A la Chambre des Représentants, une partie des débats budgétaires, qui se terminent ces jours-ci, ont posé les problèmes de la croissance à travers le coût de l'investissement et de la lutte contre le chômage. De telles notions, et d'autres qui sont proches, sont de plus en plus présentes. La société civile en a pleinement conscience.
Ainsi, lors du dernier colloque, organisé par la Fondation "Connaissance du Maroc", les débats ont porté sur l'actuelle perspective d'alternance et la croissance accélérée.
A priori, toutes ces notions peuvent paraître contradictoires si l'on considère que la croissance suppose une stabilité au plan politique.
D'où l'idée d'un pacte social entre les principaux partenaires. En réalité, au Maroc, le pacte social dans toute l'acception du terme est déjà mis en oeuvre, il existe un consensus général sur la forme de l'Etat, sur le projet social et sur la modernisation d'une manière générale. Les différentes sensibilités se manifestent surtout au niveau du rythme et de la cadence.
La notion de pacte social signifie bien un accord sur l'essentiel et une volonté de gérer les contradictions pour les maintenir dans les limites raisonnables.
Les forces politiques marocaines ont déjà mis en oeuvre de tels principes, cependant le pacte social prend plus de force lorsqu'il est ouvertement déclaré et que lui sont fixés les buts et les objectifs clairement définis. De la sorte, il ne peut plus être parasité par des intérêts particuliers, lesquels, en multipliant les interférences, peuvent le vider de sa substance.
L'efficacité du pacte dépend de son contenu et de la prise de conscience que son existence engendre.
Abdelmounaïm DILAMI
L'éditorial
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