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Coincé Par Ahlam NAZIH
Le 09/08/2024

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Gouvernance et résilience aux chocs externes : le Maroc obtient 120 millions d'euros de la BAD

Par L'Economiste| Le 09/08/2024 - 11:23 | Partager
Gouvernance et résilience aux chocs externes : le Maroc obtient 120 millions d

Le Maroc vient de décrocher un nouvel appui financier de la Banque africaine de développement (BAD) pour renforcer la gouvernance et la résilience aux chocs externes. Cet appui d'un montant de 120 millions d'euros a été accordé dans le cadre de la phase 1 du Programme d’appui au renforcement de la gouvernance et de la résilience au changement climatique (PGRCC).

Le PGRCC a pour principal objectif de déployer des réformes qui dynamisent l’économie marocaine et consolident sa résilience aux facteurs exogènes, y compris climatiques, indique l'institution africaine. Celle-ci soutient, en ce sens, des réformes majeures de gouvernance économique et sectorielle, notamment celle en cours portant sur les entreprises publiques. Le PGRCC contribuera à recentrer le secteur public sur ses fonctions stratégiques et de régulation tout en poursuivant son rôle de catalyseur de l’investissement privé et de la compétitivité économique, explique la BAD. Dans un second temps, ce programme permettra la réduction de la volatilité du cadre macro-économique par rapport à des facteurs exogènes, y compris climatiques. Il appuiera, dans ce cadre, les efforts du gouvernement visant à renforcer la gouvernance, à améliorer les performances du secteur de l’eau et à mettre en place un cadre favorable au développement des énergies renouvelables.

Sur la décennie 2010-2020, le Maroc a conduit d’importantes réformes structurelles. Le Royaume a considérablement investi dans les infrastructures avec une enveloppe budgétaire dédiée à l’investissement public passant de 167 à 335 milliards de dirhams sur la période 2011-2023, souligne la BAD. Et d'ajouter : "Au Maroc, le niveau de la croissance demeure fonction de la pluviométrie et des fluctuations des cours des matières énergétiques. Cette situation impacte la trajectoire de croissance et accroit la volatilité macro-économique".

E.M.G.