Tanger avait vu grand pour la niche des croisières avec la mise en place d’un quai dédié à cette activité, une première au Maroc. Mais c’était avant la pandémie due au Covid-19. L’activité de croisière a été, en effet, l’une des premières à avoir subi les affres du Coronavirus.

Dès les premiers jours de l’épidémie début février, avant même la fermeture des frontières, le secteur avait fait la une des médias avec la quarantaine forcée du Diamond Princess, le paquebot transformé en foyer flottant du Covid, un coup dur pour toute l’industrie, selon les opérateurs.
Malgré tout, la niche conserve tous ses attraits. «Même si elle reste à l’arrêt pour l’instant, la niche des croisières continue de garder un fort potentiel», indique Rkia Alaoui, présidente du CRT de la région Tanger-Tétouan- Al Hoceima. «Le secteur est à l’arrêt actuellement sans aucune visibilité pour l’instant. Tant que les frontières sont fermées, les escales à Tanger ne pourront pas être programmées.
Par contre, nous sommes pleinement confiants que la reprise du secteur permettra de relancer les activités sur cette niche également», souligne-t-elle. «Pour nous, il n’y a aucun doute que le Maroc, avec sa gestion exemplaire de la crise, sera une destination très attractive pour les différentes compagnies de croisières», est-il précisé.
«Nous travaillons en parfaite harmonie avec la Société de Gestion du Port de Tanger Ville afin de promouvoir ce segment. Nous avons réalisé une vidéo promotionnelle avec le Port dans le cadre de la campagne #PortsTogether, afin de rester présents dans l’esprit des décideurs de croisières mondiaux», annonce la présidente du CRT. Il s’agit de positionner Tanger comme une destination capable d’accueillir les croisiéristes, même avec la pandémie, dans les meilleures conditions.
De plus, Tanger a décroché l’organisation de la prestigieuse Conférence Mondiale Villes & Ports, grâce à une candidature défendue par le Port de Tanger qui siège au Conseil d’Administration de l’Association Internationale Ville & Ports. Elle se tiendra en octobre 2021. L’événement permettra de mettre Tanger et les atouts du Nord du Maroc sous les projecteurs pour doper un secteur, celui des croisières, qui n’a pas encore libéré tout son potentiel.
Ali ABJIOU
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