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Le Maroc saisit le Conseil de Sécurité

Par L'Economiste| Le 11/01/2019 - 10:18 | Partager
Le Maroc saisit le Conseil de Sécurité

Le Royaume du Maroc a saisi, jeudi, le Conseil de Sécurité et le Secrétaire Général des Nations-Unies au sujet des violations et des provocations du "polisario" dans la zone tampon de Guergarate, ainsi qu’à l’Est du dispositif de défense au Sahara Marocain. "Au nom du Gouvernement du Royaume du Maroc, je voudrais porter à votre connaissance que le ‘polisario’ persiste dans ses violations et provocations dans la zone tampon de Guergarate, ainsi qu’à l’Est du dispositif de défense au Sahara Marocain", lit-on dans les deux lettres adressées par l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, au Conseil de Sécurité et au SG des Nations-Unies. A cet égard, le Maroc, preuves et photos à l’appui, attire l’attention des membres du Conseil de Sécurité et du SG de l’ONU.

Par conséquent, le Maroc a tenu à "condamner vigoureusement" ces actes "déstabilisateurs" qui violent l’Accord Militaire N.1 et "menacent dangereusement le cessez-le-feu", affirmant qu’ils sont "manifestement un affront au Conseil de Sécurité et un défi à son autorité". Le Royaume du Maroc a dénoncé la duplicité du "polisario" qui prétend l’existence d’une crise humanitaire dans les camps de Tindouf et demande l’augmentation de l’assistance humanitaire, tout en dépensant des millions de dollars dans des manœuvres militaires. Ce qui devrait interpeller la Communauté Internationale, en général, et les pays donateurs en particulier.

L’ambassadeur du Maroc a, enfin, averti le SG et le Conseil de Sécurité que le Royaume du Maroc ne saurait tolérer la récurrence de ces provocations qui menacent sérieusement la paix et la sécurité régionales et compromettent les efforts du Secrétaire Général de l’ONU et de son Envoyé Personnel, les appelant, au même titre que la MINURSO, à condamner ces violations et exiger du "polisario" de les arrêter immédiatement, de mettre en œuvre ses engagements et de respecter les résolutions du Conseil de Sécurité.