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Sahara: Bourita réagit à la nouvelle résolution du Conseil de sécurité

Par L'Economiste| Le 01/11/2020 - 08:15 | Partager
Sahara: Bourita réagit à la nouvelle résolution du Conseil de sécurité

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résident à l'étranger, Nasser Bourita, a commenté, samedi, la résolution 2548, adoptée par le Conseil de Sécurité le 30 octobre concernant le Sahara marocain. Pour le chef de la diplomatie marocaine, cette nouvelle résolution se décline en un triple message : "un message de clarté, de fermeté et de constance".

"Un message de clarté d'abord dans la définition des véritables parties dans ce différend régional, en pointant expressément le rôle de l'Algérie, citée pas moins de 5 fois, alors que ce pays n’était pas du tout évoqué dans les résolutions antérieures à 2017", a souligné Bourita. Le ministre note en ce sens que le Conseil de sécurité appelle l’Algérie à "assumer un rôle à la hauteur de son implication politique, diplomatique, militaire et humanitaire dans ce différend régional ». « Aucun processus politique n'est envisageable sans l'implication effective et constructive de ce pays".

Pour Bourita, la clarté de cette résolution réside dans "l'identification de la finalité du processus politique". Le Conseil de sécurité s’engage en ce sens pour « une solution politique réaliste, pragmatique et durable … qui repose sur le compromis", a-t-il commenté. Bourita note par ailleurs que résolution "ne contient aucune référence au référendum, alors qu’elle se réfère à 6 reprises à la solution politique". Pour lui, "ceux qui continuent à évoquer l'option référendaire s'inscrivent hors de la résolution onusienne, qui incarne à la fois la légalité internationale et exprime la volonté de la communauté internationale".

Quant au message de la fermeté, Bourita a précisé qu'il concerne d'abord la question du recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, le Conseil de Sécurité soulignant, ainsi, la "responsabilité humanitaire de l’Algérie, qui est dans le devoir de se conformer à ses obligations internationales". "La résolution demande à l’Algérie, à nouveau, que l’enregistrement des réfugiés dans les camps de Tindouf soit envisagé", a-t-il fait observer.

Avec MAP