Saâd Raissi est un ancien importateur de céréales, membre de la Commission nationale sur l’agriculture-Rabat 1997- et agriculteur
Edition N° 6968 | Le 12/03/2025
Depuis l’avènement de l’importation défiscalisée des viandes rouges en vif, réfrigérées ou congelées, le marché de ces produits a révélé l’innocuité de son encadrement réglementaire. Cependant, cette faille ne concerne pas le contrôle sanitaire puisque l’ONSSA s’acquitte de sa tâche aussi bien en amont en agréant les structures d’abattage, de découpe et, dans une moindre mesure faute de moyens,...
Edition N° 6962 | Le 04/03/2025
Le message royal lu par le ministre des Habous et des Affaires islamiques a envoyé une onde de choc tous azimuts, favorablement accueillie par le plus grand nombre et décriée par les opérateurs du marché de la fête religieuse la plus importante de l’Islam.
A cent jours de la date de cette célébration, les ménages à faible revenu en ressentent un allègement des charges. Même si le mois sacré de...
Edition N° 6951 | Le 17/02/2025
Le ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts a décliné le programme du département de l’agriculture de soutien à l’élevage bovin, ovin, caprin et camelin et aux éleveurs présenté au Conseil de gouvernement de ce jeudi 13 février 2025, dans un point de presse à l’issue de ce dernier.
Un diagnostic succinct est présenté faisant état de la...
Edition N° 6942 | Le 04/02/2025
Les aléas climatiques que connaît le Maroc ont induit un courant de pensée, quasi-unique, opposant les cultures d’exportation aux cultures vivrières en ce sens que les premières, grosses consommatrices d’eau, en privent les secondes en quantité suffisante pour assurer des récoltes répondant aux besoins de la population. Ce paradigme perdurera, avec d’autres, tant que nous n’aurons pas fait le...
Edition N° 6927 | Le 13/01/2025
La dépendance du Maroc à l’import pour le blé, le maïs et l’orge est structurelle depuis des décennies et s’accroît de plus en plus sous le double facteur de la poussée démographique et de la baisse des récoltes en raison des épisodes de stress hydrique devenus récurrents.
Avant la libéralisation du marché des céréales dans le cadre de l’OMC, le Maroc gérait son approvisionnement par le biais d’...
Edition N° 6920 | Le 02/01/2025
Le prix des viandes, locales ou importées, reste d’actualité car la vision court-termiste du département de l’Agriculture a montré son peu d’efficience à plus d’un titre, bien que l’expérience de l’année passée et celle des huit premiers mois de l’année en cours ont été riches en enseignements:
Dans un marché où la qualité de la viande rouge reste un élément prépondérant dans le choix du...
Edition N° 6890 | Le 20/11/2024
Les dispositions prises par le gouvernement pour réguler les cours des viandes rouges, en 2023 à partir de février et en 2024 dans le cadre de la loi de finances puis en octobre, tardent à se faire ressentir dans les bourses des ménages et la spirale, nominalement spéculative, continue son ascension vers un sommet dont on ne distingue pas la limite.
■ La résilience du secteur de l’élevage...
Edition N° 6868 | Le 17/10/2024
La consommation de viande a connu une augmentation continue et forte au cours des 40 dernières années, puisque nous sommes passés de 9 kg/hab en 1980 à plus de 35 kg en 2024 dont le rapport entre viandes blanches et viandes rouges s’est pratiquement inversé entre les deux périodes. En effet, la proportion de viande blanche consommée était de 39,5% en 1980 passant à 57% en 2023, celle de la viande...
Edition N° 6778 | Le 03/06/2024
Les projections de récolte céréalière ont été annoncées, cette semaine, par le département de l’Agriculture et ont généré un florilège de déclarations à chaud sans aucune analyse réelle des éléments communiqués.
En effet, la tutelle a projeté une récolte des trois céréales principales s’élevant à 31,2 millions de quintaux contre 55,1 millions de quintaux pour la campagne 2022-2023, dont 17,5...
Edition N° 6753 | Le 26/04/2024
Le prix du mouton de l’Aïd dans les souks est à un niveau jamais vu, malgré la décision du gouvernement de subventionner l’importation de 600.000 têtes d’ovins à 500 DH par tête, le consommateur marocain boudant ces moutons qu’il pense ne pas être éligibles au sacrifice et dont il n’apprécie pas le goût, cela, malgré la généralisation de l’engraissement avec des aliments industriels au Maroc. Et...
