Les marocains sont toujours aussi divisés concernant la langue à utiliser pour enseigner les matières scientifiques. Plus de 30 ans après la brusque arabisation du système, les avis restent partagés, presque à parts égales, entre l’arabe et le français. Néanmoins, les tendances sont plus prononcées en fonction de l’âge, du niveau d’études, de la classe sociale et du lieu de résidence. C’est ce que révèle la dernière enquête de L’Economiste-Sunergia. Les plus ardents défenseurs de l’arabe sont des jeunes de 15 à 24 ans, peu instruits, résidant en milieu rural et appartenant à des couches défavorisées. Tout l’opposé de ceux plébiscitant le français. Lire la suite