
Pour que le destin scolaire des plus fragiles ne soit scellé dès six ans
Pour n’avoir pas su allier la bienveillance et l’exigence, pour n’avoir pas eu la volonté d’offrir la même ambition à tous ses élèves, l’école et notamment l’école maternelle n’a pas pu relever le défi d’une distribution équitable du pouvoir linguistique et intellectuel. Elle laisse aujourd’hui sur le bord du chemin menant aux apprentissages fondamentaux un nombre très important d’élèves.