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Fès: El Azami met en garde quant au retour à l'anarchie

Par L'Economiste| Le 26/12/2019 - 11:27 | Partager
Fès: El Azami met en garde quant au retour à l

Pré-campagne ou tentative de reconquête ? Le PJD tient la 6e édition de ses « portes ouvertes », du 25 au 29 décembre, à Fès. L’occasion pour les dirigeants du parti de défendre leurs « choix stratégiques », « écouter les citoyens », et « répondre aux doléances et critiques constructives », annonce d’emblée Driss El Azami El Idrissi, maire PJD de Fès. Lors d’une conférence de presse tenue mercredi, ce dernier a noté que « la gouvernance de la ville se fait dans le respect des lois en vigueur, selon les normes, et dans l’homogénéité avec les différentes institutions de l’Etat ».

Résultats, selon lui, « les investisseurs reviennent notamment dans les secteurs du tourisme, artisanat et Offshoring ». Pour le premier volet, le taux d’occupation affiché par les établissements touristiques classés est de 46%, alors que la moyenne nationale est de 44%. « Cette performance est due essentiellement aux projets de restauration de la médina (d’une enveloppe de 2 Milliards de DH) , devenue aujourd’hui un bijou, grâce à l’initiative du Roi Mohamed VI, mais aussi grâce aux efforts des responsables sécuritaires qui permettent aux touristes de visiter la ville en toute quiétude », reconnaît le président du Conseil communal. « S’agissant de l’artisanat, les exportations des 5 premiers mois de l’année en cours ont dépassé les 27 millions de DH, soit le CA réalisé durant toute l’année 2018 », ajoute-t-il. En ce qui concerne l’offshoring, la première tranche du parc Fès-Shore est saturée (plus de 2.000 emplois créés) et MedZ a lancé la réalisation de la 2e tranche. Sur un autre registre, celui des services délégués, El Azami a rassuré quant à la création des SDL de l’éclairage public et des parkings.

« Certes, ce dossier nous a pris du temps, mais ceci nous a permis d’étudier les différentes clauses de manière très pointue afin de faire de cette nouvelle expérience un modèle irréprochable », argue le maire ajoutant qu’il « veillera sur l’économie d’énergie en matière d’éclairage public ». Pour le stationnement, « il y aura une gestion intelligente sans sabots », rassure-t-il. À noter que « la mairie tient régulièrement des réunions avec les délégataires afin d’améliorer constamment les prestations ». À ce titre, une rencontre avec les dirigeants de City Bus, société délégataire du transport public, est prévue les 25 et 26 janvier 2020 au niveau du ministère de l’Interieur. Pour ce qui est du ramassage des ordures, le groupe Ozone Environnement et Services répond aux attentes. « Il faut lutter fermement contre les actes de vandalisme que subit le matériel de cette société... Sachez que la dégradation des biens publics est payée par le citoyen », souligne l’ancien ministre du Budget. Et d’appeler à « revoir la fiscalité des collectivités afin de fructifier les recettes et assurer le développement escompté, grâce aussi à l’appui du gouvernement... Car, la taxe sur terrain non bâti (TNB) n’est pas une recette pérenne si l’on sait que les réserves foncières se rétrécissent en continu ».

Même son de cloche auprès de Houssine El Abbadi, président PJD du conseil Préfectoral de Fès, pour qui « son bureau a honoré tous ses engagements et réalisé un excédent de 15 millions de DH lui permettant de financer des projets de pistes, réfection d’écoles et autres dans les différentes communes avoisinantes ». Mais la plus forte déclaration de 25 décembre est celle, faite par El Azami, relative à la « mise en garde quant au retour à l’anarchie dans la gouvernance locale après avoir restauré la confiance, luttée contre l’extorsion, et rétabli l’Etat de droit... ».

À noter enfin que ces « portes ouvertes » accueilleront en final Saâd-Eddine El Othmani, chef de l’exécutif, lors d’un meeting prévu le 29 décembre 2019 au complexe Al Hourria.

Y.S.A