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Les Aït Abdi grelottent sur «le toit du Maroc»

Par L'Economiste | Edition N°:4923 Le 23/12/2016 | Partager

Nichés dans un massif entre Azilal et Tinghir, les douars des Aït Abdi se retrouvent coupés du monde à chaque hiver. Ces populations, pauvres et vulnérables, vivent dans des zones reculées, et sont souvent à la merci de la nature. Depuis quelques années, elles ne sont plus laissées pour compte. Depuis le drame de 2007, quand des enfants du tristement célèbre village d’Anfgou étaient morts de froid, ces douars, «oubliés du développement», commencent à sortir de l’ombre, grâce aux orientations royales. Cette année, les populations d’Ait Abdi, à l’instar d’autres villages perchés sur les hauteurs des montagnes du Moyen et du Haut Atlas, ont bénéficié d’actions humanitaires lancées par la Fondation Mohammed V pour la solidarité. 858 familles des villages d’Aït Abdi ont profité des aides de cette Fondation, essentiellement des couvertures et des denrées alimentaires de première nécessité. Mais au-delà de ces actions ponctuelles, ces populations s’attendent au lancement d’une véritable dynamique de développement. La mise en place du Fonds de développement rural, initiée par le Souverain, s’inscrit dans cette vision de désenclavement de ces zones isolées pendant la période hivernale.o

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