Comme pour le changement des walis cet été, l'arrivée de Driss Jettou au Ministère de l'Intérieur met l'économie en général et l'investissement en particulier au coeur de l'agenda. Jettou est en effet connu pour sa façon bien à lui de ne penser qu'aux résultats et à leur rapidité. D'ailleurs, sa nomination est bien accueillie par le monde des affaires. Dans l'impératif économique, unique clef de l'amélioration sociale, le nouveau ministre est en phase avec les walis récemment installés. Reste à savoir s'ils pourront à eux tous arriver à faire passer la volonté politique exprimée à Rabat jusqu'au plus petit bureau de la plus petite commune. Il ne s'agit surtout pas de renoncer à la sécurité des personnes et des biens, mais il s'agit surtout de remplacer l'immobilisme par le mouvement, de bien montrer et démontrer que la sécurité n'est pas la fille de l'immobilisme. Et ce n'est pas simple: non seulement, le Maroc entame une campagne électorale cruciale, mais en plus le monde est perturbé comme il l'a rarement été. D'ordinaire, quand il se trouve devant une conjoncture peu prévisible, le Maroc se replie et entre dans une sorte d'hibernation politique. C'est exactement le contraire qu'il faut faire: il faut accélérer la partie. C'est la seule chance d'avoir encore sa place quand le jeu se termine.Nadia SALAH
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