Le gouvernement souhaite améliorer la traçabilité des produits pétroliers, avec des additifs spéciaux. L’annonce se fait au moment où il faut renouveler les contrats ad hoc avec les sociétés spécialisées. Il s’agit de repérer plus facilement les carburants entrés en fraude sur le territoire. Les deux plus grandes zones de trafic sont bien connues mais fort mal couvertes. Il s’agit du nord-est sur la frontière algérienne et du sud en contact avec les Iles Canaries et la Mauritanie. Certaines sources disent que les fraudes se monteraient à 20% du marché, ce qui est totalement invérifiable. Si ce chiffre est exact, alors le Maroc s’inscrirait parmi les pays africains les plus fraudeurs. Après un demi-siècle de pratiques frauduleuses, sur lesquelles les autorités ferment les yeux, il est probable que les réseaux se soient enracinés dans les corps professionnels, commentent les spécialistes pour expliquer la nécessité de contrôles par additifs. Rappelons que la facture officielle des carburants s’est montée l’année dernière à près de 82 milliards de DH (contre 55 milliards en 2016).
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