×
Omerta
Omerta Par Ahlam NAZIH
Le 01/11/2024

Le laisser-aller et les réglementations déconnectées des réalités du terrain sont souvent la porte ouverte aux détournements et aux abus, quel que soit le secteur d’activité. L... + Lire la suite...

Recevoir notre newsletter

Kénitra : Plus de .4700 agriculteurs bénéficiaires d'un projet de reconversion en irrigation localisée

Par L'Economiste| Le 22/08/2024 - 15:42 | Partager
Kénitra : Plus de .4700 agriculteurs bénéficiaires d

Le Programme National de l'Economie de l’Eau d’Irrigation (PNEEI) avance dans la province de Kénitra. Quelque 4.713 agriculteurs de la province ont bénéficié d'un projet de reconversion en irrigation localisée, dans le cadre de ce programme piloté par le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts.

Ce programme porte sur la modernisation des systèmes d’irrigation et l’amélioration de la valorisation de l’eau d’irrigation. Au total, ce projet touche 12.440 ha à Kénitra, indique la Direction régionale de l'agriculture (DRA) de Rabat-Salé-Kénitra. Les travaux d’équipement externe relatifs à la modernisation des stations de pompage, du réseau d’irrigation et des prises se sont achevés, alors que ceux de l’équipement interne collectif au sein des exploitations ont atteint 7.130 ha dans la perspective de les achever à l’horizon de 2025, précise la DRA.

Ce projet, réalisé dans la Commune Territoriale Souk Tlat, vise à assurer l’économie de l’eau d’irrigation allant de 20 à 40% en fonction des cultures pratiquées, l’économie en consommation d’énergie et l’augmentation des niveaux des rendements des cultures à hauteur de 50%, selon la DRA.

Ce programme a été initié pour faire face au déficit hydrique, étant donné son rôle vital dans la sécurisation des besoins en irrigation. Il s’articule autour de grands axes d’intervention, en particulier la modernisation de l’agriculture irriguée à travers le développement de l’irrigation localisée à grande échelle, la reconversion des techniques d’irrigation existantes et à efficience limitée, selon le ministère.