Les agents de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) en France ont saisi plus d’une tonne de cocaïne dans le port du Havre (Nord), a annoncé, mercredi, le ministère de l’Action et des Comptes publics. Cette saisie représente une valeur estimée à 74 millions d’euros et reste la plus importante réalisée cette année, indique le ministère. La drogue a été retrouvée dans la nuit de lundi à mardi dans un chargement de cœurs de palmier en provenance d'Equateur. Il s’agit de "15 ballots de toile de jute renfermant la drogue qui y avaient été introduits clandestinement", représentant au total "1066,5 kg de cocaïne", a-t-on précisé.

En 2018, les douanes françaises ont saisi 12,2 tonnes de cocaïne sur le territoire national et en haute mer, une hausse de plus de 32 % par rapport à 2017.

L’Association des entreprises de Gibraltar et du Maroc (GMBA) compte ouvrir un bureau de représentation à Tanger, afin de développer les relations commerciales entre le Royaume et le Rocher. Ce bureau sera géré en privé par l’Association et permettra aussi de mettre en place une collaboration beaucoup plus étroite dans les domaines du tourisme, de l’éducation, du sport et de la culture. L’ouverture de cette représentation est "conforme à la politique gouvernementale de longue date visant à développer et à explorer de tels marchés, en particulier dans un contexte marqué par notre proposition de sortie de l'Union européenne", indique le président de GMBA, Clive Reed.

"Gibraltar est très proche de Tanger et nous avons déjà des liaisons aériennes et maritimes. Il ne fait aucun doute qu'une amélioration de ces liens se produira à mesure que le commerce mutuel augmentera", a ajouté le président de GMBA.

Les sociétés chargées de la propreté à Tanger ont réussi le pari de la propreté durant l’Aïd Al Adha. La quantité de déchets et ordures ménagères collectée durant cette période à dépassé les 7.000 tonnes, indique la Commune. Cette opération a été initiée avec les sociétés en charge de la propreté, ''Solamta'' et ''Sita Boughaz''. Ainsi, près de 5.000 tonnes ont été collectées dans la zone Tanger Est durant les deux jours, alors que 2.000 tonnes ont été amassées à Tanger Ouest. Les sociétés ont par ailleurs utilisé 2.700 tonnes de produits d'assainissement sur les lieux où se trouvent les conteneurs à déchets et sous les camions de collecte.

La police judiciaire à Laâyoune a arrêté, mercredi, deux délinquants, âgés de 28 ans, pour leur implication présumée dans une affaire de coups et blessures à l'arme blanche ayant entraîné la mort. Les mis en cause, aux multiples antécédents judiciaires, ont été interpellés suite au décès d’un individu qui avait été blessé au niveau du cou lors d’une agression. Les recherches ont permis également d'appréhender un troisième individu blessé au niveau de l'oreille, soupçonné d'être impliqué aussi dans cette affaire. Les trois sont en garde à vue à la disposition de l'enquête menée sous la supervision du parquet compétent.

Le déficit budgétaire a atteint 28 milliards de DH à fin juillet, augmentant de 4 milliards en glissement annuel, selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR). Ce déficit tient compte d'un solde positif de 6,6 milliards de DH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l'État gérés de manière autonome (SEGMA), précise la TGR dans son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques de juillet 2019.

Au total, les recettes ordinaires brutes ont atteint 144,9 milliards de DH, marquant une hausse de 9,7% en glissement annuel. Ce chiffre ne tient pas compte du versement en 2018 de 24 milliards de DH effectué à partir du "Compte spécial des dons des pays du Conseil de coopération du Golfe" au profit du budget général. Compte tenu de ce versement, les recettes ordinaires brutes reculent 7,2%, selon la TGR. Cette situation provient en partie de la baisse des droits de douane (-3%) et des recettes non fiscales (-49,3%).

De leur côté, les dépenses émises au titre du budget général ont progressé de 15,8% à 209,8 milliards de DH à fin juillet 2019, suite à la hausse des dépenses de fonctionnement (+11,3%), des dépenses d'investissement (4%) et des charges de la dette budgétisée (+41,8%).

Une femme kamikaze a tué, dans la nuit de mardi à mercredi, six personnes au Tchad, en se faisant exploser dans l'ouest du pays, a indiqué l’armée. Le drame s’est produit vers une heure du matin, selon l’armée, qui précise que la femme kamikaze est membre de Boko Haram. Parmi les victimes figure un militaire. L'attaque a lieu dans la sous-préfeture de Kaïga-Kindjiria (province du Lac) et a été confirmée par une ONG locale.

La banque d’Italie, Bankitalia, a sanctionné la succursale italienne d’Attijariwafa bank Europe pour quelques manquements aux règles sur la transparence, indique une note publiée par l’agence Agenzianova et datée du 9 août. La note précise toutefois que ces sanctions "n’affectent pas les relations existantes avec les clients actuels" de la banque AWB.

Bankitalia affirme qu’une enquête a été menée sur la période allant du 20 avril au 19 juin dernier sur ces manquements, "en application des articles 79 et 128-ter de la loi sur la réglementation bancaire". Ainsi, les sanctions infligées à la banque concernent notamment "l'interdiction de commercialiser de nouveaux produits et / ou services par rapport à ceux déjà offerts; l'interdiction de distribuer des produits/services de paiement de la société mère et des banques de pays tiers appartenant au groupe et l'obligation de restituer aux ayants droit les montants indûment facturés".

Bankitalia s'attend à ce que AWB Italie adopte rapidement un plan de mesures correctives visant à éliminer rapidement et intégralement les irrégularités constatées.

Laurent Blanc ne sera pas le prochain entraîneur des Lions de l’Atlas. L’ancien coach de Bordeaux et Paris Saint Germain a décliné l’offre de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), d’après RMC Sport. Blanc était arrivé au Maroc le 8 août dernier et était pressenti pour prendre la succession d’Hervé Renard parti désormais entraîneur l'Arabie saoudite. Une autre piste menant à Vahid Halilhodzic avait été également évoquée, sans suite. Les Lions de l’Atlas restent pour le moment sans entraîneur. La FRMF n'a pas encore communiqué au sujet des discussions avec le technicien français.

Il fera très chaud au Sud ce mercredi. Le mercure montera jusqu’à 46 °C dans l’extrême Sud-est et l’est des provinces Sud. Les pics atteindront 38 à 42 °C sur le Saiss, les plaines à l’Ouest de l’Atlas, le Souss, les versants Sud-est et l’intérieur des provinces Sud. Ils oscilleront entre 27 et 32 °C sur sur l'Atlas et près des côtes. Les températures maximales seront de 27 °C à Casablanca et Rabat, 30 °C à Tanger, 38 à Fès et 40 °C à Marrakech. 

Les températures minimales seront de l'ordre de 21/26°C sur l'Oriental, le Saiss, les plaines à l'Ouest de l'Atlas, le Souss, les versants Sud-est et l'intérieur des provinces Sud, 27/32°C sur le Sud-est du pays et l'Est des provinces Sud et 16/21°C ailleurs.

Donald Trump et son administration ciblent encore les migrants. La Maison-Blanche a en effet publié de nouvelles règles sur les aides sociales dont bénéficient les migrants, indiquant que ceux qui bénéficient de prestations sociales, comme des soins subventionnés ou une allocation logement, risquent de se voir désormais refuser la nationalité américaine. Ces mesures ciblent des millions de travailleurs majoritairement hispaniques, occupant généralement des emplois peu rémunérés. Ces derniers pourraient ainsi se voir refuser l’accès au territoire américain et ceux qui y sont déjà se verront refuser la "carte verte", le permis de séjour sur le sol américain. Les bénéficiaires de ce permis de séjour risquent aussi de se voir refuser toute demande de naturalisation, selon les nouvelles règles publiées par la Maison-Blanche lundi dernier. Les migrants les plus démunis vont par ailleurs perdre plusieurs prestations sociales, notamment les allocations logement et les bons alimentaires. Ces nouvelles règles visent surtout à décourager les candidats à l'immigration peu qualifiés qui espèrent obtenir l'asile aux États-Unis.

Les festivités marquant l'anniversaire du Souverain ne seront plus organisées à partir de cette année. Le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie a en effet annoncé, mardi, que le Roi Mohammed VI, a donné l’ordre de ne plus organiser, à partir de cette année, la cérémonie officielle de célébration de l'anniversaire du Souverain au Palais Royal, qui a lieu le 21 août de chaque année.

Le déficit des trésoreries bancaires s'est creusé à 62,2 milliards de DH en moyenne hebdomadaire après 41,5 milliards un an auparavant, indique le rapport annuel de Bank Al-Maghrib (BAM). Cette évolution résulte essentiellement des effets restrictifs liés à l’accroissement de 17,4 milliards de DH de la circulation fiduciaire et à la baisse de 2 milliards de DH des réserves de change de BAM, précise la banque centrale. Ainsi, BAM a renforcé le volume de ses interventions de 42,8 milliards de DH à 62,6 MMDH en moyenne, ces injections étant réalisées en quasi-totalité sous forme d’avances à 7 jours, les opérations à 24 heures ayant été au nombre de quatre avec un volume moyen de 2,8 milliards de DH. Par ailleurs, la Banque a poursuivi la mise en œuvre de son programme au titre des prêts garantis à un an, accordés dans le cadre du soutien au financement de la TPME avec un encours moyen de 2,9 milliards de dirhams.

Les Etats-Unis ne veulent pas d’un nouvel Etat africain et ne souhaitent pas un plan conduisant à l’indépendance du Sahara marocain, d’après un article publié sur le Wall Street Journal (WSJ).

"Les responsables impliqués dans les discussions ont déclaré que les Etats-Unis avaient clairement fait savoir que Washington ne soutiendrait pas un plan conduisant à une nouvelle nation africaine. Cet accord tacite pourrait ne pas aboutir avec les militants de l'indépendance sahraouie", a écrit le WSJ dans un article consacré au conflit autour du Sahara.

"Des entretiens privés ont clairement montré que les Etats-Unis soutiennent le Maroc dans son opposition à la création d'une nation indépendante, selon des responsables marocains et occidentaux impliqués dans des négociations", indique aussi l'article. 

Une experte des droits de l’Homme de l'ONU demande à la France de rapatrier et de juger sur son territoire sept Français condamnés à mort en Irak pour "terrorisme", à l'issue de procès qu'elle juge "inéquitables". Agnès Callamard, rapporteure spéciale sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, a adressé une lettre en ce sens au Premier ministre Édouard Philippe. Elle a affirmé que les sept condamnés en Irak « auraient subi des tortures ou d'autres formes de mauvais traitements ». L’avis de l’experte reste toutefois pas contraignant et n’engage pas l’ONU. Dans un communiqué, Callamard cite les noms de sept jihadistes français, arrêtés en Syrie et transférés en Irak "à la demande alléguée du gouvernement français ou avec l'implication soupçonnée de ce dernier".

Des températures maximales de 42 à 45 °C sont prévues ce mardi 13 août sur l’extrême Sud du pays, et l’Est des provinces Sud, selon la Direction de la météorologie nationale. Les pics oscilleront ainsi entre 36 et 41 °C sur le Saïss, les plaines à l'Ouest de l'Atlas, le Souss, les versants Sud-est et l'intérieur des provinces Sud, alors qu’ils seront de 32 à 37 °C sur l'Oriental, les plaines atlantiques, les plateaux des phosphates et d'Oulmès et le Nord des provinces Sud. Les températures maximales seront de 26/31°C sur l'Atlas et près des côtes.

De leur côté, les températures minimales atteindront 21/26°C sur l'Oriental, le Saïss, les plaines à l'Ouest de l'Atlas, le Souss, les versants Sud-est et l'intérieur des provinces Sud, 26/30°C sur le Sud-est du pays et de l'Est des provinces Sud et 16/21°C ailleurs.

La diffusion de la vidéo du chauffard percutant des touristes chinois, près de Bab Boujloud à Fès, fait grande polémique (cf; Fès: Une voiture fonce sur des touristes chinois). En effet, les professionnels du tourisme se demandent "comment ces vidéos de caméra de surveillance de haute qualité arrivent sur la place publique?". Interrogation mais surtout indignation par rapport à la diffusion d'une séquence qui nuit au secteur du tourisme. C'est également l'avis d'un haut responsable de la ville qui "promet de soulever cette question lors de la prochaine réunion avec les sécuritaires". "Nous avons financé l'installation de la vidéosurveillance pour qu'elle serve pour des raisons sécuritaires et non pas pour un autre usage", confie-t-il à L'Économiste. A noter que les seules caméras disponibles à proximité de l'endroit de l'accident sont installées à côté d'un poste de police.

Y.S.A.

Le groupe Ozone environnement et services, délégataire du secteur du ramassage des ordures et du nettoiement à Fès (et une cinquantaine de villes) est en guerre contre les ordures. Les salariés de l'entreprise ont lancé une vaste opération de nettoiement des artères et de collecte des déchets à la veille de l'Aïd. Particularité cette année, les équipes sont mobilisées pour collecter également les peaux de mouton, en partenariat avec le Secrétariat d'État en charge de l'Environnement, et avec l'implication des habitants de la ville de Fès. Cette opération a été précédée par la sensibilisation des citoyens et la distribution des sacs en plastique pour la collecte. Pour rappel, c'est à Fès qu'Ozone a installé son premier centre de tri. Grâce à un partenariat tripartite réunissant son groupe, la BMCE, et la Commune de Fès, la capitale spirituelle s'est dotée du premier grand centre de tri automatique des déchets en Afrique.

Equipé par les soins de professionnels allemands (matériels aussi), le centre est construit sur un terrain d’une superficie de 6 hectares. L’installation est dotée d’une capacité de traitement (tri) de 600 tonnes de déchets par jour en double poste. Avec ses robots trieurs de déchets, ce centre pourrait accélérer la valorisation des RDF. Rappelons enfin que le secteur des déchets est devenu une activité de plus en plus spécialisée. Fès lui consacre annuellement un budget de 150 millions de DH.

Y.S.A.

Un détenu de la prison locale Tanger I s'est évadé, indique la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR). Le prisonnier, S.Z., s'est évadé samedi à 06H00 de cet établissement pénitentiaire", précise la DGAPR, sans toutefois dévoiler plus de détails sur cette affaire. L'Administration pénitentiaire affirme qu'une commission d'enquête centrale a été mise en place pour effectuer une enquête précise et globale au sujet de cet incident, "en vue de définir les circonstances de l'évasion, déterminer les responsabilités et prendre les mesures administratives nécessaires".

Disway compte investir environ 20 millions de DH pour l’extension de sa plateforme logistique de Sapino (Société d'aménagement du parc industriel de Nouaceur) de près de 5.000 m 2 portant la superficie totale à plus de 20.000 m2 couverts. La société sort d’un premier semestre marqué par une baisse de son chiffre d’affaires de 6,9%, à 799 millions de DH. Cette situation s’explique par le repli de l’activité au 1er trimestre. Au 2e trimestre, le distributeur en gros de matériel informatique et télécoms a réalisé un chiffre d’affaires de 370 MDH, presque stable par rapport au T2-2018, ce qui a permis d’atténuer la baisse enregistré trois mois auparavant.

Huawei a présenté samedi en Chine sa première Smart TV qui sera commercialisée dès jeudi prochain et sera équipée de son propre système d'exploitation, le "HarmonyOS". Le géant chinois des télécoms entre ainsi sur un marché dominé jusque-là par les sud-coréens Samsung et LG, et les japonais Sony et Panasonic. La Smart TV sera commercialisée par Honor, la deuxième marque de smartphone de Huawei destinée à une clientèle plus jeune, a annoncé samedi son PDG, George Zhao. L’appareil a été conçu comme un prolongement sur grand écran du smartphone et fonctionne avec le même écosystème. Les contenus peuvent ainsi être synchronisés et basculés d'un support à l'autre, a expliqué le fabricant. A noter que le système d’exploitation "HarmonyOS" constitue une alternative en cas d'impossibilité d'utiliser Android du fait de sanctions américaines.

Les réserves internationales ont progressé au début du mois d’août, atteignant 231,8 milliards de DH, au 2 août dernier, soit une hausse de 2,9% en glissement annuel. A noter que le dirham est resté quasi-stable par rapport à l’euro sur la période allant du 1er au 7 août. Il est apprécié de 0,44% vis-à-vis du dollar durant la même période, selon Bank Al-Maghrib (BAM).

Des heurts ont éclaté ce dimanche 11 août, premier jour de l’Aïd Al Adha, sur l’esplanade des mosquées entre des policiers israéliens et des Palestiniens. La police israélienne a ainsi bloqué l'accès du site aux juifs qui célèbrent le même jour la fête religieuse Ticha Beav. Selon le Croissant Rouge palestinien, les affrontement ont causé des dizaines de blessés chez les Palestiniens. La police israélienne a fait état d'au moins 4 blessés chez les policiers.

D’après des médias israéliens, la police israélienne craint que les musulmans (plus de 50.000 personnes rassemblées) ne lancent des pierres en bas de l’esplanade où se trouvent des milliers de juifs à l’occasion de la fête religieuse Ticha Beav. 

L'esplanade des Mosquées est le troisième lieu saint de l'islam et le site le plus sacré pour les juifs (appelé Mont du temple). Le site est sis à Jérusalem-Est secteur palestinien de la ville occupée depuis 1967 par Israël, qui l'a ensuite annexé sans que cela ne soit reconnu par la communauté internationale. L'accès au site aux non-musulmans est interdit lors des fêtes musulmanes, pour éviter les tensions religieuses. Des exceptions ont déjà été faites lorsque des fêtes juives ont lieu en même temps. Après une nouvelle évaluation sécuritaire, la police israélienne aurait autorisé temporairement l'accès des juifs au site.

Pour faciliter la procédure de demande de logement au sein des cités universitaires, une plateforme électronique dédiée a été mise en place par l’Office national des œuvres universitaires, sociales et culturelles (ONOUSC). Elle concerne les nouveaux étudiants inscrits au premier cycle dans un établissement d’enseignement supérieur public au titre de l’année universitaire 2019/2020 qui désirent bénéficier d’un logement au sein de l’une des cités universitaires. Du 1er août jusqu’au 6 septembre 2019, ces derniers devraient déposer leur demande via le lien: logement.onousc.ma.

Les listes des candidats sélectionnés seront affichées au niveau des cités universitaires. Les étudiants concernés devraient compléter la procédure de leur inscription en fournissant les documents administratifs nécessaires.

L’ONOUSC rappelle par ailleurs que les demandes des étudiants inscrits dans les cycles du master et du doctorat devront être déposées directement au niveau des cités universitaires.

Chaque année, on mobilise près de 160 millions de DH pour la construction de deux cités universitaires en vue d’accompagner l’évolution de la demande, indique Saïd Amzazi, ministre de l'Éducation nationale, de la formation professionnelle et de l'enseignement supérieur. En dépit de cet effort, on arrive à satisfaire uniquement 59% des demandes, ajoute-t-il.

N.E.A.

Le temps très chaud persistera dans les zones Sud avec des pics de températures oscillant entre 40 et 45 °C sur le Sud-est, le Sud et l’est des provinces du Sud. Les plus fortes températures seront comprises entre 32 et 37 °C dans l'Oriental, le Saïss, les plaines intérieures, le Souss, les versants sud-est et le nord des provinces sud, alors qu’elles seront de 30 à 35 °C dans la Méditerranée, le Tangérois, les plaines atlantiques et le nord-ouest des provinces sud, selon les prévisions météorologiques. Près des côtes atlantiques et sur l’Atlas, les températures maximales atteindront 25 à 30 °C.

Les températures minimales seront de 18/23°C sur les reliefs, les côtes et les plaines atlantiques et l'ouest des provinces du sud, 22/26°C sur la Méditerranée et l'Oriental et de 28/32°C sur le sud-est du pays et l'est des provinces du sud. Par ailleurs, des nuages instables avec ondées ou averses orageuses devraient intéresser l’Oriental, les reliefs de l'Atlas et les versants sud-est.

La note de cadrage du Projet de loi de finances 2020 a été envoyée aux ministres et aux secrétaires d’Etat qui ont jusqu’au 30 août pour soumettre leurs propositions concernant les dépenses de matériel et d’investissements. L’année prochaine, le gouvernement vise une croissance de 3,7%. Le projet de loi de finances (PLF-2020) placera la dynamisation de l'investissement et du soutien de l'entreprise parmi ses priorités, en vue d'accélérer la croissance et la création d'emploi, a ainsi souligné le Chef du gouvernement, Saad-Eddine El Otmani dans une note de cadrage.

Le PLF-2020 donnera aussi la priorité à la poursuite du soutien aux politiques sociales, à la réduction des disparités sociales et spatiales, outre la mise en place de mécanismes de protection sociale, a en outre indiqué le Chef du gouvernement.

Les recettes voyage en devises ont atteint, à fin juin, un montant de 32,7 milliards de DH, en hausse de 4,2% en glissement annuel, selon l’Observatoire du tourisme. Sur cette période, le Maroc a accueilli plus de 5,4 millions de touristes, soit une hausse de 6,6% des arrivées. Le nombre de touristes étrangers a augmenté de 6,6% contre une hausse de 7,1% des arrivées de Marocains résidant à l'étranger (MRE).

Les nuitées réalisées dans les établissements d'hébergement touristique classés progressent de 5% par rapport à la même période de 2018 (+4,3% pour les touristes non‐résidents et +8,5% pour les résidents). A noter que les principaux marchés émetteurs ont poursuivi leur bonne dynamique avec des hausses des arrivées en provenance d'Italie (+12%), de la France (+9%), d'Espagne (+8%), d'Allemagne (+8%), de la Hollande (+7%), de la Belgique (+6%) et du Royaume-Unis (+6%).

L'ascension des pèlerins marocains de La Mecque à Mina, puis vers le Mont Arafat s'est déroulée dans de bonnes et excellentes conditions, a assuré le chef du service du pèlerinage au sein du ministère des Habous et des Affaires islamiques, Khalid Boutayeb. La plupart des pèlerins marocains ont été transportés de Mina à environ 3h30, avant que le reste des pèlerins ne soit acheminé vers le Mont Arafat quelques heures plus tard, dans un temps record, en coordination entre la délégation marocaine et les autorités saoudiennes.

Le rassemblement des pèlerins marocains sur le Mont Arafat s'est déroulé dans de bonnes conditions, où ils ont effectué les prières d'Addohr et d'Al Asr et se préparent maintenant à refluer vers Mouzdalifa.

Selon Boutayeb, la délégation marocaine a fait recours à 332 autocars de luxe, alors que le nombre de ces véhicules lors des précédentes années avoisinait 210.

Environ 40.000 personnes se sont rassemblées samedi à Moscou pour protester contre l'exclusion des candidats d'opposition aux élections locales de septembre selon l'ONG Compteur Blanc, spécialisée dans le comptage des manifestants.

"A 15H00, 40.000 personnes", a annoncé l'ONG sur sa page Facebook, faisant de cette manifestation autorisée un succès pour l'opposition russe en dépit de l'absence de tous ses leaders, condamnés à de courtes peines de prison.

Encore une fois, la journée nationale des Marocains résidants à l'étranger (MRE) a connu, ce 10 août 2019, une faible participation des concernés à Fès. Initiée par le CRI de Fès-Meknès, la rencontre recevait les officiels et administrations partenaires, mais pas les MRE qui se font de plus en plus rares à ce genre de réunions "stériles". Surtout si elles n'apportent rien de nouveau. Celle tenue ce samedi dans un palace de la capitale spirituelle n'a pas dérogé à cette règle.

Ainsi, les représentants de la Douane, concertation foncière, agence urbaine, et banques ont répondu à l'appel du CRI. Il en est de même pour la CGEM, le CRT, Al Omrane, et l'ONDA. En revanche, la plupart des stands ont chômé en attendant la pause-café. Dans celui de la Douane, à titre d'exemple, un MRE s'interrogeait sur les modalités d'importation et dédouanementdes véhicules neufs, mais faute de langue, le douanier est resté évasif, constate L'Économiste. Ailleurs, d'autres exposants disent qu'ils "sont obligés de faire du figuratif", lors de cette journée annuelle, marquée cette année par les vacances d'été et la fête du mouton.

Y.S.A

Après la publication sur nos colonnes mardi 6 août 2019 d’un article Intitulé : «Corniche de Casablanca: Tout ça … pour ça!», les réactions pleuvaient sur le site web du journal, toutes plus virulentes les unes que les autres (nous n’avons pu les publier toutes faute de place). «C'est le constat général de tous les chantiers de Casablanca : un goût d'inachevé règne partout, la finition fait défaut. Les responsables n'habitent pas la même ville que nous ?

Ils ne voient pas ce que nous voyons? Des trous partout, des restes de chantier, tout ça pour ça comme vous dites si bien!». Cette réaction d’une lectrice résume parfaitement le ressenti des Casablancais alors que leur ville s’est transformée en chantier à ciel ouvert, sans pour autant que leur quotidien soit amélioré. Où est le wali de la région, où est la cour des comptes, c'est l'argent du contribuable qui a été dépensé sur ces " chantiers", s’insurge un internaute.

«Comme tout ce qui se fait au Maroc, rien ne se termine ni dans les délais ni avec la finitions attendue, les élus sont dans leur guerre électorale et n'ont rien à foutre des citoyens », renchérit un autre lecteur.

Les autorités de la ville de Rabat, wilaya et commune, se préparent pour l’Aïd Al Adha. Après la mobilisation de deux souks, l’un à Youssoufia et l’autre à Hay Menzah, pour la vente du cheptel dédié à la fête du sacrifice, tout un dispositif est programmé à partir de l’après-midi du dimanche prochain dans le cadre d’une grande campagne de propreté de la ville. Ainsi, un service continue sera assuré par les équipes des trois sociétés chargées de la gestion déléguée de la collette des déchets au niveau de la capitale avec un renforcement des moyens humains et matériels.

A cela s’ajoute une opération de distribution de 160.000 sacs à déchets au profit des familles. Par cette mobilisation, on vise d’assurer l’évacuation de la totalité des déchets produits lors de la journée de l’Aïd dont le tonnage dépasse de 60% la moyenne journalière, indique une source de la commune. Ce qui va permettre à la majorité des quartiers de la ville de retrouver leur état normal au plus trad le lendemain matin (mardi prochain), ajoute-t-elle. A l’instar des dernières années, l’abattoir municipal ouvrira ses portes après l’accomplissement de la prière de l’Aïd aux citoyens désirant accomplir l’abattage hors de leur domicile et dans de bonnes conditions.

En contrepartie, il faut régler un prix de service à négocier avec le boucher concerné dont le montant avoisine 150 DH par tête pour les ovins et près de 500 DH pour les bovins, confie un responsable de la wilaya.

La sortie "inopinée" du député PJD autour de l'histoire des shorts fait réagir des universitaires, intellectuels, journalistes et militants associatifs. La dernière réaction en date est celle signée, le 9 août, de Ali Bouabid. Pour cet intecltuel aguerri, "Nous sommes les témoins désemparés d’une réalité qui traduit de manière éclatante, les dérèglements qui travaillent notre société et la fragilité des points d’accroche ou de résistance qu’elle offre". "Certes les dérèglements, avec leur lot de contradictions sont inhérents à toute mutation. Les points d’accroche qui permettent de réguler le vivre ensemble restent eux à trouver", ajoute le délégué de la Fondation "Abderrahim Bouabid". L’épisode des jeunes filles belges et les réactions en chaîne qu’il provoque en est une illustration parmi bien d’autres. Un constat générateur : "Le vide crée par le défaut de morale publique a ouvert la voie dans notre pays à un déferlement d’injonctions moralisatrices dont les réseaux sociaux sont devenus la caisse de résonnance privilégiée", explique Bouabid.

Or, selon lui, en citoyens avertis, "nous savons que le moralisme est l’ennemi de la morale publique dont il se nourrit de l’absence. Nous savons aussi que l’effet de levier qu’il exerce sur le débat public est, à l’heure d’internet, quasi-imparable : il en impose les termes et en vampirise les contenus". A la rationalité d’un débat serein sur le «vrai» et le « faux », le "juste" et "l’injuste", le moralisme préférera toujours y substituer un discours sur le "bien" et le "mal" avec les accents intimidants qu’on lui connaît. "Mais ne nous méprenons pas, restons cohérents avec nos choix, et vigilants sur les conditions de leur mise en œuvre". Le problème de la religion, ce n’est pas tant qu’elle trouve à se loger partout et sous diverses formes. Elle est autant dans les mots que dans les manières, elle concerne autant les biens élevés que les mal élevés.

Le problème c’est qu’elle est à la fois ce qui nous rassemble et ce qui nous sépare. "C’est donc son statut qui est en cause. Nous avons cru l’avoir tranché. La religion est chez nous une affaire publique", renchérit l'universitaire. A ce titre, elle a ses institutions publiques de régulation, ses prédicateurs officiels et elle est donc logiquement à ce titre, objet de débat. "Aussi, si nous pouvons dénoncer les dérives ou la démagogie moralisatrice auxquelles elle se prête, nous ne pouvons pas feindre de nous offusquer des conséquences de ce à quoi nous avons consenties. Ce serait trop vite oublier que notre vie publique, est placée sous l’empire d’un ministère de la vertu, grand ordonnateur et garant de l’ordre moral religieux. Par conséquent, et au-delà du prêchi prêcha de tel ou tel individu qui peut et doit susciter l’indignation, (et il y en aura toujours ici comme ailleurs ) c’est le « moralisme d’État » que nous sommes en droit d’apostropher", déplore Bouabid. Et c’est en l’espèce son mutisme qui est aujourd’hui frappant. Car si nous avons tranché par la constitution le statut de la religion, c’est pour que les institutions qui l’incarnent s’expriment en pareille occasion. En l’occurrence qu’est-ce que le ministère de la vertu a à nous dire d'autre, sur le « bien » et le « mal » dont il a la charge de réguler les expressions, que l'éternel couplet sur la tolérance dont on voit se multiplier les manifestations contraires ? "En réalité, tout se passe comme si nous subissions une double peine. Celle qui nous ravale au rang de "citoyens mineurs" auxquels des institutions publiques dédiées dispensent les préceptes du « bien » et du « mal », mais aussi celle plus insidieuse qui voit enfler avec le secours du haut débit, une surenchère moralisatrice qui égare nos instincts les plus grégaires !"

Aussi dans cette épreuve et sur fond de dérèglement des mœurs, c’est l’horizontalité d’un "chaos moralisateur" plus que la verticalité d’une "moralisation religieuse" qui est aujourd’hui à craindre. Car cette dernière peut encore être mise en débat, là où le spectre du chaos précipiterait la partition culturelle des esprits. C’est pourquoi nous en sommes à réclamer, et dans un réflexe minimaliste, d’abord une parole publique audible, doublée d’actes cohérents et conséquents avec les fondamentaux d’un « projet de société » dont les contours deviennent fâcheusement équivoques. "Sans évoquer le fait qu’une voie autorisée et forte eut sans doute contribuée sinon à désamorcer du moins à contenir les effets préjudiciables de ce malheureux épisode sur l’image de notre pays. Mais c'est déjà trop tard.", conclut le délégué de Fondation "Abderrahim Bouabid".

Donald Trump a confirmé vendredi avoir discuté avec la NRA, le puissant lobby des armes à feu, et il a assuré être le plus fervent défenseur du droit des Américains à détenir une arme. Six jours après les deux fusillades qui ont ensanglanté, une énième fois, les Etats-Unis, à El Paso, au Texas et à Dayton dans l'Ohio, le président des Etats-Unis a exhorté à tenir les armes hors de portée des "personnes malades mentalement et dérangées". "J'ai aussi parlé avec la NRA et d'autres afin que leurs opinions tranchées puissent être pleinement représentées et respectées", a tweeté Donald Trump, au lendemain d'un communiqué de la National Rifle Association qui exprimait son opposition au durcissement des lois sur les armes individuelles.

Wayne LaPierre, chef de la NRA - organisation qui a contribué à financer la campagne de M. Trump à hauteur de 30 millions de dollars - avait confirmé s'être entretenu de manière privée avec le dirigeant républicain. "Je suis le plus grand défenseur du Deuxième amendement qu'il puisse y avoir", a tonné le locataire de la Maison Blanche, en référence au droit constitutionnel - sujet à interprétation - de détenir une arme. "Mais nous devons tous travailler pour le bien et la sécurité de notre pays. Des mesures de bons sens peuvent être prises pour le bien de tout le monde", a-t-il poursuivi. L'Amérique est en deuil après les deux fusillades et le débat sur les armes a repris tout en tournant à vide, comme après chaque drame. La question divise les Américains et leurs parlementaires. "Des discussions sérieuses ont lieu entre les leaders du Sénat et de la Chambre sur des vérifications judicieuses d'antécédents" (judiciaires et psychiatriques), a aussi tweeté Donald Trump.

La pression monte sur le leader de la majorité républicaine du Sénat, Mitch McConnell, pour organiser un vote sur deux propositions de loi adoptées en février par la Chambre des représentants, à majorité démocrate. Ces textes prévoient d'étendre les contrôles des antécédents des acheteurs à l'ensemble des transactions. Jeudi matin, 214 maires républicains et démocrates ont écrit à M. McConnell pour lui demander d'interrompre les vacances parlementaires. Mais l'élu du Kentucky a refusé, lors d'une interview sur une radio locale de cet Etat du centre du pays, de rappeler les sénateurs à Washington. La législation sur les armes à feu sera "au coeur" de la prochaine session parlementaire, à la rentrée, a-t-il assuré jeudi sur les ondes de NewsRadio 840 WHAS.

Dix touristes de nationalité chinoise, ainsi que 4 marocains, ont été légèrement blessés, vendredi 9 août 2019, après avoir été percutés au niveau de Bab Boujloud.  D’après des témoins sur place, les touristes blessés ont été immédiatement transportés au CHU Hassan II de Fès pour recevoir les soins nécessaires.

Si l'état de santé d'une bonne partie des victimes est actuellement stable, une marocaine souffrirait d'un traumatisme crânien. "Elle est tombée littéralement sur la bordure du trottoir", raconte un témoin.

Selon les premières données, l’accident a eu lieu, vers 9h30min, après qu'un mineur (15 ans) ayant dérobé les clés de la voiture à un livreur de pain, ait perdu le contrôle du véhicule. A l'heure où nous mettions en ligne, les services de la DGSN affirmaient qu'il s'agit d'un acte accidentel et non prémédité.

Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes pour déterminer les circonstances de cet accident.

Y.S.A

La police nationale espagnole a annoncé, mercredi, le démantèlement d'un vaste réseau de blanchiment d'argent et l'arrestation de 28 de ses membres présumés. Cette opération, menée en partenariat avec la Garde civile, a permis la saisie de sept armes à feu, 100 véhicules, plus de 70 biens immobiliers et plus de 70.000 euros en liquide, et l'arrestation de 28 personnes, dont 22 en Espagne et six aux Pays-Bas, tandis que 19 sociétés font l'objet d'une enquête.

Entamée au milieu de 2017, l'enquête a révélé que cette organisation criminelle basée dans les provinces de Madrid et de Tolède (centre de l'Espagne) fournissait des services de blanchiment d'argent à des groupes criminels asiatiques et colombiens, en contrepartie d'une commission oscillant entre 10% et 15% du montant de la somme reçue. Ce réseau aurait blanchi plus de 70 millions d'euros provenant de fraudes fiscales et du trafic de drogue. L'enquête a fait ressortir aussi que quelques unes des personnes enquêtées sont impliquées dans une opération liée au trafic de drogue, qui s'était soldée par la saisie de plus de 5.000 kg de cocaïne aux Pays-Bas.

Un total de 25 perquisitions ont été effectuées dans le cadre de cette opération.

Un montant de 1,95 milliard de dirhams (MMDH) a été desservi sur un total de plus de 3,32 MMDH lors de l'opération d'émission de bons de Trésor par adjudication du 6 août 2019, indique la Direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE). Il s'agit de bons d'une maturité de 52 semaines et 2 ans, portant sur des montants respectifs de 800 millions de dirham (MDH) et 1,15 MMDH et souscrits aux taux de 2,307% et 2,384%, précise la DTFE.

La date de règlement de ces bons interviendra le 15 août courant.

"S(H)ORTONS-LES !" est un appel pour dire non "aux propagateurs de la haine", lancé par plusieurs acteurs marocains de tous bords sur fond de l'appel d’un enseignant et la réaction d’un député contre des filles belges, venues construire une route au Maroc dans un cadre humanitaire, vêtues de shorts, de T-Shirts, de débardeurs.

"S(h)ortons-les ces propagateurs de haine, ne leur donnons plus d’audience, montrons-leur que le Maroc c’est nous et que nous sommes la solution !", lit-on dans cet appel signé jusqu’à présent par une cinquantaine de personnalités et d’acteurs marocains de tous bords (journalistes, universitaires, acteurs associatifs, écrivains, artistes, cinéastes ...) De jeunes filles Belges -dans le cadre d’une mission humanitaire- viennent construire une route pour désenclaver une ville près de Taroudant, elles sont vêtues de shorts, de T-Shirts, de débardeurs…quoi de plus normal, banal, habituel ?, rappellent les signataires, soulignant qu’un enseignant appelle à les décapiter, alors qu’un député PJD s’insurge au prétexte qu’elles viendraient "importer la débauche européenne"…

"Marchons-nous sur la tête, allons-nous nous laisser tirer vers le fond !". "Ils ne sont pas LE Maroc !", notent-ils. "Nous Marocain(e)s, Marocains du Monde, Marocain(e)s de Cœur, Non-Marocains vivant au Maroc, Touristes, Hommes et Femmes ami(e)s du Maroc…leur dénions le droit de parler en notre nom !", soulignent les signataires de l’appel, qui par cette initiative tiennent à assurer les jeunes filles belges du soutien des Marocains, de leur amitié et de leurs remerciements fraternels. Ils demandent par la même que l’enseignant soit poursuivi pour apologie du terrorisme et que le député remette sa démission, estimant qu ’"il n’est pas acceptable que de tels individus prennent ainsi en otage toute une population".

"Pour le projet de société qui est le nôtre et que nous défendons, nous ne pouvons laisser de tels propos sans réaction !", notent les signataires, qui lancent un appel pour que "nous sortons nos shorts et que 10, que 100, que 1000 publient une photo de profil sur Facebook vêtus de shorts, répondons à la bêtise incommensurable par l’humour, la dérision et la fraternité…".

Le secteur "des services" a créé 167.000 emploi au deuxième trimestre 2019, avec 132.000 en milieu urbain et 35.000 en milieu rural, selon le Haut-commissariat au Plan (HCP). Ces nouveaux postes ont été créés principalement par les branches de "commerce de détail hors magasin" avec 33.000 postes, des "services personnels et domestiques" (31.000), de "transport entrepôts et communication" (26.000) et de "restauration et hôtellerie" (22.000), précise le HCP dans une note d'information relative aux principaux indicateurs du marché du travail au T2-2019.

De son côté, le secteur de "l'industrie y compris l'artisanat" a généré 43.000 emplois (21.000 en milieu urbain et 22.000 en milieu rural), fait savoir la même source, notant que ces nouveaux postes ont été créés principalement par la branche de "textile bonneterie et habillement" avec 21.000 postes et des "industries alimentaires et de boissons" (9.000). En revanche, "l'agriculture forêt et pêche" a perdu 176.000 postes d'emploi, 170.000 en milieu rural et 6.000 en milieu urbain, contre une création annuelle moyenne de 38.000 postes durant les deux dernières années, indique le HCP.

Le secteur des BTP a, de son côté, perdu 27.000 postes d'emploi au niveau national, 15.000 en milieu urbain et 12.000 en milieu rural, contre une création annuelle moyenne de 22.000 postes au cours des trois dernières années.

Le Haut-commissariat au Plan (HCP) a annoncé la suspension provisoire de la publication des indicateurs relatifs à l'emploi régional jusqu'à ce qu'une investigation plus circonstanciée confirme leur rigoureuse conformité aux normes statistiques en vigueur et permette de déterminer, le cas échéant, les éventuels redressements nécessaires à la sauvegarde de leur robustesse habituelle.

Cet arrêt intervient après la résiliation d'un marché avec une société privée nationale suite à sa défaillance "avérée" dans la contribution à la refonte du mode de collecte des données de l'Enquête nationale sur l'emploi, amorcée par la division de l'Emploi relevant de la direction de la statistique, indique le HCP dans une note d'information. Ainsi, poursuit la même source, un audit des activités de la dite division a été diligenté par l'Inspection générale et les directions des deux départements de l'emploi et de l'informatique, dans le but de s'assurer de la préservation du niveau de la qualité et de la régularité des indicateurs trimestriels sur les marchés de l'emploi régionaux déjà publiés par le HCP au cours notamment de l'année 2019.

A cet effet, toutes les dispositions techniques et organisationnelles sont prises pour que, si l'éventualité de tels redressements était avérée, ces derniers ne puissent, en aucun cas, affecter les résultats des deux prochains trimestres de 2019 et, à fortiori, bien entendu, ceux de l'ensemble de cette année, fait savoir le HCP.

La Fondation Mohammed VI pour la promotion des œuvres sociales des préposés religieux a entamé, début août, le versement d'aides financières d'une valeur totale de plus de 35 millions de DH, à l’occasion de l’Aid Al-Adha 1440 H. Cette aide de 500 DH pour chaque bénéficiaire est allouée aux préposés religieux adhérents dont le revenu mensuel ne dépasse pas 3.000 dirhams, a précisé la Fondation.

Dans le souci de faire bénéficier le maximum d'adhérents avant l’Aid Al-Adha, la Fondation Mohammed VI a versé cette aide à environ 50.000 préposés en exercice ou invalides, ainsi qu'aux veuves d'adhérents décédés, sachant que le nombre total de bénéficiaires devrait dépasser les 70.000.

Le versement de cette aide financière intervient conformément aux dispositions du Dahir 1.09.2000 portant création de la Fondation Mohammed VI pour la promotion des œuvres sociales des préposés religieux et en consécration des valeurs de solidarité et d’entraide sociale.

RATP Dev Casablanca, opérateur en charge de l'exploitation du réseau de tramway, a annoncé avoir mis en place des horaires spécifiques pour la période allant du lundi 12 au mercredi 21 août courant afin d’adapter l’offre de service du Tramway à la période de l’Aid Al Adha.

Ainsi le jour de l’Aid, le Tramway circulera à un intervalle de 15 minutes sur les deux lignes T1 et T2, a souligné l'entreprise précisant que le premier départ de la ligne T1 (Sidi Moumen Lissassfa) aura lieu à 12h00 (Sidi Moumen) et 13h30 (Lissasfa), alors que le dernier départ est prévu respectivement à 22h30 et 00h00. Concernant le T2 (Bernoussi Ain Diab) le premier départ aura lieu à 12h00 (Bernoussi) et à 13h30 (Ain Diab) alors que le dernier départ est programmé respectivement à 22h30 et 00h00.

Du mardi 13 août jusqu’au mercredi 21 août inclus, les horaires "dimanche et jours fériés" seront appliqués avec une fréquence de circulation comprise entre 12 min 30 et 15 min (selon la tranche horaire). Le retour aux heures d’exploitation normales s’effectuera dès le jeudi 22 août.

• Des bandits ont semé la panique sur la RN reliant Fès et Tétouan
• Ces actes se multiplient pendant l’été causant dégâts matériels et humains

C’EST une véritable psychose qui s’est installée depuis l’agression, le 29 juillet dernier, des usagers de la route nationale (RN) n°4 reliant Nzala de Beni Ammar et Fès. Pour rappel, plusieurs automobilistes ont été victimes d’une attaque menée par des bandits sur la route de Nzala, précisément au km 137, près de douar Skhounat, commune et caïdat de M’haya (Meknès).

Les malfrats auraient ainsi dressé des obstacles pour entraver la circulation et agresser les automobilistes. Résultat: trois véhicules renversés et des personnes terrorisées, blessées, et en plus pillées. Mais, la cavale des agresseurs n’aura pas trop duré, puisque l’arrestation de deux présumés suspects a été annoncée jeudi 1eraoût. Un troisième individu a été identifié et arrêté dimanche dernier. Mais, ceci n’apaise pas la douleur des victimes. Encore moins, la frilosité des automobilistes. Face à cette situation, les hommes du général de corps d’armée, Mohamed Haramou, Commandant de la gendarmerie royale, sont mobilisés pour assurer la sérénité et lutter contre les incivilités sur les différents axes routiers, surtout en cette période des départs en vacances.

Des gangs qui sévissent pendant la nuit

Les routes marocaines deviennent-elles une zone de «Blad siba»? C’est la question que se posent les usagers. Certains ne s’aventurent plus à prendre le volant pendant la nuit. Car, les actes d’agression sont devenus de plus en plus fréquents au point d’interroger les services sécuritaires sur leur rôle de protecteur des biens et des personnes. Il s’agit d’individus armés qui piègent les conducteurs à l’aide de jets de pierres, des bâtons, des clous…etc, causant ainsi de graves accidents. En 2018, l’autoroute qui relie Meknès-Fès et Oujda a enregistré de nombreux incidents de vols et d’attaques à l’arme blanche.

À chaque fois, des conducteurs se sont retrouvés encerclés après avoir essuyé des jets de pierres. D’autres tronçons, ont été le théâtre d’incidents similaires, engendrant parfois le décès des occupants des véhicules, si ce ne sont pas de graves blessures. Rappelons à ce titre, l’agression dont a été victime Mohand Laenser, président du Conseil régional de Fès-Meknès, en février 2018. Quelques semaines plus tard, le Secrétaire général du Mouvement Populaire (MP) est apparu avec un œil au beurre noir.

Pour rappel, Laenser roulait sur l’autoroute reliant Tanger à Rabat. «À la sortie de la ville du Détroit, au niveau de l’oued Tahaddart, vers 23h, nous étions la cible de jets de pierres par des personnes inconnues», rapportait-il. Sa voiture a été sérieusement endommagée. Plus d’un an et demi après cette agression, les séquelles n’ont toujours pas cicatrisé. Décryptage.

Les agresseurs arrêtés, mais pas la psychose

En avril 2018, le ministre de l’Équipement et du Transport Abdelkader Amara, avait déclaré, devant la chambre des représentants, que les autoroutes du Maroc étaient «sûres», ajoutant «qu’une commission nationale représentant tous les départements concernés prévoit des clôtures pour garantir la sécurité des usagers».

Ceci étant, après chaque agression, la psychose règne. Et ce n’est pas l’arrestation des présumés coupables qui apaiserait la colère des victimes ou celle de leurs proches. Certains usagers réclament la peine capitale pour les agresseurs. «Il faut donner l’exemple en prononçant de lourdes peines à l’égard de ces voyous», recommandent-ils. Les victimes de l’agression du 29 juillet 2019 sont du même avis. «Je revenais chez moi à Fès vers 2 heures du matin. Au niveau de la forêt, j’ai été surpris par un obstacle formé de gros cailloux. Un véhicule utilitaire était renversé.

Plus loin, un camion était à l’arrêt et, encore plus loin, une voiture était entourée par quatre personnes portant des cagoules», rapporte l’un d’entre eux. Notons qu’après cet incident les services de la gendarmerie royale ont identifié les présumés bandits en un temps record. Trois jours plus tard (le 1eraoût), le procureur général du Roi près la cour d’appel de Meknès a annoncé que deux individus ont été arrêtés et mis en garde à vue pour leur implication présumée dans cette agression. Dimanche, un troisième individu a été écroué. Malgré leur arrestation, une réelle psychose s’est déjà installée.

En été, les criminels font la loi sur certains axes

Pendant l’été, la route reliant Tétouan à Fès via Ouazzane, Chefchaouen et Zeggouta devient un axe de prédilection pour les voyous. Sur cette route, comme dans d’autres endroits, des bandes armées commettent des agressions, semant la panique auprès des conducteurs. Ils procèdent notamment en jetant des pierres ou des barres de fer sur les voitures du bas-côté de la route pour les empêcher de poursuivre leur chemin, et les déposséder de leurs biens une fois à l’arrêt. La saison estivale connaît une recrudescence des attaques, le trafic de Marocains partant en vacances ou de Marocains résidant à l’étranger revenant au Maroc étant plus intense. «“Il y a quelques années, je revenais du Nord. Il y avait de grosses pierres mises au milieu de la chaussée, près d’Ouazzane. Rapportant ces faits devant des éléments de la gendarmerie, ces derniers m’avaient recommandé un hôtel mitoyen. Passez votre nuit dans cet établissement et reprenez votre chemin demain !” me disaient-ils», raconte rescapé.

D’autres qui n’ont pas eu cette chance souffriraient pendant longtemps des conséquences d’un acte ignoble. D’aucuns diront qu’«il ne faut plus prendre la route la nuit». Outre la sécurité des usagers, ces derniers mettent en garde quant à la prise en charge des dégâts provoqués en cas d’incident du genre. À un numéro d’assistance pas toujours opérationnel s’ajoutent de lourdes procédures pour évaluer la situation et établir un PV, ce qui demande beaucoup de temps et décourage finalement les usagers.

Les autoroutes aussi

Plusieurs usagers ont développé une phobie des ponts et des voyages de nuit sur les autoroutes. «Dans certaines zones, l’on pourrait être victime des jets de pierres répétitifs», déplore un usager. Pour lui, Autoroutes du Maroc doit généraliser les grillages sur les ponts pour éviter que des personnes malveillantes agressent les automobilistes qui les empruntent.

En plus de cette action qui éviterait bien des bris de glace et ferait moins d’infortunés, la vidéosurveillance serait d’un grand apport pour dissuader les malfaiteurs. Idem, il faudrait renfoncer la présence des gendarmes sur les routes pour éviter les dérives.

Y.S.A.

Le député du parti islamiste du PJD, Ali El Asri a réagi suite aux commentaires et réactions concernant ses propos sein de la Chambre des Conseillers, au sujet des tenues vestimentaires des jeunes filles (en shorts et tee-shirts) qui ont participé au réaménagement d’une route pour désenclaver un village et donc à l’amélioration des conditions de vie de populations enclavées dans le Sud du Maroc.

Ali El Asri, parlementaire PJD à la Chambre des conseillers, n’a pas hésité à crier au complot, en s’interrogeant sur sa page Facebook: «depuis quand les Européens font-ils des travaux en tenue de baignade?».

Suite à ces déclarations, le député déclare « je réfute toute déformation de mes propos, et notamment toute insinuation à une quelconque incitation à la haine ou la violence, qui sont étrangères à mes convictions personnelles et aux principes auxquels j’adhère.» .

Et de rajouter « je rejette toute mauvaise interprétation de mes propos, et regrette sincèrement tout tort ou désagrément que ces interprétations auraient causés. »

Pour finir, il s’excuse auprès de quiconque qui se serait senti blessé ou offensé suite à ces propos, en particulier, nos hôtes, jeunes femmes belges, ainsi que l’organisme auquel elles appartiennent.

Le trafic autoroutier sera très dense durant la période de l’Aïd Al Adha. Ce vendredi, à partir de 15h00 jusqu’à samedi à 22h00, le réseau autoroutier connaîtra d’importants bouchons en raison des départs de vacances. Le trafic sera également très dense lors du retour de vacances, coïncidant avec le mercredi 14 août (entre 18h00 et 22 h00). Pour fluidifier le trafic, Autoroutes du Maroc (ADM) a arrêté tous les chantiers en cours, à l’exception de la section située au point kilométrique 81 du tronçon autoroutier Settat-Oued Oum Rbia, "où la déviation prévue à cet endroit, et qui s’étale sur 4 km, sera maintenue en raison de la nature des travaux de renforcement réalisés sur ce tronçon".

Plusieurs mesures ont d’ailleurs été prises afin d’assurer une meilleure gestion du trafic. La coordination sera effectuée avec la Gendarmerie royale, la Protection civile, les autorités territoriales, les sociétés de dépannage…. ADM a aussi renforcé les signalisations sur tout le réseau autoroutier. À noter que les weekends connaîtront une hausse de trafic durant tout le mois d’août. Les usagers pourront utiliser le n° 5050, en cas d’urgence.

Bank Al Maghrib prend les devants pour éviter toute pénurie de cash dans les GAB. La banque centrale a ainsi demandé aux banques d’assurer la disponibilité permanente des fonds au niveau des guichets automatiques bancaires (GAB) de toutes les régions et de veiller à éviter la survenance de tout dysfonctionnement.

Un courrier a été adressé en ce sens aux banques le 16 juillet dernier, leur demandant de prendre toutes les mesures nécessaires, tant à leur niveau qu’à celui de leurs prestataires externes. Des réunions ont été également tenues cette semaine avec les banques, afin de s’assurer de la mise en place effective des dispositifs nécessaires. BAM indique qu'elle assurera une couverture "intégrale" des besoins des banques en monnaie fiduciaire durant cette période.

Le groupe Megarama Maroc renforce son réseau avec l’ouverture d’un nouveau multiplexe à Rabat, au sein d’Arribat Center. Megarama Rabat dispose de 12 salles et a nécessité un investissement de 70 millions de DH pour 35 emplois créés. Il s’agit du 6e multiplexe après ceux de Casablanca, Marrakech, Tanger et Fès.

Les douze salles disposent d’une capacité d’accueil de 1.500 personnes par séance. Le multiplexe comprend, entre autres, un espace dédié aux entreprises et aux particuliers pour organiser des projections privées.

Une délégation conduite par le DG de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Amina Benkhadra, a pris part, à Abuja, à une réunion avec la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Et cela, pour présenter l’état d’avancement du projet de Gazoduc Nigeria-Maroc qui desservira également plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest.

Cette réunion est a également permis d’examiner les modalités de coopération entre la CEDEAO et les deux parties pour la réalisation de ce projet.

Le Directeur de l’énergie et des mines de la CEDEAO souhaite que le Gazoduc contribue à atteindre les objectifs d’intégration et d’accélération du développement économique poursuivis par la CEDEAO, mais aussi à assurer des débouchés pour le gaz produit en Afrique de l’Ouest vers les marchés européens.

Le HCP a décidé de suspendre provisoirement la publication d’indicateurs trimestriels relatifs au marché du travail régional. Cette décision fait suite à la résiliation d’un marché avec une société privée nationale suite à sa défaillance "avérée" dans la contribution à la refonte du mode de collecte des données de l’Enquête nationale sur l’emploi, indique le HCP.

Ainsi, l’agence affirme avoir lancé un audit des activités de la division de l’Emploi relevant de la direction de la statistique, "dans le but de s’assurer de la préservation du niveau de la qualité et de la régularité des indicateurs trimestriels sur les marchés de l’emploi régionaux déjà publiés par le HCP au cours notamment de l’année 2019".

4 banques marocaines figurent dans la nouvelle édition du classement The Banker des plus grandes banques africaines. Il s’agit du Groupe Banque Populaire, d’Attijariwafa bank (AWB), BMCE Bank of Africa et de Crédit Agricole du Maroc (CAM). Groupe Banque Populaire est classé 6e à l’échelle africaine, AWB 7e, alors que BMCE BoA et CAM occupent respectivement la 11e et la 22e place.

Les banques sud-africaines (Standard Bank, FirstRand, ABSA et Nedbank occupent les 4 premières places. National Bank of Egypt est 5e. L’Afrique du Sud place d’ailleurs 7 banques dans cette cuvée, plus que l'Egypte (5) et le Nigeria (5).