Le projet de station de dessalement de l’eau de mer à Casablanca se concrétise. Les premières démarches sont déjà entamées par le ministère de l’Equipement. La direction de la recherche et de la planification de l’Eau (DRPE) vient en effet de lancer un appel d’offres pour réaliser les études préliminaires de ce projet.

L’objet de ce marché est le suivi de la qualité de l’eau et des paramètres hydrodynamiques de la mer sur le site sélectionné à Sidi Rahal. La station, dont l’objectif est de sécuriser l’approvisionnement en eau potable de Casablanca, aura une capacité de traitement d’environ 300 millions m3. Elle nécessitera une enveloppe budgétaire de 10 milliards de DH, selon Abdelkader Amara, ministre de l’Équipement, du Transport de la Logistique et de l’Eau. L’adjudicataire du marché devra effectuer, pendant une durée de 12 mois, un suivi de la qualité de l’eau et des paramètres hydrodynamiques de la mer au niveau de la zone susceptible d’accueillir les tours de prise d’eau brute alimentant la station de dessalement.
L’objectif est de localiser l’endroit le plus pertinent pour accueillir les tours de prise d’eau brute et le point de rejet de la saumure, adapter le procédé de traitement en concordance avec les résultats des analyses et déceler les variations potentielles de la qualité de l’eau de mer et des paramètres hydrodynamiques en fonction des saisons.
Les prestations seront exécutées en trois phases. Au cours de la 1ère étape, quatre campagnes d’échantillonnage seront effectuées à raison d’une fois tous les 15 jours, à différents points de prélèvement et à différentes profondeurs. A l’issue de cette première phase, et suivant les résultats des analyses physico-chimiques et microbiologiques ainsi que l’analyse qui sera effectuée lors de la première étape de la 2e phase, le titulaire du marché déterminera en concertation avec le maître d’ouvrage le site le plus pertinent pour accueillir les tours de prise d’eau de mer et le point de rejet de la saumure. Le site de prise arrêté fera l’objet d’un suivi mensuel de la qualité de l’eau de mer durant la 3e phase.
Aziza EL AFFAS
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