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«Gilets jaunes» : Tension à Paris

Par L'Economiste| Le 05/01/2019 - 16:46 | Partager
«Gilets jaunes» : Tension à Paris

Des heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre, samedi à Paris, où les « gilets jaunes » ont reconduit leur mobilisation, la huitième du genre depuis un mois et demi. Les heurts ont eu lieu en début d’après midi à proximité de l'Assemblée nationale, lorsque les forces de l’ordre ont décidé d’empêcher les manifestants de converger vers ce lieu symbolique.

Les forces de l’ordre ont été obligées de faire usage de gaz lacrymogènes pour contenir les manifestants et les obliger à rebrousser chemin. Insensibles aux appels récurrents du gouvernement à participer au grand débat national qui sera lancé prochainement dans le sillage des mesures sociales annoncées, en décembre dernier, par Emmanuel Macron.

, les « gilets jaunes », mouvement apolitique, a reconduit, aujour'dhui, sa mobilisation à Paris et dans plusieurs villes françaises. A Paris, deux principales actions ont été déclarées en préfecture avec une marche vers l'Assemblée nationale et un rassemblement statique sur les Champs-Elysées, la célèbre avenue parisienne devenue au fil des manifestations des « gilets jaunes » un haut lieu de la contestation. Un important dispositif policier a été déployé pour l’occasion.

Cette première mobilisation de l’année des « gilets jaunes » est considéré comme un test aussi bien pour le mouvement qui continue de défier le gouvernement mais peine à maintenir la cadence de rassemblement, que pour l’exécutif qui allie fermeté et compréhension. Vendredi, à sa sortie du premier Conseil des ministres de l’année, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, a réitéré les appels de l’exécutif à participer au grand débat national, exhortant les Français à «faire entendre leur voix» lors de ce débat. Il a également exprimé la disposition de l’exécutif à «discuter avec des gens sincères qui ne font pas d'instrumentalisation politique de la difficulté que connaissent nos concitoyens». Après les «réponses concrètes et rapides» apportées aux revendications sur le pouvoir d'achat, «ceux qui restent mobilisés» sont désormais engagés «dans un combat politique pour contester la légitimité du gouvernement», avait déploré le porte-parole du gouvernement, en allusion aux « gilets jaunes ».