Un satisfecit pour le ministère de l’Education Nationale, de la Formation Professionnelle et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Le bilan à mi-parcours du programme des écoles parrainées par la fondation OCP a donné de très bons résultats.
En chiffres, le programme a pu accompagner 15.600 élèves dans 31 établissements parrainés au niveau de 5 provinces. Ce bilan a été présenté lors d’un workshop des «Ecoles Parrainées» tenu à Marrakech, le week-end dernier organisé par l’Education Nationale et la fondation OCP. Fruit d’un partenariat stratégique entre les deux institutions, ce programme a démarré en 2016.
Objectif: améliorer les conditions de scolarité des élèves et leur développement selon une démarche intégratrice qui tient compte de l’environnement de l’école et des besoins des parties prenantes. «Nous avons pris soin de co-construire ce programme pilote avec les parties prenantes de l’école et avec l’élaboration d’une démarche et d’outils qui seront mis à profit de l’écosystème de l’éducation», indique Hicham El Habti, président délégué de la fondation OCP.
A ce jour, le programme a pu accompagner 31 établissements, parrainés dans 5 provinces (Benguérir, El Jadida, Khouribga, Safi et Youssoufia). «Vu les résultats de ce programme aussi bien dans le renforcement des capacités des enseignants et des élèves et la réduction du taux de l’abandon scolaire, notre priorité est de faire de ce partenariat un modèle pour aider l’école publique et intégrer d’autres établissements publics pour parfaire cette expérience», indique Abdelhadi Sohib, SG de la fondation OCP.
Le modèle des écoles parrainées est un dispositif pilote qui vient en soutien au système éducatif public en mettant à disposition des pratiques et des moyens matériels pour une éducation de qualité. Il prône une approche holistique qui met l’élève au centre de l’action éducative et qui agit tant sur le plan de la vie scolaire, que celui de l’accompagnement pédagogique, l’infrastructure, les équipements, l’environnement social et communautaire ou encore la gouvernance en vue de réunir les conditions nécessaires pour sa réussite.

«Au-delà de la réhabilitation et du réaménagement des écoles, le partenariat s’est focalisé sur les conditions d’apprentissage. On entend par là, le renforcement des capacités des directeurs d’établissement, du corps professoral pour assurer un meilleur engagement. L’autre élément aussi important est l’intégration des soft skills pour permettre un épanouissement des élèves et enfin tout ce qui est relatif à la vie scolaire pour créer une dynamique dans les établissements», souligne Youssef Belkacem, SG du département de l’Education nationale au ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle et de l’Enseignement supérieur.
Ce sont ainsi plus de 150 clubs d’animation scolaire qui ont vu le jour dans les établissements concernés, et plus de 200 enseignants qui ont bénéficié de programmes d’accompagnement pédagogique et communautaire. Chaque école parrainée permet à ses élèves de se développer et de révéler leurs talents et leur ingéniosité.
Le programme permet de mettre à leur disposition un environnement scolaire qui facilite leur développement et éveille leur créativité. Il permet également de construire un programme d’accompagnement pédagogique qui prend en considération les besoins, aspirations et talents de chaque élève. Après ces exemples concrets, le ministère de l’enseignement continue de taper à toutes les portes dans une logique d’assurer une fédération autour de l’école marocaine, conclut Belkacem.
Soutenir l’école publique
Impliquer des partenaires privés au profit des élèves de l’école publique est une des alternatives pour améliorer la qualité de l’enseignement. D’autres exemples existent. Un des plus anciens est celui de Medersat.com initié par la fondation BMCE Bank en 2001. Aujourd’hui, ce réseau soutient plus de 63 écoles qui sont implantées essentiellement en milieu rural défavorisé. En vingt ans d’existence, le réseau a cumulé une expérience considérable en éducation, intégré les nouvelles technologies et plusieurs langues étrangères dans son réseau, y compris le mandarin.
B.B
Chère lectrice, cher lecteur,
L'article auquel vous tentez d'accéder est réservé à la communauté des grands lecteurs de L'Economiste. Nous vous invitons à vous connecter à l'aide de vos identifiants pour le consulter.
Si vous n'avez pas encore de compte, vous pouvez souscrire à L'Abonnement afin d'accéder à l'intégralité de notre contenu et de profiter de nombreux autres avantages.