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Services en ligne : Le diagnostic peu reluisant de la Cour des comptes

Par L'Economiste| Le 21/05/2019 - 09:58 | Partager
Services en ligne : Le diagnostic peu reluisant de la Cour des comptes

La Cour des comptes a appelé lundi à la publication digitalisée des données publiques dans un nouveau rapport évaluant les services en ligne. La juridiction a relevé de nombreux retards accusés par le Maroc dans la réalisation des projets phares en matière d’e-gov. Dans ce domaine, les ambitions affichées n’ont pas été traduites sur le terrain.

"Bien que le Maroc ait réalisé une avancée significative dans le classement des Nations Unies sur les services en ligne durant la période 2012-2016, la Cour a relevé que la mise en ligne de certains services importants reste peu développée par rapport aux ambitions annoncées au programme e-Gov qui couvrait la période 2009-2013", note le rapport. C’est le cas notamment des services liés à l’état civil, de la création en ligne de l’entreprise et de l’immatriculation automobile en ligne. Pour preuve, un benchmark réalisé avec des pays européens montre que le Maroc enregistre des retards dans 7 services en ligne où il existe un "écart significatif par rapport aux bonnes pratiques en la matière". Il s’agit de l’immatriculation d’une nouvelle société, des documents personnels (passeport, permis de conduire), de la transmission des données statistiques au HCP, de la demande d’une autorisation liée à l’environnement, des déclarations à la police, de l’immatriculation des voitures et des prestations sociales.

Les services en ligne les mieux appréciés restent notamment ceux liés aux impôts (IR, IS et TVA) et droits de douane, note la Cour des comptes. Certains retards restent à ce jour inexplicables. En effet, à fin 2018, la création en ligne de l’entreprise, qui était prévue pour 2011, n’avait pas encore vu le jour, alors qu’un objectif ambitieux de 40% comme taux d’utilisation de ce service était fixé pour l’année 2013. Concernant l’immatriculation en ligne des véhicules, un objectif de 70% comme taux d’utilisation avait été fixé en 2013. Toutefois, ce projet initié depuis 2007, n’a été opérationnel qu’en avril 2019 et s’est limité aux voitures neuves seulement.