LA première phase d’un scrutin législatif gigantesque a débuté hier mardi en Inde où, au total, 670 millions d’électeurs sont appelés à renouveler les 545 députés de la plus grande démocratie du monde. Les «nationalistes hindous» déjà au pouvoir, espèrent conforter leur prééminence, grâce aux excellents résultats économiques et sociaux de leur politique. Résultats économiques auxquels s’ajoutent la détente avec le Pakistan au sujet du Cachemire et la rivalité nucléaire.Néanmoins, des violences électorales ont fait au moins dix morts avant l’ouverture du scrutin. Elles ont été signalées notamment au Cachemire où la guérilla islamiste et des partis séparatistes ont appelé au boycottage du scrutin. Le processus électoral, prévu en cinq phases à travers l’Inde, s’achèvera le 13 mai avec l’annonce des résultats qui détermineront quel parti dominera la 14e Chambre basse (Lok Sabha) du Parlement fédéral et, par voie de conséquence, le prochain gouvernement de New Delhi.Hier, plus de 175 millions d’électeurs ont départagé 1.103 candidats à la députation dans 140 circonscriptions réparties dans treize Etats et trois territoires de l’Union indienne. L’exercice électoral, d’une ampleur sans précédent, correspond à la taille du sous-continent indien. Etalé sur trois semaines, le scrutin se déroulera dans 700.121 bureaux de vote où ont été installées, pour la première fois, plus d’un million de machines à voter électroniques.Au total, pour les cinq phases du vote, deux millions d’agents électoraux et deux millions de membres des forces de sécurité seront mobilisés à travers le pays.(AFP)
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