C'est l’une des principales causes du surpeuplement carcéral que le Maroc n’arrive toujours pas à résoudre. Le nombre de personnes en détention provisoire continue de progresser, en dépit des efforts pour réduire leur part par rapport à la population carcérale globale. Pour inverser cette tendance, l’adoption du nouveau projet de code pénal, prévoyant des peines alternatives, est l’un des leviers à activer. Idem pour le renforcement des effectifs des magistrats, particulièrement au niveau des Cours d’appel, pour décongestionner le processus. Surtout qu’elles concentrent plus de 70% des dossiers impliquant des personnes en détention provisoire. Lire la suite