. Elles bénéficient de la hausse du cours des métaux. Les bancaires, l’agroalimentaire également lucratifsMalgré la caractéristique instable des marchés, cette année, il faudra encore compter sur les minières à la Bourse. L’indicateur des mines s’est apprécié de 38,6% à 9.337,41 points au terme du premier trimestre 2010. Managem, SMI et CMT ont la cote actuellement dans le portefeuille des investisseurs. Il faut y voir l’évolution favorable des cours des matières premières à l’international. Début avril, la tonne de cuivre se négociait à plus de 8.000 dollars sur le London Metal Exchange. Un niveau que le métal du diable n’avait plus atteint depuis août 2008. Les professionnels anticipent une croissance de 5,4% de la consommation mondiale de cuivre en 2010, à la faveur de la forte demande chinoise. Le pays s’accapare 40% de la production mondiale. Au niveau des autres métaux, le zinc et le plomb s’échangeaient respectivement à 2.460 dollars et 2.330 dollars la tonne, établissant chacun des niveaux élevés cette année. L’or et l’argent suivent également la même tendance. Le cours de l’or se hisse ainsi à 1.160 dollars l’once. Dans son sillage, l’argent se négociait à plus de 18 dollars l’once. Les analystes anticipent une remontée des cours de l’or à la faveur du regain d’intérêts des investisseurs spéculatifs pour ce métal. Ce qui n’était pas le cas au premier trimestre. Les minières devraient en toute logique susciter un engouement auprès des investisseurs. D’ailleurs, les analystes de BMCE Capital Bourse recommandent la conservation de ces valeurs. A côté des minières, l’intérêt des investisseurs devrait également se porter sur les bancaires et l’agroalimentaire. Au niveau de l’agroalimentaire, le retrait de ONA-SNI de la cote suscitera un intérêt certain des institutionnels pour s’arracher des positions stratégiques dans le capital des entreprises de la holding. «Nous assisterons à une course pour occuper des sièges d’administrateur dans ces entreprises, Lesieur, Cosumar, Centrale Laitière notamment», relève un analyste. Une convoitise qui, parallèlement, permettra de drainer de gros volumes sur la place casablancaise. Le constat sur les agroalimentaires est également transposable sur Attijariwafa bank, une autre filiale de l’ONA. Le secteur bancaire dans son ensemble suscitera l’intérêt des investisseurs ne serait-ce que pour son poids sur le marché mais également sa contribution à la réalisation des bénéfices net de la place.F. Fa
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