Connectivité mobile : La fiscalité dans le MENA critiquée
Les pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) doivent renforcer leurs réformes fiscales pour favoriser une plus grande connectivité mobile. C’est ce qu’indique la GSM Association (GSMA), qui représente près de 800 opérateurs de téléphonie mobile à travers 220 pays dans une nouvelle étude. Sept pays de la région (Algérie, Arabie Saoudite, Égypte, Jordanie, Maroc, Tunisie et Turquie) doivent revoir leurs taxations, notamment la TVA sur les services mobiles. Dans ces marchés, "les comportements fiscaux, allant des frais de recettes élevés aux taxes spéciales sur les services de communication mobile ou les combinés, ont un impact négatif sur l’accessibilité pour les consommateurs et les investissements de l’industrie", soulignent les auteurs. L’imposition excessive ignore les contributions socio-économiques positives du secteur mobile, ajoutent-ils. En guise d’exemple, les services mobiles sont soumis à un taux de TVA de huit points de pourcentage supérieur au taux général en Égypte.