L'ex-président géorgien Edouard Chevardnadzé a accusé le financier américain George Soros, l'Institut démocratique américain et l'ancien secrétaire d'Etat américain James Baker d'avoir contribué à titres divers à sa chute, dans une interview publiée lundi dans plusieurs médias russes. “On ne peut pas dire que l'Amérique s'est détournée de moi. Il y a différentes forces là-bas. C'est le milliardaire George Soros qui a créé les groupes de jeunes Kmara contre le pouvoir. Ils prenaient des tout jeunes, à 15 ans, et les formaient en deux mois”, a dit Chevardnadzé, cité par le quotidien Vremia Novosteï. “L'Institut démocratique américain s'est comporté de la même manière”, a affirmé l'ancien président. Cette ONG avait été chargée, selon Chevardnadzé, de la saisie informatique des listes d'électeurs, dont les nombreuses erreurs ont contribué à alimenter la colère populaire. Dans une interview diffusée dimanche sur la chaîne russe Rossia, Chevardnadzé avait estimé que la Russie “avait bien fait” d'expulser Soros “parce qu'il se comporte mal” et “n'est pas fait pour la politique”.
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