Banques: Les fonds propres à l’épreuve du Covid-19

D'une certaine manière, la crise de 2008 aura permis aux banques de renforcer leur système de défense face aux chocs, la réglementation étant plus exigeante en matière de fonds propres. Les bilans bancaires étaient donc relativement solides avant la pandémie. Sur base sociale, le ratio de solvabilité moyen ressortait à 15,6% à fin 2019 contre une exigence minimale de 12% et le ratio de fonds propres de catégorie 1 à 11,5% contre 9% requis (les exigences minimales ont été ramenées à 11,5% et 8,5% pour donner plus de marge de manœuvre  aux banques durant la crise). Les stress tests menés en juin ont fait ressortir une résilience des banques au choc induit par le Covid-19, a soutenu Bank Al-Maghrib. Néanmoins, la baisse du PIB, les défaillances d'entreprises et la hausse du chômage vont laisser des traces dans les bilans. L'ampleur du choc dépendra notamment de la durée de la crise.

F.Fa.