
29 ANS déjà. L’Economiste arrive en kiosque un 31 octobre 1991 et ce numéro 1 y reste encore, un 2 novembre comme aujourd’hui car il était hebdomadaire.
Il fut une surprise. Un nom académique (L’ Economiste) pour faire sérieux, un trait jaune en dessous, pour faire sympa, un style clair, des faits, des mots précis, des phrases simples, loin des emportements de la presse militante de l’époque, portée sur le commentaire plus que sur l’information.
Tout de suite il rencontre le succès auprès des lecteurs. Et il les accompagne toutes ces décennies. Certains se souviendront qu’ils étaient de jeunes cadres; ils sont aujourd’hui des directeurs chevronnés. D’autres se souviendront qu’ils étaient encore plus jeunes, étudiants et que leurs professeurs les incitaient à en faire une lecture attentive.
Tous nous sont restés fidèles. Et avec eux les générations qui ont découvert L’Economiste dans les années 90, 2000, 2010, 2020… avec une autre suprise en septembre 1998, la transformation de l’ hebdomadaire en quotidien en octobre 1998. C’est que l’information économique augmentait en volume, et s’accélérait en rythme.
Comme L’Economiste informe des faits, les accompagne, les porte, dans ce numéro 1 on découvre en «Une» comment il est déjà dans l’histoire économique du Maroc: il annonce «la réforme de loi bancaire» qui va permettre aux banques cantonnées à une activité, de devenir des banques universelles, opérant sur un vrai marché et de se faire concurrence. La libéralisation de l’économie marocaine est en marche, avec un autre chantier présent dans ce numéro 1, les privatisations.
On y trouve aussi, autre péoccupation de l’époque, l’informatisation, qui ne s’appelait pas encore digitalisation: la carte bancaire était prévue pour être «banalisée d’ ici 5 ans». La douane, administration pionnière, mettait en application la DUM (déclaration unique de marchandise) et le SH (sytème harmonisé) qui s’ ajoutait au SADOC de l’Office des changes. Dans le monde IBM, géant incontesté des gros systèmes, annoncait ses premières pertes et licenciement, s’alliait avec Apple pionnier de la micro-informatique (l’iPhone viendra bien après).
Une rubrique à succès «Managers» annonçait
l’arrivée d’un homme qui allait être impliqué dans les chantiers de
libéralisation, comme conseiller de SM le Roi pour les affaires économiques et financières, M. André Azoulay.
Autre signe des temps, les premiers sponsoring: le WAC et la Banque Populaire annonçaient un mariage et une dot de quelques millions.
L’Economiste
Retrouvez ce n°1 sur www.leconomiste.com/archive/edition/1
Nos premiers annonceurs
Ce sont nos premiers annonceurs, qui ont cru, dès le lancement, en notre projet. Banque Commerciale du Maroc qui deviendra Attijari Wafabank quelques années plus tard, la Banque Populaire et la BMCI, Depuis nous accueillons leurs annonces qui reflètent leur évolution et celle de tout notre système bancaire et financier.

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