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Le 14/01/2025

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Lutte contre l'évasion fiscale : 17,77 milliards de DH perçus en 2024

Par L'Economiste| Le 14/01/2025 - 10:21 | Partager
Lutte contre l

Le ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, est revenu, lundi à Rabat, sur les mesures introduites pour lutter contre l'évasion fiscale, telles que la généralisation de la retenue à la source et le renforcement des mécanismes de contrôle fiscale. Ces mesures ont permis de percevoir 17,77 milliards de DH en 2024, contre 14,06 milliards de DH en 2023, soit une augmentation de 26,4%, a-t-il souligné. 

Lekjaâ s'est en outre exprimé sur l'issue de l'opération de régularisation volontaire de la situation fiscale, qui a atteint 127 milliards de DH. Il a ainsi indiqué que 77 milliards de DH ont été déclarés via des déclarations bancaires, 48 milliards de DH à travers des déclarations directes auprès de la Direction générale des impôts (DGI), et 2 milliards de DH au titre des biens et avoirs détenus à l'étranger. Le ministre délégué a d'ailleurs assuré que les citoyens qui ont déclaré leurs revenus et placé leurs fonds dans leurs comptes bancaires "sont libres de les utiliser, que ce soit pour des investissements directs ou l'acquisition de biens immobiliers". Il a toutefois réaffirmé "l'engagement de l'administration fiscale à garantir une confidentialité totale et à ne procéder à aucune révision fiscale ultérieure, afin d'encourager les contribuables à déclarer leurs revenus de manière spontanée".

Le ministre a également souligné que l'application du taux de 5% dans le cadre de la loi de finances permettra de générer des ressources supplémentaires d'environ 6 milliards de DH pour l’État, "contribuant ainsi à renforcer la confiance entre les contribuables et l'administration fiscale".

Cette approche "vise à contribuer à la structuration de l'économie nationale, au renforcement de sa capacité de développement face à des investissements croissants et à la réduction du déficit budgétaire à 4% en 2024, avec une trajectoire descendante vers 3% d’ici 2026, tout en stabilisant la dette du Trésor public à 69,5% du PIB", a-t-il conclu.