La progression soutenue des prélèvements obligatoires au cours des 10 dernières années a induit une forte pression fiscale sur les contribuables, entreprises et ménages. Dixit, le Centre marocain de Conjoncture (CMC). «Avec un taux apparent se situant à 28,7 %, le Maroc se classe parmi les pays en développement à forte pression fiscale», déduit le CMC. La restructuration de l’impôt engagée depuis plus de trois décennies a engendré un glissement sensible de la fiscalité de la consommation vers la fiscalité sur le capital et le travail. Les estimations effectuées à ce sujet montrent que le taux d’impôt implicite du facteur travail a gagné près de 10 points en l’espace d’une quinzaine d’années, contre 3,2 points pour le facteur capital.
A.R.
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