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Elections, taux de participation, bilan du gouvernement: L’appel de l’opposition

Par L'Economiste| Le 25/04/2021 - 11:11 | Partager
Elections, taux de participation, bilan du gouvernement: L’appel de l’opposition Photo d'illustration

Dans un communiqué conjoint, les trois partis d’opposition (PAM, PPS, Istiqlal) ont évoqué la conjoncture actuelle marquée par la pandémie de Covid19 et les prochaines échéances électorales. Le PAM, le PPS et l’Istiqlal estiment que l'étape actuelle "requiert une dynamique politique à même de générer un gouvernement fort et solidaire". Les trois formations ont salué la phase de préparation de l'arsenal juridique de cette échéance politique importante, en attendant l'annonce officielle des dates de déroulement des différents scrutins. Ils affirment toutefois que "l'étape actuelle requiert une nouvelle dynamique politique et un grand élan de réforme de nature à générer un gouvernement fort, solidaire, cohérent et responsable, en vue de répondre aux défis internes et externes de notre pays".

Le PAM, le PPS et l’Istiqlal appellent en outre à prendre les décisions et les mesures "susceptibles de créer un climat général positif de détente politique et de préservation des droits, à même de favoriser une réconciliation des Marocains avec la chose publique et de contribuer à accroître le taux de participation, qui est une condition fondamentale pour le renforcement de la crédibilité des institutions élues". Pour y arriver, ils demandent le lancement d’un débat "serein et responsable" autour du bilan du gouvernement, en vue notamment de mettre en pratique le principe de reddition des comptes.

Concernant les actions de solidarité, l’opposition met en garde et affirme son rejet du phénomène de l'"instrumentalisation politicienne de l'action caritative et de solidarité, quelle que soit son orientation politique, pour influencer le choix des électeurs". "Cette pratique illégale, qui se base sur l'exploitation illégitime et immorale des informations et données personnelles des citoyennes et citoyens, nécessite une intervention dissuasive des autorités publiques à même d'y mettre fin", réclament ainsi les trois formations.