Après 18 mois de préparation, le haut commissaire à la réforme des retraites présentera, le 18 juillet, son rapport censé servir de base au projet de loi. D’après Jean-Paul Delevoye, pour les pensions de réversion un «divorce pour solde de tout compte» serait envisagé. Une veuve devra à l’avenir partager avec les anciennes épouses. Pareil pour les droits familiaux, une «bonification proportionnelle» plutôt qu'une somme forfaitaire serait adoptée. Les enfants des riches rapporteront plus que ceux des pauvres. Ceci dit, au-delà de 10.000 euros bruts par mois, les très hauts revenus devront s’acquitter d’une «cotisation déplafonnée non créatrice de droits». Quant aux métiers régaliens (policiers, douaniers, pompiers, surveillants pénitentiaires), ils resteront autorisés à partir en retraite à 57 ans, voire 52 ans. D’un autre côté, ce rapport pourrait préconiser un système de bonus-malus au-delà de l'âge légal, avec le risque de pénaliser les plus précaires. Le passage de la situation actuelle au régime universel est également loin d'être réglé. Pour conserver à 100% les droits acquis, le haut-commissaire considère que «le plus simple c'est d'arrêter le compteur à l'instant T et basculer dans le nouveau système». Mais conçoit néanmoins que son point de vue soit controversé.
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