Non-dénonciation de crimes : Aujjar veut que ça change
L’affaire du viol collectif dans un bus semble avoir fait de l'effet, même si les réactions politiques ont tardé et n'ont pas été nombreuses. Le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, a en effet appelé mercredi les procureurs généraux du Roi et les procureurs du Roi à veiller à l’ouverture d’enquêtes judiciaires sur les cas de non-dénonciation de crimes. Une correspondance a été adressée en ce sens aux procureurs. Pour la tutelle, la dénonciation des crimes, surtout ceux commis en public, permettra d’"appliquer rigoureusement les dispositions juridiques adéquates afin d’assurer la préservation de l’ordre public, la sécurité des personnes et des biens et de mettre fin à l’impunité". D’ailleurs, Aujjar a rappelé que la loi marocaine prévoit des peines pour non-dénonciation immédiate de crimes, tentés ou commis.