×
Echec
Echec Par Ahlam NAZIH
Le 19/04/2024

Devenir médecin, c’est d’abord se vouer à l’humain, se dédier à une cause noble. Devenir médecin, c’est avant tout un don de soi, et c’est aussi rendre service à son pays.

+ Lire la suite...
Recevoir notre newsletter

Croissance au Maroc: les projections de la BM

Par L'Economiste| Le 06/06/2023 - 18:47 | Partager
Croissance au Maroc: les projections de la BM

La croissance économique du Maroc devrait atteindre 2,5% cette année avant de progresser à 3,3 en 2024 contre seulement 1,1% en 2022, selon les dernières projections du Groupe de la Banque mondiale publiées mardi.

Cette progression sera rendue possible grâce à “la résilience du tourisme et de l’industrie automobile”, ajoute l'institution financière internationale qui table sur une croissance de 3,5% en 2025. La Banque mondiale a noté que “des conditions météorologiques défavorables retarderont la normalisation de la production agricole après plusieurs années consécutives de sécheresse”.

“Au Maroc, la sécheresse persistante et l’inflation élevée fragilisent la croissance, le chômage ayant dépassé son pic pandémique en mars 2023”, souligne l’institution basée à Washington. Dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord MENA, la croissance devrait ralentir à 2,2 % en 2023, avec des révisions à la baisse par rapport aux projections de janvier, tant pour les pays exportateurs qu’importateurs de pétrole, indique la même source.

Le niveau de production devrait toutefois rebondir en 2024 pour atteindre 3,3 %, dans la mesure où l’inflation et les turbulences mondiales s’atténueront et que la production de pétrole augmentera. 

Quant aux économies importatrices de pétrole, elles sont en butte à plusieurs difficultés, en particulier une inflation élevée, et leur croissance s’est nettement ralentie en 2023, affirme le communiqué. Les pays exportateurs demeurent quant à eux très dépendants des recettes pétrolières, et toute initiative mondiale visant à accélérer la transition vers les énergies vertes pourrait les exposer à un recul inattendu de la demande de combustibles fossiles, ajoute la Banque mondiale.