Le projet de loi organique sur le droit de grève a été validé par le Conseil des ministres tenu hier à Tanger. Le texte, qui serre les vis de ce droit constitutionnel, a été préparé par le gouvernement en catimini, sans la concertation des syndicats. Délai de préavis, les secteurs interdits de grève, le service minimum, sanctions contre ceux qui entravent la liberté de travail,… autant de nouveautés apportées par ce texte. Cependant, à moins de deux semaines des élections, le gouvernement cherche à refiler la patate chaude à la prochaine équipe. Lire la suite