. Depuis 1993, la société gère en concession l'exploitation des eaux agricoles du périmètre Languedoc-RoussillonLa compagnie nationale d'aménagement de la région du Bas-Rhône et du Languedoc (CNARBRL) a été créée par décret en février 1955. A l'origine, deux objectifs lui avaient été assignés: créer la ressource en eau indispensable pour satisfaire les besoins agricoles et contribuer à la modernisation et à la diversification de l'agriculture. Six filiales furent créées par la suite: BRL Exploitation, BRL Ingénierie, BRL Espaces Naturels, SEPA-LRC, ADI (filiale marocaine créée en 1976 ) et BRL Madagascar.Après 45 ans d'existence, le groupe a à son actif, selon ses responsables, plusieurs ouvrages de premier plan. Sont cités, entre autres, 6 barrages, 12 km de canaux, 125 stations de pompage et 4.500 km de réseaux de conduites enterrées.En 1993, le groupe se transformera en société anonyme à économie mixte. L'Etat français lui confiera la concession de l'exploitation des eaux agricoles du périmètre Languedoc-Roussillon, qui s'étend de Nîmes à la frontière espagnole. Une concession qui durera jusqu'à 2030. Une étude de rentabilité, menée par le groupe qui emploie 700 personnes, a démontré selon les responsables de BRL que la concession peut conduire à une stabilisation de la surface cultivée et une diversification des cultures. A cela s'ajoute une augmentation du nombre des emplois permanents de 27 et 116% pour les saisonniers.Parmi les spécificités de l'organisation de la concession, selon la formule française, figure le caractère contractuel du service de l'eau qui est assuré 24/24. “Un service qui est également totalement automatique”, est-il indiqué. “Pour répondre à la satisfaction de nos clients, nous avons mis en place une organisation spéciale”, indique Claude Queyranne, directeur de BRL Exploitation. Le périmètre est ainsi découpé en secteurs géographiques. Pour accompagner les agriculteurs, des services de support ont également été mis en place (maintenance, commercial et gestion).S'agissant de la question particulière du prix de l'eau, les responsables de BRL indiquent qu'il est identique pour tous les agriculteurs et indépendant des cultures produites. Aniss MAGHRI
Chère lectrice, cher lecteur,
L'article auquel vous tentez d'accéder est réservé à la communauté des grands lecteurs de L'Economiste. Nous vous invitons à vous connecter à l'aide de vos identifiants pour le consulter.
Si vous n'avez pas encore de compte, vous pouvez souscrire à L'Abonnement afin d'accéder à l'intégralité de notre contenu et de profiter de nombreux autres avantages.