Doukkali s’explique sur le Ramed

Le ministre de la Santé, Anas Doukkali, a estimé que les délais d’élaboration des cartes Ramed (Régime d’assistance médicale) ont enregistré un développement positif. Pourtant, de nombreux dysfonctionnements du régime ont été relevés, notamment dans le rapport de la Cour des comptes sur le Fonds de cohésion sociale qui gère aussi le Ramed. Devant la Commission de contrôle des finances publiques à la Chambre des représentants, Anas Doukkali, s’est montré plutôt rassurant quant au fonctionnement du régime, soulignant que les cartes Ramed autorisées par l’Intérieur sont basées sur les statistiques des comités permanents locaux qui assurent la gestion des dossiers d’adhésion. 3

Il a également souligné que les statistiques de l’Agence nationale de l’assurance malade (Anam) comprennent aussi les cartes de renouvellent annuel pour les personnes en situation de vulnérabilité et le nombre des cartes perdues ou celles contenant des erreurs. Pour les dysfonctionnements du secteur de la santé, le ministre a pointé du doigt l’insuffisance des RH, la demande croissante après la généralisation du Ramed et le non-paiement des sommes dues aux prestations prodiguées dans le cadre de ce régime par le Fonds outre la non-régularité des transferts. Concernant la difficulté d’identifier les bénéficiaires du régime, Doukkali a fait savoir qu’un registre social unifié sera mis en place, ajoutant qu’un système informatique intégré pour la gestion de ce régime est en cours de réalisation. D’ailleurs, le ministre a rappelé qu'une instance autonome en charge de la gestion du régime sera créée.