. Nécessité de coordonner les politiques économiques entre les membres. Renforcer les infrastructures des marchés financiers-clésLA reprise mondiale reste fragile et une coordination des politiques économiques au niveau du G20 est nécessaire pour éviter de retomber dans la crise, avertissent cinq dirigeants du groupe, dont les présidents américain Barack Obama et français Nicolas Sarkozy, le président sud-coréen Lee Myung-Bak et les Premiers ministres britannique Gordon Brown, et canadien Stephen Harper.Les cinq s’adressent à leurs homologues du G20, qui rassemble les principaux pays industrialisés et émergents.Les deux prochaines réunions du G20 sont prévues en juin à Toronto, au Canada, et à l’automne à Séoul.Les dirigeants du G20 s’étaient alors principalement mis d’accord sur un encadrement plus strict des bonus dans la finance et sur la nécessité de maintenir les plans de relance.«Mais notre travail n’est pas encore achevé. La reprise en cours de l’économie mondiale reste fragile», mettent en garde les cinq dirigeants. Selon eux, «les tensions actuelles illustrent les risques qui persistent pour l’économie mondiale et la stabilité financière». Rajoutant: «nous devrons maintenir notre vigilance sur les réformes indispensables et ne pas céder à la complaisance pendant la reprise. Sans action coordonnée pour faire les nécessaires ajustements, le risque d’une croissance faible et d’une nouvelle crise demeure».«Tous les pays du G20 doivent mettre en œuvre rapidement le nouveau cadre décidé à Pittsburgh pour rendre compte de ce que chacun d’entre nous peut faire pour contribuer à une croissance forte, durable et équilibrée», expriment-ils.Les cinq dirigeants dressent la liste des engagements prioritaires lors des deux prochains G20. Il s’agit notamment de développer d’ici la fin de l’année des règles internationales renforcées sur le capital et la liquidité, et de renforcer les infrastructures des marchés financiers-clés pour améliorer leur résistance et réduire les risques de contagion.«Nous savons tous qu’un accord n’est qu’un début, ce qui importe, c’est d’agir», affirment les cinq qui souhaitent avant tout la mise en œuvre des décisions prises lors des précédents G20 de 2009.Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, estime que le succès de la prochaine réunion du G20 en juin à Toronto, puis de la suivante à Séoul à l’automne, repose au bout du compte sur la capacité des leaders du G20 à s’engager pour une action significative.M. Az.
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