Pour sa rentrée scolaire, l’Ecole française des Affaires (EFA) change de nom et devient l’Ecole supérieure des affaires de Casablanca (ESA). Une appellation qui sera accompagnée d’un programme pédagogique novateur mettant notamment l’accent sur l’accompagnement professionnel de ses étudiants.

L’établissement – rompu jusque là à former des cadres «techniques» rapidement opérationnels– change ainsi son fusil d’épaule et vise à armer ses étudiants pour qu’ils puissent devenir des middle managers. Objectif : accroître leurs chances d’être recrutés par les employeurs. «Ces transformations nouvellement opérées par notre école visent à préparer les jeunes à devenir davantage que de simples exécutants. En effet, les entreprises actuelles attendent désormais de leurs futures recrues une véritable force de proposition alliant créativité, esprit d’équipe et capacité à innover», souligne ainsi le directeur de l’organisme Mohammed Amine Barkate.
«Autre objectif que nous visons, faire de nos étudiants des entrepreneurs avertis non seulement capables de monter leur propre business mais aussi d’innover au sein d’une structure déjà existante sur le marché», ajoute ainsi le responsable. Concrètement, ce nouveau programme intègrera tout d’abord trois nouveaux cursus étendus sur trois ans au lieu de diplômes bac+2 précédemment.
Des licences professionnelles accréditées à la fois par l’Etat marocain et par l’Etat français – via une double convention avec l’Université Gustave Eiffel – et qui permettront de se spécialiser dans trois domaines d’avenir parmi lesquels les ressources humaines ou encore le management opérationnel.
Autre nouveauté notable, l’attribution pour chaque étudiant d’un mentor individuel chargé de l’orienter dans ses choix scolaires et professionnels tout le long du cursus. «Ces praticiens auront pour rôle d’accompagner l’étudiant dans la construction de son projet professionnel à travers un transfert d’expérience qui prendra la forme de rencontres mensuelles personnalisées», explique le directeur du groupe. Enfin, la réforme inclura aussi une dimension sociétale cruciale.
Au total, plus de 20 entreprises devraient être démarchées par l’établissement dans les prochains jours et quatre ont déjà signées dont notamment le groupe Bricoma. Des enseignes qui, en plus de fournir tuteurs et stages aux étudiants, sponsoriseront à hauteur de 50% le nouveau système de bourses mis en place par l’école en collaboration avec la Fondation marocaine de l’étudiant.
Karim AGOUMI
Chère lectrice, cher lecteur,
L'article auquel vous tentez d'accéder est réservé à la communauté des grands lecteurs de L'Economiste. Nous vous invitons à vous connecter à l'aide de vos identifiants pour le consulter.
Si vous n'avez pas encore de compte, vous pouvez souscrire à L'Abonnement afin d'accéder à l'intégralité de notre contenu et de profiter de nombreux autres avantages.