C’est durant les grandes crises que se révèlent les grands Hommes. Et durant cette situation inédite que traversent toutes les nations aujourd’hui, les dirigeants d’entreprises devraient faire preuve d’agilité et de souplesse afin de fédérer leurs équipes.
Les questions liées à la sécurité et à la santé des collaborateurs ont chamboulé la manière de travailler. Une nouvelle organisation s’est imposée.

«Lorsque l’entreprise doit affronter une situation critique, ses collaborateurs passent par différents états où se mêlent idées anxiogènes et incertitudes. C’est pourquoi, il est indispensable que le manager sache s’affranchir de sa zone de confort pour faire face aux turbulences», explique Géraldine Verdou, directrice Exécutif chez ReKrute.
Selon la spécialiste, l’heure est au management délégatif. Centré sur le résultat et par la moindre implication du manager, ce style de management repose sur la confiance envers les collaborateurs et la capacité du manager à susciter la créativité des équipes et la solidarité du groupe. Les dirigeants ont tout à gagner en responsabilisant totalement leur effectif. Ainsi, la communication, la confiance et l’autonomie opérationnelle sont les socles pour la réussite d’une stratégie de management délégatif.
Pour cela, exit les anciennes méthodes qui sont, en de telles circonstances, obsolètes. «Les patrons doivent absolument être orientés nouvelles solutions et innovation. Cette attitude élargit le champ des possibles et fait de la crise un tremplin pour développer de nouvelles idées, générer de nouveaux comportements et tester de nouvelles actions», souligne Verdou.
La communication est la clé de succès pour ce type de management. Elle doit être adaptée, ouverte et cohérente pour rassurer les troupes et les fédérer. «Parler vrai, informer sur les difficultés à venir et échanger sur les solutions. Cette transparence est essentielle pour maintenir la synergie et motiver les ressources à s’engager», conseille la spécialiste.
«Il est nécessaire pour le manager d’agir comme un véritable chef d’orchestre. Il doit s’assurer de la cohésion de ses ressources et établir une véritable interaction, gage de sérénité et de sortie de crise, car le facteur humain est l’élément capital de toute entreprise», préconise-t-elle.
T.E.G.
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