Licencié en sciences économiques à l’Université Mohammed V de Rabat, diplômé de la Boston University School of Management, Youssef Amrani a fait ses classes politiques à l’UGEM. Il entre aux Affaires étrangères. Son premier poste d’envergure fut celui de consul à Barcelone où il modernise le consulat et lui donne un volet d’affaires, perdu depuis. De 1996 à 2003, il est ambassadeur auprès de 10 pays d’Amérique latine. Après un passage comme haut fonctionnaire aux AE, il en assume le Secrétariat général. En plein printemps arabe, il part pour l’Union pour la Méditerranée, où il ne reste que 6 mois, car il est appelé ministre délégué auprès du ministère des AE, en tant qu’istiqlalien au sein du premier gouvernement Benkirane. L’année suivante, l’union casse et Amrani devient chargé de mission au Palais royal, poste qui a la réputation de «mise en réserve» d’une responsabilité plus importante. C’est effectivement ce qui arrive puisqu’il part en Afrique du Sud, pays en crise profonde avec qui le Maroc a des relations difficiles, bien qu’il ait offert l’asile à Mandela (Ph. YA)
Mondialisation, crises, nationalisme…: Comment penser l’Afrique aujourd’hui
La montée des nationalismes, l’avenir de la mondialisation qui bouleversent la géopolitique traditionnelle, interpellent l’Afrique. Face à une situation volatile, il faut une réponse collective. Nous devons penser une refondation où l’Afrique s’imposerait comme le continent des progrès...