Page 4 - Post-bac Quel chemin pour le métier de vos rêves

IV
Devenir avocat, expert-comptable,
architecte… Par où passer?
n Médecin: Un cursus raccourci et des diplômes intermédiaires
POUR accéder aux études mé- ment organisé durant le dernier tiers
dicales pharmaceutiques et odonto- du mois de juillet, rappelle Chakib
logiques, selon les exigences natio- Nejjari, vice-président en charge du
nales, il faut être titulaire d’un bac
scientifique marocain ou étranger,
en sciences de la vie de la terre,
sciences physiques, mathématiques
ou équivalent. L’accès aux études
est conditionné par un concours
commun: médecine, pharmacie et
médecine dentaire. L’an dernier,
plus de 48.000 candidats s’y sont
présentés, parmi 60.000 retenus, se-
lon le ministère de l’Enseignement
supérieur. Ces dernières années, le
seuil de sélection est de 12/20.
A l’issue du concours, l’admis-
sion des étudiants est déclarée selon
leur choix initial, et par ordre de
mérite. Le concours est générale-
5.335 places à prendre
en médecine, pharmacie
et dentaire
(Places disponibles pour l’année
universitaire 2023-2024)
Médecine: 4.260
Pharmacie: 605
Dentaire: 470
Source: MESRI
Vendredi 7 Juillet 2023
CAMPUS
(Suite de la page IV)
pôle Santé à l’Université Euromed Un projet de décret (n° 2.22.495),
de Fès. adopté le 25 août 2022 en conseil
Dans le cadre de la stratégie de gouvernement, instaure des di-
nationale pour accélérer la forma- plômes intermédiaires. Ils permet-
tion du personnel de santé, la durée tront aux étudiants en médecine
des études médicales a été réduite de bénéficier de passerelles avec
d’une année. Elle est passée de 7 à d’autres facultés, en cas d’inter-
6 ans. C’est la même durée pour la ruption de leur cursus en cours de
médecine dentaire et la pharmacie. route. o
n Ingénieur: Plusieurs voies
DÉTENIR un
diplôme d’ingénieur
est un avantage cer-
tain sur le marché. Les
diplômés des écoles
d’ingénieurs sont ceux
qui décrochent les pre-
miers salaires les plus
élevés. Une fois confir-
més, ils touchent les
meilleures rémunéra-
tions. Selon la dernière
enquête L’Economiste-
Sunergia sur le salaire
des cadres (2021), les ingénieurs sont ceux qui reçoivent le salaire net moyen
le plus important, soit près de 28.954 DH (+7.000 DH par rapport aux diplômés
des facultés et des écoles de commerce, et 13.000 DH de plus que les lauréats
de la formation professionnelle).
Aujourd’hui, plusieurs types d’établissements proposent des parcours ingé-
nieurs. D’abord, des écoles classiques, comme l’EMI, l’INPT, l’EHTP, l’Insea,
l’Ensem…, dont l’accès est soumis à un concours national commun (CNC),
ouvert aux élèves des classes prépas (bac+2). Ce sont celles qui attirent les meil-
leurs bacheliers. Les réseaux des Ensam et des Ensa, pour leur part, recrutent
leurs étudiants à partir du bac, pour un cursus de 5 ans avec prépas intégrées.
Elles organisent leurs propres concours. Enfin, les facultés des sciences et tech-
niques (FST), offrent également un parcours ingénieur. Ces facultés choisissent
leurs étudiants à partir du CNC. Cependant, elles reçoivent généralement les
candidats du bas du classement. Elles ouvrent aussi des accès, sur concours,
pour les titulaires de bac+2 d’autres établissements, tels que les Ecoles supé-
rieures de technologie (EST), les facs de sciences et les facs polydisciplinaires.
Les autres écoles d’ingénieurs proposent également des passerelles pour les
lauréats de bac+2 scientifiques.
Si la voie du public ne marche pas, il est possible d’envisager le privé.
«Grâce à la qualité de formation assurée par les écoles privées, et aussi à la
reconnaissance de l’Etat offerte ces dernières, un ingénieur IGA ou sortant
d’une autre école privée reconnue arrive à se distinguer. Non seulement par
des compétences techniques et humaines, mais aussi par tout ce que nous
inculquons durant la formation en termes de soft skills, de savoir-être, de prise
d’initiative, prise de parole, leadership, entrepreneuriat, et bien d’autres quali-
tés permettant à nos lauréats de se démarquer», témoigne Mohamed Zaoudi,
directeur de l’IGA. «Ce constat a été confirmé aussi par les plus grandes entre-
prises de la place, qui ont commencé à nouer des partenariats avec nous pour
assurer une embauche directe de nos diplômés», ajoute-t-il.
Les tarifs des écoles d’ingénieurs payantes reconnues par l’Etat sont géné-
ralement compris entre 56.000 et 75.000 DH par an. o
(Suite en page VI)
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