Edition N° 213 | Le 18/01/1996
Les économistes de l'USFP sont invités par M. Abderrahmane Lyousfi, premier secrétaire de ce parti, à mettre au point des programmes économiques à la hauteur des propositions politiques et institutionnelles de l'USFP. C'est ce qui ressort des déclarations faites par M. Lyousfi la semaine dernière. L'invitation devrait en fait être adressée à tous les partis politiques, car tous brillent par l'...
Edition N° 212 | Le 11/01/1996
La lutte contre la contrebande retient toute l'attention, tandis que le communiqué officiel du Ministère de l'Intérieur laisse l'impression que la montagne accouche d'une souris. Les contrebandiers doivent être punis sans faiblesse. C'est une exigence incontournable de l'opinion publique comme du monde des affaires. Mais le problème s'est déplacé: perquisitions traumatisantes, refus de...
Edition N° 211 | Le 04/01/1996
Après les enquêtes sur les financements des partis politiques, la Justice s'occupe de plus près d'autres associations. Ainsi, les dirigeants de l'Association pour la Recherche sur le Cancer sont sur la sellette. La Cour des Comptes a révélé dans son rapport que 27% seulement du budget 1993 était destiné à la recherche sur le cancer qui est la raison d'être de l'Association. Au Maroc, la forme...
Edition N° 210 | Le 28/12/1995
Le bilan de l'année 1995 n'est en définitive pas si mauvais que ça. Ce fut l'année de l'audit: audit des établissements publics, des collectivités locales et même de l'Etat par la Banque Mondiale. Ce fut aussi l'année de la fermeté diplomatique. Ton nouveau, plus ferme et plus résolu, s'agissant de sa politique étrangère. Fermeté à l'égard de l'UE, fermeté dans l'affaire du Sahara et également...
Edition N° 209 | Le 21/12/1995
La politique de privatisation est aujourd'hui menacée d'étouffement alors qu'elle constitue un choix stratégique faisant partie de la redéfinition du rôle de l'Etat. Si la privatisation fut bien accueillie par l'opinion publique, qui maintenant la revendique, elle rencontre des résistances de plus en plus fortes au sein de l'appareil de l'Etat. Ces résistances se manifestent sur tous les points...
Edition N° 208 | Le 14/12/1995
La protection sociale est considérée actuellement dans les pays développés comme un enjeu politique majeur. Depuis trois semaines, la France est paralysée par les grèves et les manifestations en réaction au plan du Premier ministre, M. Alain Juppé, qui préconise notamment la réforme du système de sécurité sociale. Aux Etats-Unis, à la mi-décembre, à l'occasion de l'adoption du Budget, le...
Edition N° 207 | Le 07/12/1995
Il y a de fortes probabilités que la Koutla participe au gouvernement en gestation. C'est l'affaire de quelques semaines, semble-t-il. Ainsi, sous peu nous aurons peut-être un gouvernement regroupant l'Istiqlal, l'USFP, le PPS et l'OADP aux côtés du RNI et des technocrates. La prudence s'impose, car de multiples fois, les tentatives en ce sens ont échoué. La formule peut paraître sur le plan...
Edition N° 206 | Le 30/11/1995
Dans le projet de Loi de Finances dite de transition, un chiffre va beaucoup surprendre les observateurs. Du moins devrait-il les surprendre, sinon c'est à désespérer de tout: 70% des investissements sont le fait du secteur public, si on veut l'entendre comme il est, c'est-à-dire l'Etat, les collectivités locales et les entreprises directement contrôlées par l'Etat. Le capitalisme d'Etat est...
Edition N° 205 | Le 23/11/1995
Le Premier ministre, M. Abdellatif Filali, a reçu au cours des derniers jours les divers partenaires sociaux: les principaux syndicats, les partis politiques et la CGEM. A chacun il a fait part des enjeux financiers et spécialement budgétaires qui se présentent au Maroc. Cette démarche, à mi-chemin entre la consultation et la concertation, ne doit pas être interprétée comme les premiers pas pour...
Edition N° 204 | Le 16/11/1995
Soulagement et parfois triomphalisme émaillent les commentaires officiels sur l'accord avec l'Union européenne. Il ne faut pas bouder son plaisir, mais il faut aussi bien se rendre compte que cet accord n'est pas une fin. Au contraire, il n'est qu'un début. C'est maintenant que les choses sérieuses commencent. Ces choses-là sont maroco-marocaines: il faudra ni plus ni moins transformer en une...
