Campagne sucrière : Un programme de 45.000 ha pour Cosumar
Le Groupe COSUMAR entame cette nouvelle campagne sucrière en tablant sur une hausse de la production. Pour cette édition 2024/2025, l'industriel prévoit une augmentation notable des surfaces consacrées à la culture de la betterave à sucre, atteignant 45 000 ha, contre 23 000 ha l’année précédente. Ces superficies sont réparties entre plusieurs régions : 10 000 ha à Doukkala, 10 000 hectares à Tadla, 6 000 ha dans l'Oriental, 13 000 ha au Gharb, et 6 000 ha au Loukkos. Parallèlement, pour la culture de la canne à sucre, le Groupe prévoit l’exploitation de 5 000 ha dans les régions du Gharb et du Loukkos.
Après une campagne 2023/2024 marquée par un contexte climatique difficile, le sucrier reste optimiste cette année. "Les efforts du gouvernement pour assurer l’accès à l’eau d’irrigation permettent d’envisager des conditions de culture plus favorables", indique-t-il dans un communiqué.
"Ces objectifs ambitieux visent à renforcer la production nationale de sucre et la souveraineté alimentaire du pays en fonction de la disponibilité en eau d’irrigation", souligne le Groupe. D'ailleurs, les interprofessions agricoles et la COMADER ont obtenu des retours favorables après avoir sollicité le Chef du gouvernements. Il a ainsi été convenu que des lâchers d’eau des barrages soient autorisés durant toute l’année agricole dans les périmètres du Gharb, de la Moulouya et du Loukkos, ainsi qu’une dotation pour le démarrage de la campagne au niveau de Tadla. Cela facilitera l'activité aux agriculteurs tout en préservant les autres ressources hydriques disponibles.
COSUMAR, en tant qu’agrégateur, a sécurisé un approvisionnement en semences, engrais et produits phytosanitaires pour un montant dépassant les 500 millions de DH. L'industriel estime que le soutien financier du Gouvernement sur les prix des engrais permet aux agriculteurs de réduire "significativement" leurs coûts. A noter que l'Etat a apporté son appui financier pour soutenir le prix des plantes sucrières en faveur des agriculteurs (80 DH par tonne pour la betterave et 70 DH pour la canne à sucre). Ce soutien "jouera un rôle clé dans l'allègement significatif de leurs charges et leur permettra non seulement de mieux absorber les coûts de production, mais aussi de bénéficier d'une augmentation de leurs revenus, renforçant ainsi la rentabilité et la compétitivité de la filière sucrière pour une contribution accrue à la souveraineté alimentaire du pays, tout en contribuant au développement des régions agricoles", explique le Groupe.
E.M.G.