La période Covid-19 est un accélérateur des transactions sans contact. Les porteurs de m-wallet de tous les établissements de paiement et des banques disposent désormais d’une infrastructure qui permet l’amorçage d’un véritable écosystème de paiement mobile.
En plus des solutions M-paiement déployées par les trois opérateurs télécoms (IAM, Inwi et Orange), le Centre monétique international (CMI) vient de déployer le paiement sans contact auprès de l’ensemble des magasins du groupe LabelVie.
«L’alliance du groupe LabelVie avec le CMI consacre la mise en place d’un nouveau mode de paiement auprès des consommateurs en vue de vulgariser les usages, particulièrement en cette période de pandémie», précise la holding de distribution. Pour déployer la solution à plus grande échelle, l’ensemble des points de vente du distributeur sont désormais équipés de nouveaux terminaux qui acceptent des paiements mobiles interopérables.
Les clients pourront régler leurs achats en utilisant leur téléphone mobile. Le CMI table sur l’équipement de 50.000 clients/commerces d’ici la fin de l’année. Parmi les précurseurs qui ont déjà déployé la solution CMI, figurent LabelVie (Carrefour), Aswak Assalam, les stations-service Shell, McDonald’s, Decathlon, Amoud...
Concrètement, «la solution consiste à sortir son GSM, soit le poser sur le TPE (contact less), soit le téléphone scanne le code QR affiché sur l’écran du TPE», explique Ismail Bellali, DGA du CMI. Le code QR identifie le commerçant (point de vente) et le montant de la transaction. A travers le scan, le commerçant vérifie la disponibilité du montant.
Ce service est destiné à tous les utilisateurs de m-wallet (que ce soit auprès des opérateurs télécoms, des banques, des sociétés de transfert et de cash...) Le détenteur du smartphone sur lequel est installée l’application m-wallet (porte-monnaie mobile) aura juste à scanner le code QR pour effecteur le paiement. Les terminaux acceptent également les paiements par m-wallet mobiles en NFC sans contact pour Ibriz by CMI.
Le principe s’inspire exactement des modèles Apple Pay ou Samsung Pay... «Le modèle de paiement mobile tel qu’il a été conçu par le CMI va dans le sens de la simplification et la sécurisation totale de la transaction, que ce soit pour le commerçant ou pour le consommateur/client», tient à préciser Bellali, DGA du Centre monétique.
Plus important encore, le client ne paie aucune commission ni frais supplémentaires. C’est plutôt le commerçant qui paie la commission sur les paiements effectués et sur l’utilisation du terminal. «L’acheteur a le choix de son mode de paiement sans frais supplémentaires. Il doit payer le même montant de ses achats quel que soit le mode de paiement», confirme le DGA du CMI.
Un écosystème, une infrastructure...
Depuis l’implémentation récente du mobile payment auprès de l’ensemble des opérateurs télécoms et des banques, les fondamentaux et les briques de l’infrastructure sont en train de se mettre en place au profit des utilisateurs de m-wallet. Tout un écosystème est en phase d’échafaudage pour plus d’inclusion financière. Désormais, avec la solution CMI, c’est le démarrage effectif de la notion de l’interopérabilité.
Amin RBOUB
Chère lectrice, cher lecteur,
L'article auquel vous tentez d'accéder est réservé à la communauté des grands lecteurs de L'Economiste. Nous vous invitons à vous connecter à l'aide de vos identifiants pour le consulter.
Si vous n'avez pas encore de compte, vous pouvez souscrire à L'Abonnement afin d'accéder à l'intégralité de notre contenu et de profiter de nombreux autres avantages.