. Plus de 135.000 ha de cultures inondées . Céréales et cultures sucrières les plus touchées . Grave détérioration des infrastructuresDe nouveau, la catastrophe frappe la région du Gharb. Pour la deuxième année consécutive, le grenier du Maroc subit de plein fouet les effets des intempéries. Ampleur des dégâts oblige, la région a été déclarée sinistrée. Mais cette année l’impact est dur à supporter. Plus de 135.000 ha de cultures ont été ravagées par les flots. Entraînant ainsi un manque considérable à exporter en fruits et légumes et un renchérissement sans précédent des prix sur le marché local. Plus grave encore, les pertes ont été aussi importantes sur les céréales et autres cultures sucrières. Et l’étendue n’a d’égale que la flambée qui s’est emparée des cours mondiaux du sucre. C’est dire que la facture sera plus que salée à l’importation et du sucre et des céréales. Les inondations enregistrées en 2010 rappellent en effet les crues exceptionnelles des années 1960 et 1963 qui avaient ravagé tour à tour quelque 180.000 ha de cultures. Et c’est suite à ces phénomènes récurrents qu’il a été décidé de lancer le grand «projet Sebou». Plan qui ciblait la construction de 13 barrages et la réalisation d’émissaires et canaux d’assainissement. Seulement, les sécheresses cycliques ont fini par faire oublier la menace des crues.
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