
Alors que plusieurs artistes et compositeurs vivent difficilement les dommages collatéraux de la pandémie, un chanteur de l’Oriental se remarque par la réalisation d’un nouvel album dédié à la gloire de sa patrie. «Maroc mon pays» est le titre du dernier album d’Abdelkader Friha.
En seize textes poétiques avec arrangements puisés dans le patrimoine local et musique internationale, Friha retrace le vécu d’un artiste épris par la qualité des mélodies de sa région natale. Son album effleure la sublime cohésion entre le local et l’universel à un moment où d’autres prônent l’enfermement.
L’album «Maroc mon pays» est le fruit d’une complicité artistique entre l'arrangeur Ahmed Zaid et le parolier Belaïd Bouyoussef. Ce qui a permis à Friha de chanter Marrakech la ville ocre, Tanger la capricieuse, Casa la valeureuse et Oujda l’ensorceleuse tout en mettant en exergue l’icône Maroc.
«Ce beau pays ancestral est porté dans le cœur de tout marocain comme un emblème hissé à la face du monde mais également faisant partie d’une culture à connotation humaine», explique à L’Economiste notre jeune chanteur qui puise aussi son inspiration de la forte charge culturelle et historique des villes marocaines.
«Nous les marocains», «Maroc ma vie» comme «Maroc mon pays» sont trois chansons qui ne laissent aucun doute sur le premier but de cet album. «A un moment où le doute s’installe chez certains jeunes, certains ont exploité le temps mort de la pandémie pour réaliser des fresques murales, des créations à base de produits recyclables ou des réalisations artistiques pour booster le moral et pérenniser l’espoir», ajoute Friha.
Toutefois le chanteur n’a pas oublié ses autres muses, celles qui embellissent son imagination et ses sentiments: «Fatima», «Leila», «El Oujdia» et «la petite fille». À chacune d’entre elles, il a réservé un titre car au fond de lui-même il cherche à glorifier toutes ces femmes qui contribuent à l’évolution de la société au changement positif des mœurs et à l’ancrage des valeurs sociales.
Se situant à la pointe de l'instrumentalisation électronique tout en se basant sur l'accord de la guitare sèche, Friha pousse la gamme des sons à son paroxysme, sans pour autant laisser pour compte, la nuance du fantastique inspiré par son rêve intime», confie à L’Economiste Belaïd Bouyoussef, parolier et critique d’art.
Ali KHARROUBI
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