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Fès appelle à la préservation de la culture amazighe

Par L'Economiste| Le 15/07/2019 - 16:36 | Partager
Fès appelle à la préservation de la culture amazighe

Le 15e festival international de la culture amazighe de Fès a pris fin, hier 14 juillet 2019, à Bab Makina. L’événement organisé sous le haut patronage royal a consacré cette édition aux «nouveaux défis de la migration et la violence faite aux femmes». Initiée par l’Association Fès-Saïss et le Centre Nord Sud, en partenariat avec la Fondation BMCE, le ministère de la Communication et de la Culture, ainsi que L’Economiste et Assabah, cette édition a connu un franc succès artistique et scientifique. En témoigne la participation de Mohamed Laarej, ministre de la Communication et de la Culture aux côtés d’intervenants venant de 12 pays. Pour la partie festive, la scène de Bab Makina a accueilli des artistes de renom à l’instar de Khadija Atlas, Najat Tazi, Lhoussein Ait Baamran, Nass El Ghiwane, et les danses d’Ahidous de Lakabab et Kalaat Mgouna, ainsi que le groupe Ahidous de feu Moha Oulhoussain Achibane et le groupe Ahwash de Tata.

Parallèlement à la programmation artistique, le congrès du festival était riche en débat et réflexions pointues. Dans leur déclaration finale, les participants ont appelé à doter le domaine de la communauté marocaine à l’étranger d’une véritable stratégie nationale globale, cohérente et intégrée. Restructurer, démocratiser et dynamiser les institutions directement en charge des migrants, réaliser la démocratie participative s’agissant des citoyens maghrébins résidant à l’étranger, et approfondir la Stratégie nationale d’immigration et d’asile ( SNIA) en protégeant l’identité culturelle des immigrés au Maroc, tout en s’ouvrant à la culture marocaine, figurent parmi les principales recommandations.

«Il faut également mener une vaste campagne pédagogique et d’explication pour renforcer les valeurs d’acceptation de l’autre et le vivre ensemble, encourager la recherche dans le domaine des études de migration, et inclure l’histoire de l’Afrique du Nord dans les programmes scolaires destinés aux communautés maghrébines à l’étranger», souligne Moha Ennaji, directeur du festival. Et de conclure : «notre ambition est de préserver les patrimoines matériel et immatériel de la composante amazighe en Afrique du Nord».

Y.S.A.