinq dimensions clés : leadership, organisation, ressources, engagement citoyen et diversité locale. Il a appelé à renforcer la coopération régionale pour adapter les modèles de villes intelligentes aux spécificités socio-économiques du monde arabe.
M.Ba.
Clôture de la GGC 2025: Cap sur une Afrique verte et intégrée
La Global Growth Conference (GGC) 2025 s’est clôturée ce mercredi à Rabat par la présentation officielle de la Feuille de route de Rabat sur le financement de la croissance et de la transition énergétique.
Ce document stratégique est l’aboutissement des échanges entre plus de 700 décideurs venus de plus de 50 pays, réunis sous l’égide de l’Institut Amadeus. S’inscrivant dans la Vision royale pour une Afrique intégrée et solidaire, la feuille de route propose un cadre d’action autour de quatre axes majeurs : la mobilisation de financements innovants, le renforcement de la coopération régionale et internationale, l’accélération d’une transition énergétique juste et le développement des capacités humaines et institutionnelles.
Son objectif : positionner durablement l’Afrique sur une trajectoire de croissance verte et inclusive. Un comité de suivi panafricain veillera à sa mise en œuvre, avec un point d’étape attendu lors du Forum MEDays à Tanger en fin d’année et à la prochaine édition de la GGC en 2026.
La conférence a également mis en lumière l’importance de l’Initiative Royale Atlantique, visant à créer un corridor économique sahélo-atlantique. Ce projet structurant ambitionne de connecter les pays du Sahel à l’océan Atlantique par des infrastructures intégrées, renforçant ainsi leur intégration régionale, leur autonomie énergétique et leur développement économique.
M.Ba.
Pauvreté multidimensionnelle : -50 % en dix ans
La pauvreté multidimensionnelle a connu un recul significatif au Maroc entre 2014 et 2024, passant de 11,9% à 6,8% de la population, soit une diminution de près de 4 millions à 2,5 millions de personnes touchées. L'indice global de pauvreté a, quant à lui, été quasiment divisé par deux, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).
Cette amélioration est particulièrement marquée en milieu rural, où le taux de pauvreté est passé de 23,6% à 13,1%, même si plus de 70% des personnes pauvres résident encore à la campagne. La vulnérabilité à la pauvreté a également diminué, mais concerne encore près de 3 millions de personnes, dont 82% en zones rurales.
Sur le plan territorial, toutes les régions du Royaume ont enregistré des baisses, avec des reculs notables dans les zones historiquement les plus touchées comme Marrakech-Safi, Béni Mellal-Khénifra et Drâa-Tafilalet. Toutefois, six régions dépassent toujours la moyenne nationale, et cinq d’entre elles concentrent 70% des personnes pauvres.
En adoptant une approche fondée sur l’éducation, la santé et les conditions de vie, cette cartographie du HCP met en lumière les inégalités sociales au-delà des seuls critères monétaires. Elle constitue un outil d’aide à la décision pour adapter les politiques publiques aux réalités locales dans une logique de régionalisation avancée.
M.Ba.
Pauvreté: progrès notables, disparités tenaces
La pauvreté multidimensionnelle a enregistré un recul quasi généralisé au niveau des 75 provinces et préfectures marocaines entre 2014 et 2024, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Certaines provinces initialement les plus touchées affichent des baisses spectaculaires, comme Azilal (-16,7 points), Chichaoua (-14,8), Essaouira (-13,8), ou Figuig (-12,5). À l'inverse, les grandes villes et les provinces du Sud, déjà peu concernées en 2014, ont connu des évolutions marginales.
Ce redéploiement territorial traduit une dynamique de convergence, alimentée par des politiques publiques ciblées vers les zones les plus vulnérables. Toutefois, des poches de pauvreté subsistent : Figuig (24,1%) et Taounate (21,1%) dépassent encore les 20%, tandis qu'Azilal, Chichaoua, Essaouira, Taza et Ouezzane concentrent à elles seules près de 20% de la population pauvre. La vulnérabilité reste également élevée dans 13 provinces représentant 31,6% des personnes exposées à la pauvreté.
L’étude du HCP, fondée sur les recensements de 2014 et 2024, fournit une cartographie détaillée des privations sociales (éducation, santé, logement, infrastructures de base). Elle constitue un outil stratégique dans le contexte de régionalisation avancée, permettant de guider des actions ciblées et adaptées aux disparités territoriales persistantes.
M.Ba.
Pauvreté multidimensionnelle: recul significatif grâce au ciblage territorial
La pauvreté multidimensionnelle a connu une baisse généralisée à l’échelle communale entre 2014 et 2024, selon une étude du Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette amélioration touche 93,8% des communes du Royaume, avec des progrès plus marqués en milieu rural (95,5%) qu’en milieu urbain (88,4%).
Ce recul s’est accentué dans les localités les plus défavorisées en 2014, avec des baisses allant jusqu’à 45% dans certaines communes rurales. En 2024, plus de la moitié des entités territoriales enregistrent un taux de pauvreté inférieur à 10%, malgré des disparités persistantes, notamment en zone rurale où 8,1% des communes dépassent encore les 30%.
L’étude souligne le rôle déterminant des politiques publiques, notamment l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH). Dans les communes rurales couvertes par l’INDH, la pauvreté est passée de 27,8% à 15,5% en dix ans. Cette cartographie constitue un outil stratégique pour orienter les interventions en faveur d’un développement territorial équitable.
M.Ba.
Cryptomonnaies: le soutien législatif propulse le Bitcoin à un sommet historique
Le Bitcoin a atteint un record historique de 109.302 dollars, dopé par l’avancée d’un projet de loi sur les stablecoins aux États-Unis.
Cette dynamique haussière reflète l’assouplissement des positions démocrates au Sénat et l’adoption probable de règles plus claires, incluant des protections renforcées pour les consommateurs et une réglementation uniforme pour les émetteurs nationaux et étrangers. Une envolée confirmant la corrélation croissante entre cadre réglementaire et performance des crypto-actifs.
African Lion : soins gratuits pour 12.480 patients à Tiznit
Dans le cadre des activités humanitaires de l’exercice militaire conjoint African Lion 2025, un hôpital médicochirurgical de campagne (H.M.C.C) a été déployé depuis le 5 mai dans la commune d’Anzi, relevant de la province de Tiznit. Cette initiative s’inscrit dans les Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi et mobilise 271 médecins et infirmiers des Forces Armées Royales (FAR) et de l’Armée américaine.
L’hôpital, doté d’unités médicales, chirurgicales et sociales, propose une large gamme de prestations couvrant plusieurs spécialités : maladies cardiovasculaires, respiratoires, ORL, dermatologie, ophtalmologie, chirurgie générale, gynécologie, pédiatrie, etc. À ce jour, plus de 44.000 services médicaux ont été prodigués à 12.480 patients, avec 380 opérations chirurgicales, 4.268 lunettes distribuées et 9.068 prescriptions délivrées gratuitement.
Mercredi, une délégation conjointe maroco-américaine de haut niveau a visité le site, saluant l’impact de cette opération sur les populations locales. L’exercice African Lion 2025, qui se poursuit jusqu’au 23 mai, vise à renforcer la coopération militaire bilatérale, l’interopérabilité des forces, et à promouvoir la stabilité régionale à travers des actions à la fois stratégiques et humanitaires.
M.Ba.
ZLECAf, énergie, PME : les priorités d’investissement débattues à la GGC
Lors de la table ronde organisée à Rabat dans le cadre de la Global Growth Conference 2025, les intervenants ont souligné le rôle central des fonds d’investissement dans le financement d’une croissance économique durable, notamment à travers leur capacité à soutenir des projets innovants dans des secteurs stratégiques comme les technologies propres, l’agriculture durable ou le stockage d’énergie. Ces acteurs peuvent accélérer le passage de la recherche à l’action, répondant efficacement aux défis environnementaux et structurels.
Obaid Amrane, directeur général d’Ithmar Capital, a mis en avant l’importance des fonds souverains comme leviers de financement pour des projets structurants dans l’énergie, les infrastructures et le numérique. Il a salué les efforts du Maroc, notamment via des projets comme le Gazoduc africain atlantique ou l’Initiative de la façade Atlantique, qui visent à renforcer l'intégration régionale et à garantir un accès durable à l’énergie.
Les échanges ont également mis l’accent sur l’intégration économique africaine, la transformation des PME, et la formation des jeunes. Des figures comme Moussa Mara (ancien Premier ministre du Mali) et Jean-Marie Mbuyi (DG d’Actif Group) ont insisté sur l’importance d’une vision continentale du développement et sur la mise en œuvre effective de la ZLECAf. L’objectif partagé : bâtir une économie africaine résiliente, inclusive et intégrée, au service des générations futures.
M.Ba.
La TGR reçoit son homologue française
La Trésorerie Générale du Royaume (TGR) a reçu, mardi 20 mai 2025, la Direction Générale des Finances Publiques de la République française (DGFIP), présidée par sa DG, Amélie Vernier. Cette visite a permis de conclure un protocole d’entente servant de cadre général de partenariat et de coopération entre les deux institutions.
A travers ce protocole d’entente, les deux parties expriment leur volonté de renouveler et de consolider davantage les liens de coopérations qui les unissent, indique la TGR.
Concrètement, cette alliance favorisera l’échange d’expertise technique entre les deux parties et l’adoption des meilleures pratiques en matière de gestion des finances publiques et ouvrira de nouvelles possibilités de coopération entre les deux pays notamment en direction des pays du sud. "Ce partenariat peut s’avérer un atout précieux, dans la mesure où il améliorera notre capacité à construire ensemble, à faire confiance à l’expertise de l’autre et à apprendre mutuellement et innover collectivement", a déclaré Amélie Verdier.
Aviation civile : Partenariat stratégique entre la SODEXAM, l’UIR, l’ONDA et l’AIAC
L’Université internationale de Rabat (UIR) vient d’annoncer la signature d’un partenariat stratégique avec la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (Sodexam) de la Côte d’ivoire, l’Office nationale des aéroports (ONDA) et l’Académie internationale Mohammed VI de l’aviation civile (AIAC). Cette coopération, portée au sein de l’UIR par la Direction générale de la formation continue, vise à consolider les capacités humaines et techniques de la Sodexam.
Elle comportera dans ce sens des programmes de formation continue adaptés aux besoins du secteur de l’aviation civile, et destinés aux cadres de la structure ainsi qu’à ses partenaires, en plus de la création d’un centre de formation continue à Abidjan. Une alliance créée avant tout pour soutenir la croissance du secteur aérien en Afrique de l’Ouest.
K.A.
Tanger : L'Agence urbaine approuve son plan d'action pour 2025 et à l’horizon 2027
Le Conseil d’administration de l’Agence urbaine de Tanger, réuni pour sa 22e session, a approuvé à l’unanimité le plan d’action 2025-2027 et le budget 2025.
Présidée par le secrétaire d’État Adib Benbrahim, la session a mis en exergue le rôle stratégique croissant de l’agence dans l’aménagement territorial, en réponse aux défis liés à la croissance urbaine et aux engagements nationaux.
L’Agence a traité 4.667 dossiers d’urbanisme en 2024 (70 % d’avis favorables) et prévoit le suivi de 11 documents d’urbanisme et le lancement de 3 nouveaux en 2025. Couvrant déjà son territoire avec 53 documents d’urbanisme, elle joue un rôle clé dans la planification, l’appui à l’investissement et la promotion de la durabilité.
A noter qu'un partenariat a également été signé avec l’Ordre des architectes pour améliorer la coordination dans le traitement des demandes d’autorisations et l’accès aux documents techniques.
Cliniques privées : Une étude scrute l’expérience patient
Quelles sont les attentes des patients lorsqu’ils vont dans une clinique privée ? Ont-ils une expérience positive ? Sont-ils satisfaits du traitement reçu, des soins, des délais, de la facturation… ? Ces interrogations ont été au cœur d’un nouveau rapport sur l’expérience client dans les cliniques privées.
Publié par Affinytix, cabinet de conseil spécialisé en analyse de l'expérience client, ce document met en avant la nécessité d’améliorer l’expérience client dans ces structures de santé. En effet, seuls près du tiers des patients (32%) déclarent être « satisfaits » de leur expérience globale contre 68% d’insatisfaits. Au total, l’étude a concerné 125 cliniques dans 7 villes (Agadir, Casablanca, Kénitra, Fès, Tanger, Rabat et Oujda). Menée entre janvier 2024 et avril 2025, elle a permis de collecter 4.600 évaluations.
Les personnes sondées jugent « inadaptés » l’accès aux urgences et la communication. Elles estiment, en outre, que les délais d’attente sont « longs et imprévisibles », alors que le manque de standardisation des parcours a été relevé parmi les problèmes les plus fréquents. Par ailleurs, les clients interrogés pensent que les cas d’erreurs médicales sont « présents, mais insignifiants en nombre ».
Parmi les points positifs relevés figurent le professionnalisme des praticiens, la clarté des explications dans certaines structures et la diversité de l’offre clinique.
Dans le détail, Fès a été la ville la mieux classée avec 47,7% de satisfaits, tandis qu’Oujda est celle qui affiche la plus forte insatisfaction (78% d’insatisfaits). Toutefois, il ne s’agit pas d’un problème de ville, mais d’écosystème, précisent les auteurs de ce rapport.
E.M.G.
Vers la souveraineté sanitaire: le Maroc à l’avant-garde à Genève
En marge de la 78e Assemblée mondiale de la Santé à Genève, le ministre marocain de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tehraoui, s’est entretenu avec le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Il a réaffirmé l’engagement du Royaume, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à poursuivre la réforme globale du système national de santé, avec pour priorités la justice sanitaire, la couverture universelle, l’amélioration des services, le renforcement des infrastructures et la formation des compétences. Le ministre a également mis en avant la volonté du Maroc de renforcer la coopération avec l’OMS autour d’une approche opérationnelle favorisant la souveraineté sanitaire.
Il a présenté le projet « Marbio » comme un levier stratégique pour positionner le Royaume en pôle régional de production de médicaments et vaccins, en soutien aux pays du Sud, conformément au Nouveau Modèle de Développement et aux Objectifs de développement durable. Le Directeur général de l’OMS a salué les avancées du Maroc et son rôle actif au sein du Conseil exécutif de l’Organisation. Il a exprimé la volonté de renforcer le partenariat OMS-Maroc, notamment dans les domaines du renforcement des capacités, de la fabrication locale de produits de santé et de l’élargissement de la couverture sanitaire.
Cet échange s’inscrit dans un contexte mondial marqué par l’adoption d’un accord international sur les pandémies.
M.Ba.
Nouaceur : L'INDH met en avant ses investissements majeurs
La province de Nouaceur a célébré lundi, les 20 ans de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), mettant en avant des investissements majeurs dans plusieurs secteurs.
Parmi les réalisations, on compte 83,6 millions de DH pour l’accès aux services de base, 136,7 millions de DH pour la santé et le soutien aux personnes vulnérables, 115,4 millions de DH pour la formation professionnelle, 41,7 millions de DH pour la culture et le sport, et 67,2 millions de DH pour les activités génératrices de revenus.
En deux décennies, 56 projets de santé ont été réalisés (49 millions e DH), 169 projets éducatifs (103 millions de DH) dont 52 unités préscolaires et 73 bus scolaires (bénéficiant à 6.000 élèves), ainsi qu’un soutien annuel à plus de 33.000 élèves.
Par ailleurs, l’INDH a aussi permis de créer 163 entreprises, 25 coopératives et de former plus de 2.000 jeunes dans le cadre de l’insertion professionnelle.
Ouarzazate/ Tinghir : El Mansouri s'enquiert des projets "Daam Sakane"
La ministre de l'Aménagement du territoire national, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Politique de la ville, Fatima Ezzahra El Mansouri s’est rendue à Ouarzazate pour suivre l’avancement de plusieurs projets dans le cadre du programme "Daam Sakane", qui prévoit la réalisation de 1.121 logements dans la région Drâa-Tafilalet, dont 117 actuellement en construction à Ouarzazate.
Ce programme, mené par le groupe Al Omrane, vise à offrir un logement décent et à améliorer les conditions de vie des citoyens.
La ministre a également visité des projets structurants à Zaouit Sidi Othmane, notamment l’aménagement de routes et d’équipements urbains, pour un montant global de 125,5 millions de DH.
À Kelâat M’Gouna, une convention de 160 millions de DH a été signée pour moderniser les centres ruraux de la province de Tinghir. La visite s’est conclue par l’inspection du chantier de la place des festivités de Kelâat M’Gouna, dont la fin des travaux est proche.
Budget : Répartition plus équilibrée et rationalisation érigées en priorités
Le Maroc enregistre des avancées notables en matière de répartition du budget et de rationalisation. En 2025, la configuration des programmes des départements ministériels et des institutions se consolide autour d’une répartition "plus équilibrée". C’est ce qui ressort de la 2e édition du document "Performance de l’action publique : Principales données" publiée par le ministère de l’Economie et des Finances (MEF).
Selon le MEF, la majorité des départements disposent de 3 à 4 programmes budgétaires, alors que 7 autres ont structuré leur budget autour d’un seul. « Cette tendance traduite une meilleure articulation entre le périmètre de l’action publique, les objectifs stratégiques et les moyens alloués, marquant ainsi un progrès dans l’ancrage de la logique de performance au sein de l’administration publique », souligne le département.
Ces dernières années, le Royaume a connu une stabilité au niveau du nombre de programmes budgétaires. En 2019 et 2025, en moyenne 120 programmes sont lancés par an, mais le nombre d’objectifs est passé de 423 à 370 sur cette période. Cette situation reflète une amélioration en matière de rationalisation. En effet, le ratio nombre d’objectifs par programme est passé de 3,45 à 3,08 sur la même période. Cela montre, selon le MEF, « un effort de rationalisation et de recentrage sur des priorités plus ciblées ».
E.M.G.
Beni Ensar : Lancement des travaux du marché de gros au poisson
photo d'illustration
La secrétaire d’État chargée de la Pêche maritime, Zakia Driouich, a donné ce mercredi à Beni Ensar (province de Nador) le coup d’envoi des travaux de construction d’un marché de gros au poisson, un projet structurant destiné à moderniser la filière halieutique dans la région.
Mobilisant un investissement de 45 millions de dirhams, le futur marché s’étendra sur une superficie de 20.872 m² et comprendra notamment une halle de vente à température contrôlée, une chambre froide, un laboratoire vétérinaire, un pont bascule, des locaux techniques et sociaux, ainsi qu’un terrain pour une fabrique de glace. Il permettra la création de 450 emplois directs.
Ce projet, fruit d’un partenariat entre le Secrétariat d’État, la commune de Beni Ensar, l’Agence Marchica et l’Office national des pêches (ONP), s’inscrit dans la stratégie nationale de valorisation des produits de la mer. La région de Nador, qui concentre 47 % de la production aquacole marine nationale, a produit en 2024 près de 6.236 tonnes de produits halieutiques pour une valeur de 313,3 MDH.
M.Ba.
Noor Midelt I et II : Nadia Fettah signe les contrats de garantie de financements
La ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah, a signé, mardi 20 mai 2025 à Rabat, les contrats de garantie relatifs aux financements accordés par la banque allemande KfW aux projets "Complexe Noor Midelt I et II" à réaliser par MASEN ainsi qu’au projet "Programme d’approvisionnement en Eau Potable Résilient au Climat" de l’ONEE-Branche eau.
Cette signature s'est déroulée en marge de la réception de Christiane Laibach, membre du Directoire de KfW Group et représentante de l’ensemble des activités internationales du Groupe allemand. Cette rencontre s’est déroulée en présence, notamment, de Robert Dolger, Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Maroc. Lors de cette rencontre, les deux parties se sont félicitées de l’excellence des relations de coopération entre le Maroc et l’Allemagne et plus particulièrement avec le Groupe de la KfW, qui couvre plusieurs secteurs prioritaires et stratégiques pour notre pays.
Le Maroc et la KfW ont d'ailleurs réaffirmé leur volonté de "diversifier et renforcer davantage la coopération bilatérale".
E.M.G.
Afrique: renforcer la souveraineté pour libérer le potentiel du continent
Le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, a affirmé que la consolidation de la souveraineté nationale constitue une condition essentielle pour assurer la stabilité et le développement durable en Afrique. Il intervenait à l’ouverture de la 83e session du Comité exécutif de l’Union Parlementaire Africaine (UPA), organisée au siège du Parlement marocain à Rabat.
Talbi Alami a mis en avant la nécessité de renforcer la souveraineté dans ses différentes dimensions (territoriale, alimentaire, énergétique, pharmaceutique et spirituelle) afin de lutter contre les conflits internes et transfrontaliers, freins majeurs au progrès du continent. Il a insisté sur le respect des principes de non-ingérence, des engagements internationaux et du bon voisinage, soulignant que la souveraineté des États est un pilier du droit international.
Le président de la Chambre des représentants a également salué les initiatives africaines lancées par SM le Roi Mohammed VI, dont le gazoduc Nigeria-Maroc, l’initiative en faveur de l’accès des pays du Sahel à l’océan Atlantique, ainsi que le processus des États africains de l’Atlantique.
Ces projets, a-t-il souligné, s’inscrivent dans une vision de coopération Sud-Sud et de prospérité partagée à l’échelle continentale.
M.Ba.
Crédit du Maroc : La date de paiement du dividende dévoilée
Crédit du Maroc S.A. a annoncé un dividende annuel de 41,70 DH par action, payable le 10 juillet 2025, avec une date ex-dividende fixée au 1er juillet 2025 et une date d'enregistrement au 30 juin 2025.
Pour l'exercice écoulé, la banque a réalisé un Résultat net part du Groupe (RNPG) en nette croissance de 47,3% en 2024, à 741 millions de DH.
Service militaire : aide numérique pour le recensement
Le ministère de l’Intérieur a déployé des moyens technologiques pour accompagner les jeunes qui n’ont pas pu remplir eux-mêmes le formulaire de recensement relatif au service militaire. Un service d’orientation a été mis en place dans toutes les préfectures et préfectures d’arrondissements, où du personnel qualifié aide à la saisie en ligne sur le site officiel "www.tajnid.ma".
Des espaces équipés d’ordinateurs connectés sont également disponibles dans les bureaux des autorités administratives locales pour assister les jeunes sur place. Cette mesure vise à garantir que toutes les informations soient correctement renseignées, car le système informatique rejette les formulaires comportant des erreurs ou omissions.
Les jeunes appelés au service militaire sont invités à vérifier en ligne s’ils figurent sur la liste des appelés, en fournissant leurs données personnelles et celles de leurs parents. Par ailleurs, une commission provinciale présidée par le wali ou le gouverneur examinera les demandes d’exemption déposées auprès des autorités locales.
Les motifs d’exemption reconnus incluent des incapacités médicales, la prise en charge familiale, la poursuite d’études ou la présence d’un frère ou d’une sœur déjà enrôlé(e). Chaque demande sera étudiée minutieusement avant toute décision, dans le cadre d’une procédure rigoureuse et encadrée par les autorités compétentes.
M.Ba.