. Selon l'OCDE, elle augmente mais pas assez viteLes principaux donateurs d'aide au développement ont encore un “long chemin à parcourir” avant d'atteindre les objectifs fixés pour 2006, même si le volume d'aide a augmenté en 2002, selon le rapport de l'OCDE sur la coopération pour le développement présenté à Berlin. L'aide au développement des pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a atteint 58,3 milliards de dollars en 2002, une hausse de 7,2% par rapport en 2001 (52,3 milliards de dollars), soit 0,23% du produit intérieur brut (PIB) contre 0,22% en 2001. L'objectif fixé pour 2006, lors de la conférence de l'ONU à Monterrey au Mexique en mars 2002, est de 75 milliards de dollars. “Le respect de cet objectif dépend en grande partie d'un petit nombre de donateurs, les Etats-Unis et quatre grands pays européens”, l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne et l'Italie, a précisé le directeur du Comité d'aide au développement (CAD), Richard Manning.Etant donné “le niveau prévu des apports pour 2004, l'essentiel de leurs efforts devra s'effectuer sur les deux dernières années”, a-t-il expliqué. Si elle est réalisée en 2006, cette hausse des apports serait “la plus importante” depuis plus de 40 ans, relève l'OCDE, tout en précisant que l'aide “se hisserait à peine à 0,3% du PIB”, alors que l'objectif fixé par les Nations unies est de 0,7%. Le rapport insiste également sur la nécessité d'un “meilleur environnement” international et de “plus de cohérence” dans le domaine de l'aide au développement. “Trop souvent, les pays de l'OCDE ne tiennent pas compte des besoins des pays en développement lorsqu'ils établissent leurs politiques économiques”, a souligné Richard Manning. Le rapport a évalué les progrès accomplis par les pays en développement pour atteindre d'ici 2015 les “objectifs du millénaire” fixés par les Nations unies. Il conclut que nombre d'entre eux “ne pourront pas être atteints, en ce qui concerne la santé pour la plupart des régions, et dans bien d'autres domaines pour l'Afrique subsaharienne”. Synthèse L'Economiste
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